Phrynichos le Comique — Wikipédia

Phrynichos le Comique
Biographie
Naissance
Activité
Auteur comiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Comédie ancienne (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Phrynichos (en grec ancien Φρύνιχος / Phrúnikhos) est un poète comique grec du Ve siècle av. J.-C. (Il est nommé ainsi pour le différencier de son contemporain Phrynichos le Tragique.)

Biographie[modifier | modifier le code]

Reconnu surtout pour la lourdeur et la vulgarité des plaisanteries dans ses pièces, il est cité par quelques auteurs mieux conservés par la postérité, comme Plutarque ; seuls quelques vers, ainsi que les noms de ses œuvres, sont parvenus jusqu’à nous.

  • Monotropos : représentée la même année que les Oiseaux d’Aristophane (-414)
  • Les Muses : obtint le second prix du concours de l’année de sa présentation, qui fut représentée la même année que Les Grenouilles d'Aristophane (-405)
  • Connos (Κοννος) : pièce qui se moque d’un professeur de musique nommé Connos, vainqueur aux jeux olympiques souvent raillé, surnommé le « professeur pour vieillards »[1] depuis que Socrate, déjà âgé, vient lui demander des leçons[2].

Plutarque, dans sa Vie d'Alcibiade, cite un vers de l’une de ses pièces :

« Hermès très-cher, prends garde de tomber./Si tu te brisais, ce serait un beau sujet de calomnie/Pour quelque autre Dioclidas, qui rêve un mauvais coup./— Je prendrai garde ; car je ne veux pas qu’un Teucros,/Un scélérat d’étranger, reçoive l’argent qu’on paie aux délateurs. »

Dans Les Grenouilles, Aristophane se moque de l'utilisation qu'il fait des porteurs de fardeaux dans ses comédies.

Phrynichos a écrit une épitaphe en hommage à Sophocle, dont il fut contemporain :

« Heureux Sophocle ! Il est mort après une longue vie. Il a eu chance et talent. Il a fait quantité de belles tragédies et il a obtenu une belle fin sans avoir jamais subi aucun malheur. »

[3]

Références[modifier | modifier le code]

  1. en grec ancien γεροντοδιδάσκαλος)
  2. dans l’Euthydème de Platon, Flammarion, 2008
  3. Sophocle, "Electre", par Marie-Anne Sabiani (2001) p. 14

Liens externes[modifier | modifier le code]