Pierre Michel (juge) — Wikipédia

Pierre Michel
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Nom de naissance
Pierre Marie MichelVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jacqueline Michel

Pierre Marie Michel[1], né le à Saint-Amans-Soult (Tarn) et mort assassiné le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un juge d'instruction français. Il est, après François Renaud en 1975, le deuxième juge assassiné en France depuis l'Occupation.

Biographie[modifier | modifier le code]

Familles et études[modifier | modifier le code]

Il est issu d'une famille de notaires et d'avocats de Metz. Son père Georges tient une étude de notaire mais, par indépendance, il refuse de rejoindre le cabinet d'avocat de son frère aîné, Bernard. Il a deux enfants. Son frère cadet est devenu magistrat et l'une de ses filles est devenue avocate[2].

En 1965, il est professeur de sciences naturelles dans un lycée à Jarny (Meurthe-et-Moselle) où il rencontre sa future femme, Jacqueline, professeur d'histoire-géographie. C'est pour suivre Jacqueline mutée à Marseille en 1973 qu'il se retrouve dans cette ville. D'abord auditeur de justice, apprenant beaucoup auprès de René Saurel, le premier juge anti-drogue de la ville qui fait tomber la French Connection[3] et qu'il remplacera par la suite.

Débuts[modifier | modifier le code]

Après avoir obtenu son doctorat en droit, il entame sa carrière en 1974 et est nommé juge d'instruction le à Marseille[4],[5], où il s'occupe d'abord d'affaires de mineurs, puis de stupéfiants (notamment les règlements de compte liés à la drogue comme la tuerie du Bar du Téléphone[6] ou l'affaire du « pouf » de Calvi[note 1]). En 1977, on lui demande de remplacer un collègue chargé du grand banditisme, mais cet intérim se prolonge et il hérite finalement du poste. Premier juge d'instruction au tribunal de grande instance de Marseille, nommé par la presse « le justicier » ou le « cow-boy », il secoue la police marseillaise qu'il ne juge pas assez motivée, réalisant lui-même certaines filatures[7].

Quelques affaires traitées[modifier | modifier le code]

Début 1975, alors que la juge d'instruction Ilda Di Marino est devenue juge du siège non spécialisée, il est chargé de reprendre son dossier d'instruction de Christian Ranucci, inculpé de l'enlèvement et du meurtre d'une fillette, de le clore et de le transmettre à la chambre d'accusation de la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Il aurait confié à propos de cette affaire à son ami, le procureur adjoint Étienne Ceccaldi : « C'est un dossier de merde ! Mais il est coupable. » Voulant effectuer des actes supplémentaires afin de clarifier ce qu'il perçoit comme des zones d'ombre, il en aurait été empêché par ses supérieurs hiérarchiques et pressé par eux de clore le dossier[8]. Il qualifie même la procédure de « brouillon d'instruction »[9]. Par la suite, il assiste à l'exécution de Ranucci (condamné à mort en ), le [10].

Il a dans sa carrière instruit des dossiers contre le proxénétisme, le trafic d'armes ou les violences aux personnes[11]. Mais il est surtout connu pour sa lutte acharnée contre le trafic de drogue dans Marseille, alors considérée comme la capitale mondiale de la drogue[réf. nécessaire]. Il a démantelé six laboratoires de transformation d'héroïne et a arrêté soixante-dix trafiquants en sept ans. Assisté des commissaires Gérard Girel et Lucien Aimé-Blanc, il est en première ligne dans le démantèlement des résurgences de la French Connection en utilisant des méthodes inédites pour l'époque, comme celle d'arrêter les compagnes des trafiquants de drogue.

Assassinat[modifier | modifier le code]

Faits[modifier | modifier le code]

Rue juge Pierre Michel, à Metz.

