Paul Hippolyte Alexandre Baume — Wikipédia

Paul Hippolyte Alexandre Baume
Paul Hippolyte Alexandre Baume

Naissance
Digne (Basses-Alpes)
Décès (à 80 ans)
Metz (Moselle)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 17931815
Distinctions Chevalier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Paul Hippolyte Alexandre Baume, né le à Digne (Basses-Alpes), mort le à Metz (Moselle), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme capitaine au 5e bataillon de volontaires des Basses-Alpes, et il fait les campagnes de l’an II et de l’an V aux armées des Alpes et d’Italie.

Le , il est incorporé dans la 22e demi-brigade d’infanterie légère, avec laquelle il participe à la campagne d'Égypte de l’an VI à l’an IX. Sa conduite distinguée pendant cette campagne, ne tarde pas à le faire remarquer par les généraux Bonaparte et Kléber, qui l’emploient souvent dans des reconnaissances périlleuses. Il se signale particulièrement le , au siège du Caire, où il reçoit un coup de feu à la tête, et le , il est nommé chef de bataillon.

De retour en France, il prend le commandement du 10e bataillon de grenadiers de la réserve le , et le , il reçoit son brevet de major au 13e régiment d’infanterie légère. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

En 1805 et 1806, il fait les campagnes d’Autriche et de Prusse, au sein de la Grande Armée, et en 1808, il est employé au camp de Blankenberge sur l’Escaut. Le , il prend le commandement d’une colonne de garde nationale, destinée à faire partie de l’armée dite de l’Escaut, et à la tête de laquelle, il fait les guerres de 1809 et 1810.

Le , il est promu colonel au régiment de Belle-Isle, devenue 36e léger, et avec ce dernier, il fait les campagnes de 1812 à 1814 en Russie, en Allemagne et en France. Il a la jambe fracturé le , par suite d’une chute de cheval lors d’une reconnaissance d’avant-poste.

Lors de la première restauration, il est nommé colonel commandant le 9e régiment d’infanterie légère à la réorganisation de 1814, et il est fait chevalier de Saint-Louis le par le roi Louis XVIII.

Maintenu à son poste pendant les Cent-Jours, il fait partie de la brigade du général Hulot, qu’il remplace le , après le départ de ce dernier pour succéder au général Ghaisne à la tête de la 14e division d’infanterie. Il est licencié avec son régiment le , et mis à la retraite.

Il meurt le à Metz.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]