Peste brune — Wikipédia

Un uniforme brun de SA.

La peste brune est le surnom donné au nazisme par analogie à la couleur des chemises des SA. Cette expression compare le nazisme à une maladie contagieuse et infectieuse.

Par extension, on l'utilise parfois pour désigner d’autres mouvements politiques extrêmes comme le néo-nazisme ou le fascisme contemporain. Il sert alors à qualifier le phénomène dynamique de l'expansion des courants d'extrême droite à travers le monde.

C'est également le nom donné à une forme de pneumonie contractée à partir de la respiration d'un air saturé en terre fertile (cf. les tempêtes de poussière aux États-Unis).

Sa première utilisation serait dû à Daniel Guérin en 1932[1].

Anecdote[modifier | modifier le code]

Le , le Ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin s'est attiré les foudres des responsables politiques d'opposition pour ses propos qualifiant certains Gilets jaunes de « peste brune »[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Gilbert Collard, Dictionnaire de la langue de con, 2015
  2. « Après ses propos sur la «peste brune», Gérald Darmanin critiqué de toutes parts », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  • Daniel Guérin, La Peste brune a passé par là... À bicyclette à travers l'Allemagne hitlérienne. Éditions L.D.T, 1933. Brochure de 62 pages, rééditée en 1945 par les Éditions universelles, réédité en 2018 avec une préface d'Alain Bihr, Éditions Spartacus