Paul Meurice — Wikipédia

Paul Meurice
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Meurice (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Rédacteur à
Père
Pierre Meurice (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Françoise Giroux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Éléonore-Palmyre Meurice (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tombe au Père Lachaise.

François Paul Meurice, né le à Paris ancien 4e arrondissement[1] où il est mort le [2], est un romancier et dramaturge français, connu notamment pour l'amitié qui l'a lié à Victor Hugo pendant de nombreuses années.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Pierre Jacques Meurice et de Marie Françoise Giroux, François Paul Meurice est né dans l'ancien 4e arrondissement de Paris le 5 février 1818[1]. Paul Meurice est élève au cours Charlemagne puis étudiant à la Faculté de Droit de Paris mais c'est la littérature qu'il préfère[3]. En 1842, il débute par une pièce donnée à l'Odéon : Falstaff, puis, en 1844 une imitation de l'Antigone de Sophocle.

En 1836, âgé de dix-huit ans, Paul Meurice, que son ami Auguste Vacquerie a présenté à Hugo, fréquente assidûment ce dernier. Il a des idées littéraires et s'essaie, pendant plusieurs années, à une carrière de dramaturge, faisant représenter plusieurs pièces.

En 1848, Hugo en fait le rédacteur en chef du journal L'Événement, qu'il vient de fonder, ce qui lui vaudra la prison en 1851. Sa complicité avec Hugo est très grande : le poète est témoin au mariage de son ami avec Palmyre Granger, fille du peintre Jean-Pierre Granger. Pendant les vingt années d'exil de Victor Hugo, Meurice a la charge des intérêts financiers et littéraires de l'écrivain proscrit.

Il continue par ailleurs sa propre carrière littéraire en publiant des romans, dont certains en collaboration avec Alexandre Dumas, dont il est l'un des prête-plume, et des pièces de théâtre. Il adapte pour la scène Notre-Dame de Paris, Les Misérables et Quatrevingt-treize.

Avec Vacquerie et les fils de Victor Hugo, Meurice fonde le journal Le Rappel en 1869. À la mort de Victor Hugo en 1885, Meurice et Vacquerie sont nommés exécuteurs testamentaires. À ce titre, Meurice s'occupe de l'agencement des recueils posthumes du poète. Il fonde la Maison de Victor Hugo à Paris en 1902.

Il meurt le 11 décembre 1905, à son domicile 24 rue Fortuny, dans le Paris 17e[2] et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (26e division)[4].

Maison de Paul Meurice à Veules-les-Roses[modifier | modifier le code]

Paul Meurice possédait une maison sur la côte normande à Veules-les-Roses, il y habita de 1868 à 1905 et y accueillit plusieurs fois Victor Hugo. Pour commémorer ces visites, trois bas-reliefs en bronze provenant du monument parisien à Victor Hugo par Louis-Ernest Barrias (érigé en 1902, place Victor-Hugo) et sauvés de la destruction durant l'Occupation, ont été installés près de la maison de Meurice, accompagnés d'un médaillon de ce dernier dû au sculpteur Denys Puech[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Théâtre
Pièces écrites en collaboration
Romans
  • Le Château d'Eppstein, 1843, en collaboration avec Alexandre Dumas.
  • Amaury, 1843, en collaboration avec Alexandre Dumas.
  • Ascanio, 1844, en collaboration avec Alexandre Dumas.
  • Les Deux Diane, Paris, Cadot, 10 vol., 1846-1847 (attribué à Alexandre Dumas, mais en réalité écrit partiellement, voire en entier par Meurice).
  • Le Trou de l'Enfer, 1850, en collaboration avec Alexandre Dumas.
  • Le Capitaine Richard, 1854, en collaboration avec Alexandre Dumas.
  • La Famille Aubry 3 vol., 1854.
  • Scènes du foyer. La Famille Aubry, Paris, Michel Lévy frères, 1856[10].
  • Louspillac et Beautrubin, Paris, A. Cadot, 1854[10] (réédité en 1857 chez Michel Lévy sous le titre Les tyrans de village).
  • Les Chevaliers de l'esprit. Césara, Paris, Michel Lévy et frères, 1869[10].
  • Le Songe de l'amour, 1889.
Nouvelle
  • L'École des propriétaires, écrit en 1847 ; publié en 1857 chez Michel Lévy et frères, à la suite du roman Les Tyrans de village.
Correspondance

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Paris, État civil reconstitué, vue 12/51.
  2. a et b Acte de décès à Paris 17e, n° 3096, vue 20/31.
  3. Ad. Bitard, Dictionnaire général de biographie contemporaine française et étrangère, Paris, A. Lévy et Cie, , 525 p., p. 387.
  4. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 552
  5. Voir photos et détails sur le site Velizy.philatelie.pagesperso-orange.fr qui reprend l'article paru dans L'Écho Hugo, no 8, 2008-2009.
  6. Adolphe de Groot sur data.bnf.fr
  7. Hippolyte Gondois sur data.bnf.fr
  8. Mise en scène de Marc Fournier. Voyez Alfred Gehri, Le massacre deux fois ressuscité dans le Journal de Genève du 26 octobre 1963.
  9. Théâtre (études et copies). Hamlet, Falstaff, Paroles, d'après Shakespeare, 1864. Texte en ligne
  10. a b et c Bibliothèque Hugo - Jussieu Vitrine no 9 repère 31, 104, 105

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Iconographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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