Phare de Sidi Bou Saïd — Wikipédia

Phare de Sidi Bou Saïd
(ar) سيدي بوسعيد - الرئيسية
Phare de Sidi Bou Saïd (2007).
Localisation
Coordonnées
Baigné par
Localisation
Architecture
Hauteur
12 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Hauteur focale
146 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Portée
22 NMVoir et modifier les données sur Wikidata
Feux
Fl W 5sVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
ARLHS
Amirauté
E6412Voir et modifier les données sur Wikidata
NGA
Carte

Le phare de Sidi Bou Saïd est un phare situé à Sidi Bou Saïd, sur le golfe de Tunis, à environ vingt kilomètres au nord-est de Tunis (dépendant du gouvernorat de Tunis en Tunisie).

Les phares de Tunisie sont sous l'autorité du Service des phares et balises de la République tunisienne (SPHB)[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le phare de Sidi Bou Saïd est le plus vieux phare lenticulaire de quatrième ordre en Tunisie (phare à un éclat toutes les trois minutes) : il est allumé dès 1840. Le système optique avait été offert par la France[2]. Ce phare est érigé sur une haute colline, le cap Carthage, à l'entrée nord du golfe de Tunis, appelée aussi Djebel El Manar (« Montagne du feu ») parce que des feux y ont été construits dès les temps phéniciens pour guider les navires dans la baie. Le saint musulman Abou Saïd Khalaf Ibn Yahya el-Tamimi el-Béji, qui a été appelé Sidi Bou Saïd, est enterré en 1231 en ce lieu, qui est devenu un célèbre lieu de pèlerinage.

Description[modifier | modifier le code]

Le phare est constitué d'une tour cylindrique, avec galerie et lanterne, de douze mètres de haut à côté d'une maison de gardiens d'un étage. La tour est peinte en blanc, avec une bande horizontale noire sous la galerie. La lanterne est peinte en noir. Il émet un éclat blanc, toutes les cinq secondes, d'une portée de quarante kilomètres.

Identifiant : ARLHS : TUN012 - Amirauté : E6412 - NGA : 22040.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Services des phares et balises », sur sphb.defense.tn (consulté le ).
  2. Jean-Christophe Fichou, « La signalisation maritime en Tunisie (1881-1920) ou les phares de la présence coloniale », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 128,‎ (ISSN 0997-1327, DOI 10.4000/remmm.6982, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • (en) « Sidi Bou Saïd Light », sur lighthousedigest.com (consulté le ).
  • (en) « Lighthouses of Tunisia », sur unc.edu (consulté le ).
  • (en) « Tunisia », sur wlol.arlhs.com (consulté le ).
  • (en) « Tunesien », sur listoflights.org (consulté le ).