Le , à Marseille, le juge Michel rentre chez lui à moto, une Honda 125 Twin[12], pour déjeuner avec son épouse et ses deux filles[13]. Il est suivi depuis son départ du palais de justice de Marseille par deux tueurs circulant sur une moto Honda CB 900 F Bol d'Or rouge. À 12 h 49, alors qu'il ralentit à une intersection sur le boulevard Michelet, il est abattu de trois balles de mm Parabellum par le tireur assis sur l'arrière de la selle à la place passager de la moto. Une balle pénètre dans l'épaule, une autre dans le thorax, perforant le cœur et le poumon, une autre à la base du cou, sectionnant la moelle épinière[14]. La mort est instantanée.

Enquête[modifier | modifier le code]

Premières pistes[modifier | modifier le code]

Les investigations débutent immédiatement après la découverte du corps du juge Michel et donnent lieu à une très forte mobilisation des services de police. L'enquête est confiée au juge d'instruction de permanence Patrick Guérin et à la police judiciaire de Marseille.

La moto du crime, une Honda 900 Bol d'Or[15], est retrouvée, 48 heures après l'assassinat, sur le parking d'un immeuble de l'avenue Clot-Bey, près du parc Borély, grâce à un témoin qui relève en partie son numéro d'immatriculation[11]. Elle a été volée un an auparavant, vraisemblablement par une équipe spécialisée dans le vol et le recel de motos. Une empreinte digitale retrouvée sur un autocollant apposé sur la calandre arrière permet de retrouver le propriétaire de la moto, Charles Giardina. La surveillance de ce mécanicien dans un garage permet de remonter à deux de ses relations, les truands Gilbert Ciaramaglia[note 2] et Daniel Danti. Interpellés, les trois suspects sont remis en liberté faute d'éléments probants[7]. Ce sont trois proches du parrain de Marseille Gaëtan Zampa, qui ne semble pas être directement impliqué dans l'affaire, même si de nombreuses personnes estiment que l'opération n'a pu avoir lieu sans qu'il en soit avisé[16].

Les investigations se poursuivent en se concentrant sur d'autres membres du milieu marseillais notamment ceux qui sont liés aux affaires de trafic de stupéfiants suivies par le juge Michel. Le juge Guérin effectue plusieurs recoupements qui le laissent penser qu'Homère Filippi, dit « le vieux » et proche de Zampa avait intérêt à voir le magistrat disparaître. Le juge Michel avait fait incarcérer Filippi dans les mois précédant son assassinat dans le cadre d'une affaire qui l'exposait à un procès pour trafic de stupéfiants en récidive. Les relations exécrables entre le juge Michel et François Girard, dit « le blond », un autre membre de la pègre que Filippi a côtoyé en prison, attire également l'attention du magistrat d'autant que Fillipi et Girard se sont côtoyés en prison[17].

Cependant, la Police judiciaire ne parvient pas à récolter plus d'éléments et l'enquête piétine dans un contexte de loi du silence. D'autres pistes sont étudiées en parallèle, comme celles des mafias italiennes Cosa nostra et la Camorra, sans plus de succès.

En 1982, le juge Guérin, en stage à Paris, échange avec des policiers de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, dont le chef inspecteur Jean Marie Flori, et leur partage ses soupçons concernant Filippi et Girard[16]. L'OCTRIS est déjà intervenu dans des dossiers où était impliqué François Girard et l'un de ses amis de jeunesse François Scapula avec qui il a grandi dans le quartier d'Endoume[17]. Vers 1984, le juge Guérin rejoint le parquet de Marseille et le juge d'instruction François Badie reprend le dossier.

Rebondissement[modifier | modifier le code]

À l'automne 1985, une enquête menée conjointement par la DEA, l'OCTRIS et leurs homologues suisses[pas clair] sur un trafic international d'héroïne mène à l'arrestation en Suisse de quatre membres du milieu marseillais : François Scapula, Charles Altiéri, Philippe Weisgrill et Jean Guy. Avec la complicité de deux Suisses, les quatre comparses avaient installé un laboratoire clandestin de transformation de la morphine base en héroïne dans un chalet aux Paccots. Une douzaine de kilos d'héroïne à destination des États-Unis est retrouvée, constituant une saisie record pour l'époque en Suisse ce qui mène la presse à attribuer la bande le titre de « Dodzet Connection » ou de « Fribourg Connection »[18].

