Porte-hélicoptères — Wikipédia

Le Leningrad en 1990.

Un porte-hélicoptères est un navire de guerre doté d'hélisurfaces et d'héliport et optimisé pour la mise en œuvre d'hélicoptères.

La Jeanne d'Arc de la Marine nationale française.

De très nombreux navires ayant depuis les années 1970 cette capacité, comme les Landing Helicopter Dock, Landing Helicopter Assault, Landing Platform Helicopter, Landing Platform Dock ou Landing Ship Dock, le terme est tombé peu à peu en désuétude car trop généraliste.

Historique[modifier | modifier le code]

Le navire de guerre de la Marine nationale française Jeanne d'Arc, qui a été en service de 1964 à 2010, était considéré comme un croiseur porte-hélicoptères.

La Marine soviétique a utilisé de 1967 à 1991, deux unités de la classe Moskva, le Moskva (en) et le Leningrad (en), qui étaient considérées comme des croiseurs porte-hélicoptères.

La Force maritime d'autodéfense japonaise a utilisé entre 1973 et 2011 deux unités de la classe Haruna, et entre 1973 et 2011 deux unités de la classe Shirane. Ces quatre navires étaient considérées comme des destroyers porte-hélicoptères.

Retirés du service[modifier | modifier le code]

Évolutions[modifier | modifier le code]

Le Atlântico.

Le porte-hélicoptères strict est un concept en voie d'abandon, au profit des navires d'assaut amphibie plus polyvalents dans leur action vers la terre (l'action anti sous-marine des hélicoptères embarqués étant liée aux frégates dotées de capacités de lutte anti-sous-marine). Cette polyvalence introduit des aménagements vis-à-vis des infrastructures de commandement, d'hébergement, de logistique, etc.

La désignation actuelle des navires mettant en œuvre une flotte d'hélicoptères prend en compte les différentes conceptions selon l'importance accordée à la mise en œuvre d'hélicoptères vis-à-vis des autres missions. La désignation américaine s'est imposée dans l'usage mais son utilisation n'est pas standardisée. Par exemple, la classe Osumi est, pour des raisons politiques, classée en Landing Ship Tank (LST), mais il s'agit, en réalité, de Landing Platform Dock (LPD)[1].

Désignation[1] Caractéristiques[1] Dimensions Nombre Exemples
Sigle Complète Pont d'envol Radier immergeable Dimensions (m) Déplacement (t) Construits
(depuis 1945)
En service
()
LHD Landing Helicopter Dock
Porte-hélicoptères amphibie
Grand et continu Grand de 30 x 200
à 38 x 250
de 27 000
à 41 000
16 16 Classe Mistral, Classe Wasp, Classe Juan Carlos I
LHA Landing Helicopter Assault Grand et continu Petit de 32 x 255
à 40 x 255
de 40 000
à 45 000
7 2 Classe Tarawa, Classe America
LPH Landing Platform Helicopter
Porte-aéronefs, Porte-avions léger
Grand et continu Absent (ou petit) de 25 x 180
à 35 x 200
de 15 000
à 25 000
21 3 Classe Iwo Jima, Classe Colossus
LPD Landing Platform Dock
Amphibious transport dock
Transport de chalands de débarquement
Petit Grand de 20 x 150
à 30 x 200
de 8 000
à 25 000
65 46 Classe Foudre, Classe San Antonio, Classe Galicia
LSD Landing Ship Dock Petit (ou absent) Grand de 25 x 175
à 28 x 185
de 16 000
à 20 000
55 19 Classe Whidbey Island, classe Bay

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Kathleen H. Hicks, Mark F. Cancian, Andrew Metrick et John Schaus, Landing Together : Pacific Amphibious Development and Implications, Rowman & Littlefield, , 108 p. (ISBN 978-1-4422-5962-1 et 1-4422-5962-0, lire en ligne), p. 92-93

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]