Philippe Pourchet — Wikipédia

Philippe Pourchet
Effet de soleil sur l'eau, 1905
Naissance
Décès
Nom de naissance
Philippe Suzanne Pierre Pourchet
Nationalité
Activité

Philippe Pourchet (né à Lyon 6e le et mort à Lyon 1er le [1]) est un peintre paysagiste lyonnais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Philippe Pourchet naît le , 29 avenue de Noailles dans le 6e arrondissement de Lyon, fils d'Édouard Pourchet, artiste peintre, et de Marie Pauline Thierriat[2]. Son père Édouard Pourchet (1839-1888) est dessinateur pour la soierie[3]. Sa mère Marie Pauline Thierriat est la petite-fille d'Augustin Alexandre Thierriat, peintre et professeur aux Beaux-Arts, dont Édouard Pourchet est l'élève.

Philippe Pourchet suit la formation de l'école des beaux-arts de Lyon dans la classe de Castex-Desgrange. Dispensé du service militaire, il participe à La Grande Guerre entre février et , il est réformé pour pneumo-torax[4].

Il épouse Annette Jacquemin, le , à Villeurbanne[5].

Il est régisseur de théâtre et musicien [6]. Il consacre ses loisirs à la peinture. En , il rejoint le groupe des Ziniars et il fait partie des fondateurs du salon du Sud-Est[7].

Il est surtout connu pour ses paysages, en particulier ceux de la Dombes où il vit une partie de l'année.

Il aurait inspiré le peintre Pierre Pelloux. Jean-Albert Carlotti hérite d'une partie de son matériel[8].

Style[modifier | modifier le code]

Régis Bernard constate une similitude entre Giorgio Morandi et Pourchet dans le domaine de la peinture de paysage. « L'un et l'autre décantent des formes nourries et habitées de silence. Leur équilibre rigoureux tend une lumière qui semble émaner de la peinture même, autour de nuances rares et secrètes qui participent plus de la détermination de l'artiste que du motif dont ils se sont inspirés »[9].

« Il pratique encore une touche divisée postimpressionniste dans des harmonies douces de bleutés et violacés »[10].

Expositions[modifier | modifier le code]

à Lyon

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marius Audin et Eugène Vial, Dictionnaire des artistes et ouvriers d’art lyonnais, Paris, Bibliothèque d'art et d'archéologie, (lire en ligne).
  • Marius Mermillon, Un peintre intérieur : Philippe Pourchet, Villeurbanne, 8 p.
  • Denise Festaud-Mermillon, Les Ziniars (1920 - 1924) : catalogue de l’exposition, Musée des beaux-arts de Lyon, , 47 p. (BNF 34710243)
  • Gérald Schurr, in : Les Petits Maîtres de la peinture (1820-1920), valeur de demain, t. III, Les éditions de l'Amateur, Paris, 1976.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, t. 11, Gründ, (ISBN 2-7000-3051-6)
  • Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres & sculpteurs à Lyon aux XIXe & XXe siècles, Châtillon-sur-Chalaronne - Lyon, La Taillanderie, , 336 p. (ISBN 2-87629-222-X), p. 270
  • Alain Vollerin, Marjolaine Nardone et Charles Gourdin, Les Ziniars : La vocation de la modernité, Lyon, Mémoire des Arts, coll. « Groupes et Mouvements », , 115 p. (ISBN 2-912544-15-7), p. 100 à 103.
  • Régis Bernard, Une histoire de peinture : Denise et Marius Mermillon, Stéphane Bachès, coll. « Beaux-arts », , 186 p. (ISBN 978-2-915266-17-7)

Références[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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