Philippe Émile Jullien — Wikipédia

Philippe-Émile Jullien
Fonctions
Gouverneur de La Réunion (intérim)
-
Marie Joachim Stanislas Sicé (d)
Gouverneur de la Polynésie française
-
Gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon
-
Maurice Caperon (d)
Député français
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction

Philippe-Émile Jullien est un homme politique français né le à Mer (Loir-et-Cher) et décédé le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Avocat à Blois, il est conseiller général du canton de Mer, il est député de Loir-et-Cher de 1881 à 1898, inscrit au groupe de la Gauche radicale. En 1901, il est nommé gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon, puis en 1904, il est gouverneur des Établissements français de l'Océanie jusqu'en 1907.

Puis il devient Gouverneur de la Réunion par intérim en 1910[1],[2]. À la suite des émeutes du 12 avril où il est lui même agressé, Jullien demande l'envoi des tirailleurs sénégalais qui lui sera refusé par Henri Cor, Gouverneur général par intérim de Madagascar et ancien Gouverneur réunionnais[3],[4]. En juin , Jullien et Albert Dubarry, secrétaire général sont rappelés par le Ministre des Colonies afin de s'expliquer sur leur rôle lors des élections législatives[5]. Jullien est remplacé provisoirement par Marie Joachim Stanislas Sicé en juillet [6].

Son remplaçant François Pierre Rodier débarque en septembre pour enquêter[7],[8].

Décoration[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]