Porte des étoiles — Wikipédia

Une porte des étoiles est un appareil de transport interplanétaire fictif du film Stargate, la porte des étoiles. Il est l'élément central de l'univers de fiction Stargate qui comprend les séries de télévision Stargate SG-1, Stargate Atlantis, Stargate Infinity, Stargate Universe et Stargate Origins. Ces appareils sont décrits comme ayant été créés par un peuple appelé « les Anciens », et ils servent à manipuler l'espace-temps, principalement dans le but de créer un trou de ver[N 1] permettant de voyager rapidement entre deux points de l'espace-temps, d'une porte à l'autre. Il est aussi appelé « stargate » en version originale ou « chappa'ai » dans la langue fictive Goa'uld ; certains peuples de cet univers de fiction l'appellent « anneau des dieux », « cercle des ancêtres », « anneau ancestral », « annulus », « anneau », « portail », etc.

Vue d'une porte des étoiles de la Voie lactée ouverte.

Historique vu de la Terre des temps modernes[modifier | modifier le code]

Découverte de la première porte[modifier | modifier le code]

Le film Stargate, la porte des étoiles décrit comment une porte des étoiles est découverte en 1928[N 2] à Gizeh en Égypte par l'égyptologue Langford. Ce personnage interprète les hiéroglyphes en ancien égyptien présents sur la dalle qui recouvrait la porte, comme signifiant « porte du ciel » ou « porte du paradis », et en conclut qu'il s'agit d'une sorte de porte mythique vers l'au-delà.

Les autorités américaines, craignant qu'elle puisse être utilisée comme arme par les nazis, transportent la porte par bateau jusqu'aux États-Unis[N 3], en 1939.

Le DHD (Dial-Home Device en anglais), l'appareil servant à commander une porte, est quant à lui découvert par l'armée allemande en Égypte durant la Seconde Guerre mondiale, et il est ramené en Allemagne, avant d'être récupéré par les Soviétiques après la guerre.

Description[modifier | modifier le code]

1 : Chevron
2 : Anneau des adresses
3 : Symboles
4 : Horizon des évènements

La porte des étoiles présente dans le Stargate Command (SGC), qui se révélera plus tard être un modèle standard de la Voie lactée, a la forme d'un grand anneau extérieur d'environ 6,70 m de diamètre et d'un poids d'environ 32 t[1], dans lequel est imbriqué un deuxième anneau, rotatif, sur lequel sont gravés 39 symboles.

Neuf « chevrons » sont disposés régulièrement autour de l'anneau extérieur et s'enclenchent au moment où le symbole choisi s'arrête devant eux.

L'intérieur du disque formé par la porte est vide quand la porte est inactive, mais c'est là que se stabilise l'entrée du vortex appelée « Horizon des évènements » quand la porte est en fonctionnement.

Première tentative[modifier | modifier le code]

En 1945[2], le Pr Langford, sa fille Catherine Langford, et le fiancé de celle-ci le Dr Ernest Littlefield tentent de faire fonctionner la porte. N'ayant ni DHD ni ordinateurs le simulant, ils manipulent manuellement la porte, en essayant des adresses au hasard.

Ils parviennent à ouvrir la porte pour une destination inconnue, et Ernest Littlefield se porte volontaire pour effectuer la traversée revêtu d'un scaphandre. Un problème d'alimentation en électricité survient sur la porte, causant ainsi une rupture de la connexion juste après son passage et provoquant sa disparition.

L'armée, pensant à un échec, abandonne le projet et enferme la porte dans un conteneur scellé. Cet évènement sera tenu secret, y compris pour Catherine Langford qui croit que Ernest est mort dans un accident[2].

Première mission vers Abydos[modifier | modifier le code]

Les recherches reprennent au début des années 1990, sous l'impulsion de Catherine Langford. Grâce à Daniel Jackson[3], les hiéroglyphes qui étaient à proximité sont traduits :

D21
N35
Q3
M4X1
Z2s
I8
V20
D21
N29
D58V28G43W15N1
N25
Q3G43D21
D42
C2G17M17X1
N35
N8

Million years into the sky is Ra Sun God

Depuis des millions d'années dans le ciel, se tient Ra, le dieu du soleil

G17Aa1G17X1S20O32N35
I9
N29
D21
S29T19A24Q6
A55
I9
N35
I10
X1
N16
D21
G21V28V28N5
N23

Sealed and buried for all time

Scellée et enterrée pour l'éternité

S29N14D58O32N35
Z2s
S29D58G5N14
N5
Z2s
I9

Stargate

Porte des étoiles

Puis, Jackson se rendant compte que les symboles sur la porte sont en fait des constellations, une combinaison valide est découverte, et l'armée parvient à simuler un DHD artisanal. La porte est rouverte en 1996[N 4].

Le thème principal du film Stargate, la porte des étoiles est la narration de l'envoi d'une « première » mission d'exploration, sur une planète du nom d'Abydos, ainsi que la libération de son peuple asservi en esclavage par un extraterrestre, le Goa'uld .

Seconde mission vers Abydos et création du SGC[modifier | modifier le code]

La série télévisée Stargate SG-1 prolonge le film en décrivant comment Daniel Jackson, resté parmi le peuple d'Abydos, trouve une liste de coordonnées d'autres portes.

Après l'enlèvement d'un soldat sur Terre[4], les autorités américaines comprennent que la menace Goa'uld n'est pas écartée, et décident de la création d'une division spéciale de l'Armée de l'air chargée d'explorer la galaxie, d'obtenir des informations sur les Goa'ulds, de former des alliances, de récolter des connaissances et des technologies pour assurer la défense de la Terre.

