Perroquet (voile) — Wikipédia

Les Perroquets doublés du Krusenstern

Dans les voiliers comportant plus de deux voiles par mât : le perroquet (topgallant sail en anglais) est une voile carrée haute se trouvant au-dessus du hunier.

Gabier sur le perroquet de La Recouvrance

Il s'agit souvent de la voile la plus haute (généralement la 3e), mais elle peut être surmontée d'une autre voile : Le cacatois.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom viendrait, comme les autres voiles, de nom d'oiseaux. Ici, le perroquet[1].

Nom des voiles[modifier | modifier le code]

Corvette toutes voiles déployées, les perroquets constituent les 3e voiles les plus hautes sur les 2 mâts visibles

Il existe plusieurs types de perroquets en fonction du mât où ils se trouvent[2] :

Lorsqu'on rencontre un seul perroquet par mât on parle de « perroquet plein »[4].

Certains gros voiliers disposent de très nombreuses voiles (jusqu'à sept par mât). Les voiles sont dédoublées et on rencontre[4] :

  • petit perroquet fixe (en bas) et petit perroquet volant (en haut), sur le mât de misaine.
  • grand perroquet fixe (en bas) et grand perroquet volant (en haut), sur le grand mât.
  • perruche fixe (bas) et perruche volante (en haut), sur le mât d'artimon

Dans cette configuration les perroquets sont les 4e et 5e voiles. En anglais cela donnera dans cette configuration : lower topgallant et upper togallant sail.

Il est possible de rencontrer dans de rares configurations des perroquets triples. Les voiles ne sont pas suivies des adjectifs « fixes » et « volant » mais « basse », « moyenne » et « hautes ». Il existe aussi des perroquets de beaupré, hissés sur un mâtereau vertical au bout du beaupré. Cela reste un gréement peu commun.

Ne pas confondre[modifier | modifier le code]

Le terme perroquet de fougue désigne en fait les huniers du mât d'artimon.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « CNRTL dénitions »
  2. Manuel de Matelotage et de voilerie (1971, page 184
  3. a b et c Guide des gréements, Le Chasse Marée, page 5
  4. a et b Manuel de Matelotage et de voilerie (1971, page 183

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (Collectif), Guide des gréements, Douarnenez, Le Chasse Marée, , 127 p. (ISBN 2-903708-64-9)
  • Georges DEVILLERS, Manuel de matelotage et de voilerie à l'usage des marins professionnels et des plaisanciers, Editions Maritimes et d'Outres-Mer (Paris), , 445 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]