Politique en Bulgarie — Wikipédia

La Bulgarie est une république multipartite à régime parlementaire, où le président est chef de l'État et le premier ministre chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et l'Assemblée nationale. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers.

Pouvoir exécutif[modifier | modifier le code]

Fonction Nom Parti Depuis
Président de la république Roumen Radev
Vice-présidente de la république Iliana Iotova
Premier ministre Nikolaï Denkov PP

Le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il commande les forces armées, propose la nomination du Premier ministre au Parlement et promulgue les lois sur lesquelles il dispose d'un droit de veto partiel (si les députés approuvent une seconde fois le texte, il doit être promulgué). Il est assisté dans ses fonctions par un vice-président élu sur le même « ticket » que lui.

Le Premier ministre est élu par le Parlement dont il doit avoir la confiance. Il préside le Conseil des ministres et dirige le gouvernement dont il nomme les membres.

Pouvoir législatif[modifier | modifier le code]

L’Assemblée nationale, monocamérale, compte 240 membres élus pour quatre ans au suffrage universel, direct, égal et secret. Le scrutin est régional et se fait selon un mode de scrutin mixte avec 31 sièges pourvus au scrutin majoritaire à un tour dans chacune des circonscriptions, et les 209 sièges restants selon la règle de la représentation proportionnelle avec un quorum de 4 % des voix. L'Assemblée nationale adopte les lois, ratifie les traités internationaux, approuve le budget, déclare la guerre et contrôle le gouvernement.

Partis politiques et élections[modifier | modifier le code]

Résultats des élections législatives[modifier | modifier le code]

2005[modifier | modifier le code]

Parti % 2005 Sièges 2005 % 2001 Sièges 2001
Coalition pour la Bulgarie 34,17 82 17,15 48
Mouvement national Simeon II 22,08 53 42,74 120
Mouvement des droits et libertés 14,17 34 7,45 21
Ataka 8,75 21 - -
Union des forces démocratiques 8,33 20 18,18 51
Démocrates pour une Bulgarie forte 7,08 17 Scission de l'UFD en 2004
Union du peuple bulgare 5,43 13 Inexistant Inexistant

Lors des élections du , la Coalition pour la Bulgarie, formée autour du Parti socialiste bulgare de Sergueï Stanichev est arrivé en tête des suffrages devant le Mouvement national Simeon II du Premier ministre Simeon Sakskoburggotski, le Mouvement des droits et libertés (MRF) de la minorité turque et le parti d'extrême droite Ataka (Attaque !). Il y avait 22 listes nationales de candidats, plus des listes ne se présentant que dans certaines circonscriptions. La liste Euroroma, un parti tzigane, n'a obtenu aucun siège malgré les candidatures très médiatisées de diverses personnalités (chanteurs, ex-playmate devenue actrice porno etc.).

2009[modifier | modifier le code]

Parti % 2009 Sièges 2009 % 2005 Sièges 2005
GERB 39,71 116 - -
Coalition pour la Bulgarie 17,7 40 34,17 82
Mouvement des droits et libertés 14,46 38 14,17 34
Ataka 9,37 21 8,75 21
Coalition bleue 6,73 15 15,41 UFD et DBF ensemble 37
Ordre, légalité, justice 4,13 10 Scission de l'UFD, le DBF et l'UPB en 2005 -[1]

À la suite des élections du le Mouvement national Siméon II ne fait plus partie du parlement bulgare et les partis Démocrates pour une Bulgarie forte et Union des forces démocratiques ont formé la Coalition bleue qui est représentée au 41e parlement. Le nouveau parti dans le parlement s'appelle Ordre, légalité, justice.

2013[modifier | modifier le code]

2014[modifier | modifier le code]

2017[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dostena Anguelova-Lavergne, La "main invisible" de la transition : Think tanks et transition démocratique en Bulgarie après 1989, École des hautes études en sciences sociales, Paris, 2008, 2 vol., 504 + 62 p. (thèse d'Anthropologie sociale et ethnologie)
  • Katerina Karabencheva-Lévy, Politiques publiques à l'égard des minorités ethniques et religieuses : étude comparative entre la Roumanie et la Bulgarie, École normale supérieure de Cachan/Nouvelle université bulgare, 2010, 545 p. (thèse de Sciences politiques)
  • Anna Krasteva et Antony Todorov (dir.), Les sciences politiques en Bulgarie, Nouvelle université bulgare, Sofia, 2010, 291 p. (ISBN 978-954-535-609-4)
  • Nadège Ragaru, Apprivoiser les transformations post-communistes en Bulgarie : la fabrique du politique (1989-2004), Institut d'études politiques, Paris, 2005, 2 vol., 929 + 16 p. (thèse de Science politique)
  • Antony Todorov, Où en est la droite ? : la Bulgarie, Fondation pour l'innovation politique, Paris, 2010, 28 p. (ISBN 978-2-917613-72-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]