Peu après leur interpellation, les membres du milieu sont interrogés en Suisse par deux inspecteurs de l'OCTRIS dont Jean Marie Flori. Après les avoir questionnés sur le trafic de stupéfiants, l'inspecteur Flori, qui se souvient du lien entre Scapula et Girard, évoque l'assassinat du juge Michel. À cette occasion, Weisgrill, qui a reconnu sa participation au trafic, semble indiquer que sa langue pourrait se délier sur cette affaire. Début 1986, Weisgrill livre finalement des aveux circonstanciés concernant l'assassinat du juge Michel. Il désigne le tueur comme étant François Checchi, sur une moto conduite par Charles Altiéri, et les commanditaires étant François Girard : « C'est François (Checchi) qui a charclé (tué) le juge (Michel) avec Lolo (Altieri) sur ordre du Blond (Girard) »[16],[19].

À la suite de ces révélations, le juge d'instruction François Badie émet une commission rogatoire internationale afin d'entendre les suspects. Le juge Badie, le juge Guérin et l'inspecteur Flori se rendent donc en Suisse pour retrouver André Piller, le juge suisse chargé de l'affaire, qui va procéder à l'interrogatoire des suspects. Scapula, qui rechigne à balancer son ami de jeunesse d'Endoume, François Girard, exige de voir ses parents avant de parler. Le juge suisse organise donc la venue de ceux-ci dans la journée même. Puis, Scapula, mis sous pression par la peine de vingt ans de prison qu'il doit purger en France et le fait que Weisgrill a déjà lâché le morceau, décide à son tour de livrer des aveux. Il confirme avec précision l'essentiel des dires de Weisgrill. Interrogé en dernier, Altiéri nie en bloc[16].

François Checchi est interpellé et entendu en région parisienne par les inspecteurs de l'OCTRIS. Contre toute attente, il reconnaît avoir tiré sur le juge Michel mais explique qu'il croyait participer à un règlement de comptes entre voyous et qu'il ignorait donc qu'il s'agissait du juge Michel sur la mobylette[20]. Il confirme également qu'Altiéri conduisait la moto mais dit ignorer qui sont les commanditaires. Checchi est inculpé et incarcéré tandis que Girard, déjà incarcéré dans le cadre d'autres affaires, est inculpé.

Le 9 mai 1986, le procureur de Marseille et André Piller annoncent dans une conférence de presse simultanée à Fribourg et à Marseille, l'identification des auteurs de l'assassinat du juge Michel[21].

La suite de l'enquête met en évidence que Scapula était informé de l'opération[22] et qu'Altiéri était chargé du volet opérationnel de l'assassinat. Celui-ci avouera un peu plus tard au cours de l'année avant finalement de se rétracter[23].

Le procès pour le laboratoire clandestin de Suisse se tient en octobre 1987 devant le tribunal de la Sarine. Scapula, Altiéri et Weisgrill sont condamnés à 20 ans de prison[24]. Alors qu'Altiéri est sur le point d'être extradé vers la France, il parvient à s'évader du pénitencier de Bochuz en novembre 1987.

Procès[modifier | modifier le code]

Trois procès d'assises se sont tenus dans cette affaire en tout.

En juin 1988, se tient le procès de François Checchi et de François Girard devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône. Altiéri et Filippi en cavale ne sont pas jugés. Au cours du procès Checchi réitére ses aveux mais Girard continue de nier[19]. Les autorités suisses refusent de « prêter » Scapula le temps du procès mais Weisgrill qui purge sa peine en France témoigne. Checchi et Girard sont reconnus coupables et sont condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité.

