Peines d'amour gagnées (Doctor Who) — Wikipédia

Peines d'amour gagnées
Deuxième série
Saison 3 Épisode 2
Titre original The Shakespeare Code
Réalisation Charles Palmer
Scénario Russell T Davies
Production Phil Collinson
1re diffusion (BBC One)
1re diffusion francophone (France 4)
Durée 45 minutes
No chronologique 180

Docteur Dixième Docteur
Compagnons Martha Jones
Autres personnages William Shakespeare
Reine Élisabeth Ière
Antagonistes Carrionites
Époque 1599
Chronologie
Liste des épisodes

Peines d'amour gagnées est le 2e épisode de la troisième saison de la deuxième série de la série télévisée britannique Doctor Who. Son titre sur l'édition DVD française est Le Code Shakespeare.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Pour le premier voyage de Martha, le Docteur lui fait visiter l'Angleterre élisabéthaine de 1599. Ils y rencontrent un William Shakespeare sous l'influence de trois sorcières et doivent combattre des forces provenant de l'aube des temps afin que l'Histoire du monde ne soit pas changée à jamais…

Distribution[modifier | modifier le code]

Continuité[modifier | modifier le code]

  • Russell T Davies était au courant que le Docteur disait avoir déjà rencontré William Shakespeare dans la première série, mais jusqu'ici, il ne s'agissait que d'évocations du Docteur, sauf dans l'épisode The Chase (1965) où Shakespeare est juste aperçu en train de parler à la Reine Élisabeth Ire mais ne voit ni le Docteur, ni ses compagnons[1],[2]. Après avoir pensé y faire référence, Russell T Davies et Gareth Roberts ont estimé que ça compliquerait plus les choses pour les fans[2].
  • À la suite d’Un Loup-garou royal, le Docteur se présente comme « Sir Doctor of TARDIS ».
  • Martha cherche à utiliser des mots anciens de façon ridicule et le Docteur lui intime : « Ne faites pas ça » comme il l'avait fait pour Rose Tyler dans une pareille situation dans l'épisode Un Loup-garou royal.
  • L'épisode mentionne des races d'extra-terrestres vues dans la première série : les Dravidians, les Eternals et finalement les Sycorax, donnant à Shakespeare l'idée d'utiliser le même nom pour un personnage de La Tempête.
  • Comme dans l'épisode précédent, Martha surnomme plusieurs fois le Docteur « Mr Smith ».
  • Gareth Roberts a écrit de nombreux épisodes de Doctor Who sous forme de nouvelles et de pièces radiophoniques.
  • Tout comme le personnel de Torchwood dans L'Armée des ombres, Shakespeare n'est pas affecté par le papier psychique du Docteur. Ce dernier met ça sur le compte du génie de l'écrivain.

Références culturelles[modifier | modifier le code]

Référence aux œuvres de Shakespeare[modifier | modifier le code]

  • L'épisode tourne autour d'une pièce de Shakespeare Peines d'amour gagnées (Love's Labour's Won) qui a été mentionnée sur plus d'un document, mais dont on n'a jamais retrouvé la trace.
  • Shakespeare compose pour Martha le fameux sonnet 18 dont les historiens se sont parfois demandé s'il avait été écrit pour un homme.
  • Le Docteur inspire différentes phrases de Shakespeare : « All the world's a stage » (« Le monde entier est un théâtre », tiré de Comme il vous plaira), « The play's the thing » (« La pièce est une chose ») et « To be or not to be » (« Être ou ne pas être ») tirés de Hamlet. Il lui inspire aussi le mot « Sycorax ». Un gag vient aussi du fait que le Docteur cite la phrase « Once more unto the breach » (« Une nouvelle fois dans les abymes ») et Shakespeare fait remarquer qu'il l'a emprunté à une de ses pièces (Henry V).
  • De même l'épisode est émaillé de clins d'œils à l'œuvre de Shakespeare : Le premier mot du Docteur en sortant du TARDIS est « Brave New World » (La Tempête). L'auberge où le Docteur passe la nuit s'appelle L'Élephant (La Nuit des rois). On a trois sorcières dont les incantations se font sous forme de rimes (Macbeth). L'architecte utilise le terme « Poor Tom » pour dire « fou » (Le Roi Lear).
  • Les Carrionites expliquent qu'elles sont sorties des Eternités grâce à l'apparition de nouveaux mots, en référence aux nouveaux mots inventés par Shakespeare.
  • On retrouve deux acteurs célèbres de l'époque Shakespearienne : William Kempe et Richard Burbage.

Autres références[modifier | modifier le code]

  • Le Docteur dit que le dernier livre de la série Harry Potter est le meilleur. À l'époque de la sortie de l'épisode, il n'était pas encore sorti. De même lui et Martha réussissent à combattre les sorcières en utilisant le mot « Expelliarmus » tiré des sortilèges d'Harry Potter, et le Docteur remercie J. K. Rowling.
  • Martha fait référence à deux paradoxes temporels classiques dans la science fiction, le paradoxe du grand-père et fait référence à une nouvelle de Ray Bradbury (Un coup de tonnerre) lorsqu'elle a peur qu'écraser un papillon puisse avoir des répercussions immenses sur le futur.
  • Quand Shakespeare drague le Docteur, ce dernier répond que 57 universitaires doivent sauter de joie. Référence aux débats sur la possible bisexualité du dramaturge.
  • Le Docteur prend exemple sur Retour vers le futur pour expliquer le temps à Martha et le fait qu'elle ne disparaîtrait pas immédiatement lors d'un possible paradoxe temporel.
  • Martha dit venir de Freedonia, un pays inventé par les Marx Brothers dans La Soupe au canard.
  • Le Docteur marmonne un vers de Dylan Thomas : « Rage, rage against the dying of the light ».
  • Le titre original : The Shakespeare Code fait référence au roman Da Vinci Code.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Exclusive Q&A: The brains behind Dr Who »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  2. a et b Rex Duis, « Script Doctors: Gareth Roberts », Doctor Who Magazine, no 377,‎ , p. 13–14