Pierre-Anastase Pichenot — Wikipédia

Pierre-Anastase Pichenot
Biographie
Naissance
à Nuits-sous-Ravière Yonne
Ordination sacerdotale
Décès (à 63 ans)
à Chambéry
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Victor-Félix Bernadou
Archevêque métropolitain de Chambéry
Évêque de Tarbes

Blason
« Confirmat Laetificat »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Pierre-Anastase Pichenot, né à Nuits-sous-Ravière dans l'Yonne le et mort à Chambéry le , est un évêque français, évêque de Tarbes de à , puis archevêque de Chambéry de à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre-Anastase Pichenot est né le à Nuits-sous-Ravière (Yonne) et est le quatorzième enfant d'un couple de boulangers[1].

Il est ordonné prêtre en et devient vicaire de la cathédrale de Sens et aumônier du collège de cette ville. En , il devient curé de Saint-Pierre de Sens, puis archiprêtre de la cathédrale Saint-Étienne de Sens. En 1862 il devient vicaire général de Sens. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le .

Épiscopat[modifier | modifier le code]

Il est proposé pour être évêque de Tarbes le , sa nomination étant confirmée, comme le veut le régime concordataire alors en vigueur, le suivant. Il prend possession de son siège le et l'archevêque de Sens Victor-Félix Bernadou le sacre le en la cathédrale de Sens. Il rencontre à Nevers, le , Bernadette Soubirous devenue sœur Marie-Bernard, avant de rejoindre son nouveau diocèse.

Le , il bénit et inaugure la chapelle demandée par Marie à Bernadette et qui deviendra la basilique de l'Immaculée-Conception. Du au , il accueille à Lourdes la « procession des bannières » et le de la même année, il établit l'archiconfrérie de Notre-Dame de la Grotte.

Le , il est transféré au siège métropolitain de Chambéry.

Il est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique « correspondant » [2].

Armes[modifier | modifier le code]

D'azur à 3 épis de blé d'or soutenus d'un croissant d'argent, accompagnés en chef de 2 grappes de raisin d'argent tigées de sinople.[3]

Distinction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste Laffon, Le monde religieux bigourdan (1800-1962). - Lourdes : Éditions œuvre de la Grotte, 1984.
  • Jean-Baptiste Courtin, Lourdes : le domaine de Notre-Dame de 1858 à 1947. - Lourdes : Éditions œuvre de la Grotte, 1947.
  • Abbé E. Lafforgue, Histoire des évêques et du diocèse de Tarbes. - Tarbes : Lesbordes, 1929.

Liens externes[modifier | modifier le code]