Pont Charles-de-Gaulle (Paris) — Wikipédia

Pont Charles-de-Gaulle
Pont Charles-de-Gaulle.
Pont Charles-de-Gaulle.
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Paris
Commune Paris
Coordonnées géographiques 48° 50′ 35″ N, 2° 22′ 12″ E
Fonction
Franchit la Seine
Caractéristiques techniques
Type Pont en poutre
Longueur 207,75 m
Largeur 35 m
Matériau(x) Béton précontraint
Construction
Construction 1993-1996
Inauguration 1998
Architecte(s) Louis Arretche, Roman Karasinski

Carte

Le pont Charles-de-Gaulle est un pont franchissant la Seine à Paris, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Il relie le 12e arrondissement, au niveau de la rue Van-Gogh, au 13e arrondissement, sur le quai d'Austerlitz. C'est le plus récent pont routier enjambant la Seine à Paris ; en effet, la passerelle Léopold-Sédar-Senghor (1999) et la passerelle Simone-de-Beauvoir (2006), ne sont que des passerelles piétonnes.

Ce site est desservi par la station de métro Gare d'Austerlitz.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le pont porte le nom de Charles de Gaulle (1890-1970), général, chef de la France libre et président de la République française de 1959 à 1969.

Historique[modifier | modifier le code]

Le pont Charles-de-Gaulle tire son origine du développement récent du sud-est de Paris, dans les quartiers de Bercy et de la nouvelle bibliothèque François-Mitterrand. Sa réalisation fut adoptée par le Conseil de Paris en 1986 afin de relier ces quartiers, de décharger le pont d'Austerlitz et de mettre en correspondance directe la gare de Lyon et celle d'Austerlitz.

Le projet lauréat de Louis Arretche et Roman Karasinski, composé d'un tablier d'acier blanc ressemblant à une aile d'avion reposant sur des piles discrètes par l'intermédiaire de fins tubes d'acier, cherche à se fondre le plus possible dans le paysage. Commencé en 1993, il fut terminé en 1996.

La RATP expérimente sur ce pont, fin 2016, une navette sans conducteur reliant la gare de Lyon à la gare d'Austerlitz[1].

Le pont a été préconçu pour pouvoir supporter le passage d'un transport hectométrique de type SK, faisant la navette entre les gares parisiennes de Lyon et d'Austerlitz. Le projet ne verra finalement pas le jour pour des raisons techniques, financières et tarifaires (intégration ou non dans le système de la Carte Orange)[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bertrand Gréco, « La PDG de la RATP : “Nous allons tester d'autres navettes autonomes” », lejdd.fr, (consulté le ).
  2. Marie-Line Meaux, Patrick Labia et Jean-Louis Picquand, « Les gares de Lyon, Bercy et Austerlitz : état des lieux et perspectives du tripôle » [PDF], sur la Documentation française, Conseil général de l'environnement et du développement durable, , p. 44/116 du PDF).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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