Pierre-Louis de La Ville-Baugé — Wikipédia

Pierre-Louis de La Ville-Baugé
Naissance
Thouars
Décès (à 70 ans)
Allégeance Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Grade Général
Distinctions Ordre de Saint-Louis
Autres fonctions Grand prévôt de la Côte-d'Or
Maire de Thouars
Famille Famille de La Ville

Emblème

Pierre-Louis, marquis de La Ville-Baugé, né à Thouars le et mort le , est un chef vendéen durant la Révolution, membre du Conseil de guerre et officier général de l'Armée catholique et royale.

Famille[modifier | modifier le code]

La famille de La Ville-Baugé, originaire du Poitou (Thouars), est anoblie en 1654 sous le règne de Louis XIV. Ses armes portent d'argent à la bande de gueules[1]. Elle fait partie des Familles subsistantes de la noblesse française et elle est inscrite à l'ANF depuis 2004.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du maire de Thouars, il quitte Paris lorsqu'éclata la Révolution et rejoint l'armée vendéenne à Thouars. Entré comme officier dans la division de Lescure, il passe major de cette division le après la bataille de La Châtaigneraie. Il se distingue à la prise de Saumur.

Le , il fut nommé membre du Conseil de guerre, dirigeant les opérations de l'armée. Il fut envoyé commander un corps d'observation à Pouzauges le , et se distingue lors de la deuxième bataille de Cholet. Après le passage de la Loire, il fut nommé général en second de la division d'Anjou et contribua puissamment à la victoire de Laval où il avait pris le commandement de l'artillerie.

Il prit part au siège de Granville, fut chargé du commandement de l'artillerie aux batailles d'Entrammes, de Dol, etc. Il repasse la Loire avec Henri de La Rochejaquelein et fut séparé de l'armée de Vendée. Il se distingue lors de la troisième bataille de Cholet, le .

Après la mort de son ami Gaspard de Bernard de Marigny, en , il refuse tout commandement et ne veut plus combattre que comme volontaire jusqu'à la pacification de Nantes à laquelle il s'emploie énergiquement.

Chevalier de l'ordre de Saint-Louis en 1814, il devient grand prévôt de la cour prévôtale de la Côte-d'Or en 1816 et se retire après l'abolition des cours prévôtales en 1818. Il est ensuite maire de Thouars de 1821 à 1830.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, p. 119

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Bourgeois, Statues et statuettes de la Vendée militaire, Luçon, 1903-1904.
  • Jacques Crétineau-Joly, Jean-Emmanuel B. Drochon, Histoire de la Vendée militaire, 1973, volume 2, p. 172.
  • Mémoires de la marquise de La Rochejaquelein, Mercure de France, édition de 1984 par André Sarazin, p. 171.

Article connexe[modifier | modifier le code]