Place des Martyrs (Alger) — Wikipédia

Place des Martyrs
Image illustrative de l’article Place des Martyrs (Alger)
La place des Martyrs.
Situation
Coordonnées 36° 47′ 05″ nord, 3° 03′ 45″ est
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Ville Alger
Début Rue Bab-El-Oued
Fin Boulevard Che-Guevara
Morphologie
Type Place
Forme Rectangulaire
Superficie 8 000 m2
Histoire
Anciens noms Place du Gouvernement
Géolocalisation sur la carte : Alger
(Voir situation sur carte : Alger)
Place des Martyrs

La place des Martyrs est une place située au centre d'Alger, près de la Casbah d'Alger. Allant de la rue Bab-El-Oued au boulevard Che-Guevara.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La place des Martyrs est desservie par la ligne 1 du métro d'Alger à la station Place des Martyrs, ainsi que par les lignes de bus ETUSA: 58, 67, 91 et 99.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La place porte ce nom en hommage aux combattants algériens morts pour la l'indépendance de l'Algérie durant la guerre d'indépendance algérienne.

Historique[modifier | modifier le code]

Anciennement dénommée « place du Gouvernement » c'est la toute première place aménagée à Alger par le Génie militaire français, à la suite de la prise de la ville en 1830 et initialement conçue comme une place d'armes.

Le , la statue équestre du duc d'Orléans est inaugurée, œuvre de l'Italien Carlo Marochetti, haute de 5 m et pesant 8 tonnes, érigée à côté de la mosquée de la Pêcherie.

À l'indépendance de l'Algérie en 1962, la place du Gouvernement est renommée place des Martyrs.

Le , un attentat est perpétré par le groupe armé : GIA sur la place des Martyrs, tuant sept personnes et faisant 54 blessés[1].

En 2013, des fouilles archéologiques à l'occasion des travaux du métro d'Alger ont permis de mettre au jour sous la place des Martyrs, des vestiges archéologiques racontant 2000 ans d'histoire d'Alger. Certains remontent à l'époque romaine, d'autres, aux époques ottomanes et byzantines. Ils seront exposés, in situ, dans la station musée[2].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Deux bombes à Alger. - Libération », sur www.liberation.fr, (consulté le )
  2. « Alger. Sous la place des Martyrs, 2 000 ans d'histoire », sur historia.fr,

Voir aussi[modifier | modifier le code]