En avril 1991, Charles Altiéri et Homère Filippi sont jugés par contumace par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône. Ils sont tous les deux reconnus coupables et sont condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour leur participation à l'assassinat du juge Michel.

Début février 1993, Charles Altiéri, porteur d'un faux passeport, est arrêté à Chypre en provenance d'Asie grâce à l'aide d'Interpol. Altiéri est ensuite extradé en France[25]. Il est rejugé par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône en janvier 1994 et est de nouveau condamné à la réclusion criminelle à perpétuité [26].

Suites judiciaires[modifier | modifier le code]

Homère Filippi n'avait plus refait parler de lui depuis sa sortie de la prison des Baumettes en 1982 et il n'a jamais été retrouvé malgré le mandat d'arrêt international à son encontre. Il est possible qu'il ait bénéficié d'appuis politiques grâce à ses relations à la PJ et à la mairie de Marseille[16]. Il est probablement décédé aujourd'hui car il avait une soixantaine d'années au moment des faits. Son fils, Didier Filippi a été condamné à 6 ans de prison en 2016 pour des faits de trafic de cocaïne avec l'un des enfants de Gaëtan Zampa[27].

En 2005, François Girard est libéré pour raison de santé car il souffre d'une pathologie cardiaque. L'une des filles du juge Michel partage la déception de la famille à la suite de cette libération : « Nous sommes révoltés et en colère. »[28]. Néanmoins, Girard ne respecte pas son interdiction de séjour dans les Bouches-du-Rhône et reprend ses activités de trafiquant ce qui lui vaut d'être réincarcéré en 2009 et d'être condamné à 10 ans de prison supplémentaires[29]. En 2017, Girard bénéficie d'une seconde libération conditionnelle pour raison de santé après avoir reconnu pour la première fois être impliqué dans l'assassinat du juge Michel[30].

En , François Checchi, âgé de 65 ans, sort de détention sous le régime de semi-liberté[31],[32] pour une durée d'un an avant de bénéficier d'une libération conditionnelle. Début , c'est au tour de Charles Altiéri d'être placé en libération conditionnelle sous bracelet électronique[33].

À cette occasion, la famille du juge Michel exprime son « extrême indignation » et indique que « si les assassins réclament des aménagements de peines, la famille Michel subit quant à elle cette perte irréparable sans aménagement possible », insistant sur le fait que « sa tristesse est perpétuelle »[34].

Postérité[modifier | modifier le code]

Le juge Pierre Michel repose au cimetière de l'Est à Metz, dans le caveau familial[35].

La ville de Metz, dont sa famille est originaire (bien que lui-même né dans le Tarn), a honoré sa mémoire en donnant son nom à une rue située tout à côté du palais de justice. Une salle d'audience du palais de justice de Marseille porte aussi son nom. La promotion 1981-1982 de l'École nationale de la magistrature lui rend hommage en prenant le nom de « Juge Michel ».

Le film La French (2014), réalisé par Cédric Jimenez, raconte l'histoire de l'assassinat du juge Michel, qui est incarné par Jean Dujardin. L'image de « cowboy » qui lui est attribuée est toutefois jugée inexacte par plusieurs de ses proches[36],[16]. Le film dépasse le million et demi d'entrées.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le « pouf » dans le jargon des soldats, traduction allemande du BMC, est un foyer culturel. En 1974, l'enquête sur le foyer du 2e régiment étranger de parachutistes révèle l'existence d'une véritable maison d'abattage. Il aboutit au procès de dix-sept inculpés, tous proxénètes, mais le juge Michel doit renoncer à inculper le commandant du camp Philippe Erulin pour proxénétisme.
  2. Assassiné par deux hommes à moto le , son rôle exact n'a pu être déterminé.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Fiche Magistrat : Pierre Marie MICHEL sur Annuaire de la magistrature.
  2. « Metz. Des sciences naturelles à la magistrature : « Mon frère, ce n’était pas un classique » », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )
  3. Pontaut 2014, p. 47.
  4. « L'assassinat du juge Michel », Affaires sensibles, présenté par Fabrice Drouelle, France Inter, .
  5. Pontaut 2014, p. 33.
  6. La tuerie du Bar de Téléphone au Canet.
  7. a et b Alain Tourre, Histoire de l'Évêché. La police judiciaire marseillaise, éd. Jacob-Duvernet, 2011.
  8. Yann Le Ny, « Sur les pas du juge Michel », sur Medium.com (consulté le ).
  9. Alain Laville, Le juge Michel, Paris, France Loisirs, 1984, p. 88.
  10. « Plongée dans les années de plomb où le juge Michel fut tué », Corse-Matin, (consulté le ).
  11. a et b Faites entrer l'accusé, présenté par Christophe Hondelatte, « L'assassinat du juge Michel », .
  12. Photographie du juge abattu sur sa moto, France 3, .
  13. « Marseille se souvient du juge Michel, assassiné il y a 30 ans », sur lepoint.fr, Le Point, .
  14. Pontaut 2014, p. 121.
  15. Annie Vergnenegre, « Il y a 40 ans, à Marseille la mort du juge Pierre Michel assassiné par des trafiquants de drogue », France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. a b c d e et f Laurent Valdiguié, « Assassinat du juge Michel à Marseille : 41 ans après, le magistrat en charge de l'enquête raconte », sur www.marianne.net, 2022-10-21utc08:30:00+0100 (consulté le )
  17. a et b « Le premier magistrat qui a instruit l'affaire parle du "Juge Michel" parle », sur LaProvence.com, (consulté le )
  18. « Mystères autour de la fin de la cavale de Jean Guy », sur Tribune de Genève (consulté le )
  19. a et b « L'assassinat du juge Michel aux assises des Bouches-du-Rhône " François Girard était le patron " accuse Philippe Wiesgrill », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « François Checchi, le tueur du juge Pierre Michel, se livre », sur LaProvence.com, (consulté le )
  21. « Rebondissement dans l'affaire des Paccots », sur rts.ch, (consulté le )
  22. « Une omerta lourde de sens | L'Humanité », sur www.humanite.fr, (consulté le )
  23. « Un caïd arrêté aux Paccots remis en liberté », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  24. « Verdict du procès de l'affaire des Paccots », sur rts.ch, (consulté le )
  25. « L'assassin du juge Michel a été arrêté à Chypre | L'Humanité », sur www.humanite.fr, (consulté le )
  26. « Altieri condamné à la réclusion à perpétuité | L'Humanité », sur www.humanite.fr, (consulté le )
  27. Par Marc Leras et à DraguignanLe 4 juillet 2016 à 07h00, « Var : le père du prévenu était un parrain », sur leparisien.fr, (consulté le )
  28. « Libération du commanditaire : la fille du juge Michel scandalisée », sur actu.fr (consulté le )
  29. « François Girard de retour sur les lieux du crime », sur midilibre.fr (consulté le )
  30. « Assassinat du juge Michel : François Girard plaide coupable et va être libéré », sur Europe 1 (consulté le )
  31. « Exclusif : l'assassin du juge Michel a été libéré », La Provence, .
  32. « L'assassin du juge Michel en semi-liberté », Le Figaro, .
  33. « Le co-assassin du juge Michel en liberté conditionnelle », La Provence, .
  34. « Marseille: «Extrême indignation» de la famille du juge Michel », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  35. Cimetières de France et d'ailleurs
  36. Le Point magazine, « La famille du juge Michel indignée par le film "La French" », sur Le Point, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Fictions[modifier | modifier le code]

Documentaires télévisés[modifier | modifier le code]

Émissions radiophoniques[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]