Le Stargate Command (SGC) est formé pour contrôler la porte et envoyer des équipes d'exploration sur d'autres planètes. Les équipes sont désignées par le préfixe « SG » : SG-1, SG-2, etc., jusqu'à minimum SG-26.

Seconde porte et conflits[modifier | modifier le code]

En 1997, une seconde porte enfouie en Antarctique, est découverte[5] par Jack O'Neill et Samantha Carter. Cette porte est la porte originelle de la Terre, créée par les Anciens, celle découverte à Gizeh ayant été amenée par le vaisseau du Goa'uld , 8 000 ans av. J.-C. La porte découverte en Antarctique est stockée dans la zone 51, puis volée et utilisée un temps clandestinement par la NID (National Intelligence Division) avant d'y être remise sous scellés.

En 2000[6], SG-1, pour pouvoir s'échapper, téléporte la porte de Gizeh sur le vaisseau de Thor, infesté de Réplicateurs et sur le point de s'écraser sur Terre. La porte provenant d'Antarctique la remplace alors dans le SGC. La porte de Gizeh résiste cependant à l'écrasement et est récupérée puis utilisée par les Russes[7], devenant la porte prioritaire lorsqu'ils y branchent le vrai DHD en leur possession, avant qu'un accord de coopération n'entraîne l'exclusivité de l'utilisation de la porte du SGC.

En 2002[1], la porte d'Antarctique, utilisée par le SGC, est détruite par l'arme d'Anubis. Le SGC récupère alors la porte de Gizeh en signant un accord avec les Russes, lesquels reçoivent plus tard le vaisseau spatial Korolev, en dédommagement.

Découverte de la cité des Anciens[modifier | modifier le code]

En 2004, les terriens découvrent, dans le poste avancé des Anciens, en Antarctique une série de huit symboles constituant une adresse située dans la galaxie de Pégase. Une expédition civile et militaire internationale, dirigée par la docteure Elizabeth Weir, est envoyée par la porte du SGC et arrive sur Atlantis, la cité mythique des Anciens. Dans la galaxie de Pégase, l'équipe découvre un nouveau type de portes des étoiles ne possédant plus d'anneau rotatif, ce qui rend impossible l'activation mécanique de celles-ci. Les symboles sont également moins nombreux que sur les portes du type Voie lactée. Par ailleurs, la porte d'Atlantis possède un champ de force empêchant les passages non autorisés, comme l'iris de la porte du SGC.

Pont intergalactique[modifier | modifier le code]

Faire le voyage entre la Terre et la cité d'Atlantis requiert une immense quantité d'énergie habituellement obtenue à l'aide d'un extracteur du potentiel de point zéro (EPPZ). La rareté, et donc la valeur, de cet équipement a poussé Samantha Carter et Rodney McKay à mettre au point le Pont Intergalactique en 2006. Il est constitué de 32 portes des étoiles, 16 portes de la Voie lactée et 16 portes de Pégase alignées régulièrement entre les deux galaxies. Afin de passer d'un réseau de portes à un autre, ils ont placé une station intermédiaire à mi-chemin, la station Midway. C'est une station spatiale qui sert non seulement à passer d'un réseau à l'autre sans encombre, mais c'est aussi une base qui permet de recourir à une quarantaine si besoin.

Le réseau de portes du vaisseau Destinée[modifier | modifier le code]

Le réseau de portes du vaisseau Destinée est plus vieux encore que celui de notre galaxie. Le système est particulièrement mécanique. Le Destinée fut lancé par les Anciens après d'autres vaisseaux, censés créer des Portes des étoiles et les déposer sur des planètes en y collectant au passage des informations retransmises au Destinée.

Le réseau de portes des étoiles[modifier | modifier le code]

Dans l'univers de fiction Stargate, les portes des étoiles ont une grande influence sur l'histoire des galaxies où elles ont été disséminées. En permettant de voyager quasi instantanément à travers l'espace, les portes des étoiles ont permis d'accélérer le développement des peuples n'ayant pas forcément la capacité de faire des voyages interstellaires. Les portes des étoiles tendent à permettre un rééquilibrage technologique entre des civilisations à différents niveaux de développement, sous réserve qu'ils comprennent comment les utiliser.

En premier lieu, dans la Voie lactée, les Goa'ulds ont utilisé les portes des étoiles après avoir parasité les Unas puis les Humains pour accumuler des connaissances grâce à leur mémoire génétique.

Les Humains sont moins solides que les Unas, mais plus facilement « réparables » par les Goa'ulds, grâce à leurs connaissances technologiques. Ces derniers ont donc utilisé leurs vaisseaux pour disséminer l'espèce humaine sur de nombreuses planètes qu'ils contrôlent afin de leur servir d'hôtes, de guerriers Jaffa et de main-d'œuvre servile.

Inversement, ce réseau de portes a permis, notamment aux habitants de la Terre technologiquement inférieurs dans certains domaines à d'autres civilisations, d'acquérir des technologies avancées. Il leur a également permis de trouver des alliés dans leur lutte contre les Goa'ulds, et de mener des missions offensives contre leurs positions.

Par ailleurs, dans la galaxie de Pégase, où se trouve la cité d'Atlantis, de nombreuses portes sont en orbite au lieu d'être à la surface des planètes. Elles nécessitent donc la maîtrise de la technologie des vols spatiaux pour être utilisées.

Modèles connus[modifier | modifier le code]

Modèles classiques[modifier | modifier le code]

Modèle de la Voie lactée[modifier | modifier le code]

Porte de la Voie lactée

Conçu et diffusé par les Anciens dans la Voie lactée — bien qu'il soit également présent dans la galaxie d'Ida[8] —, ce modèle de porte a probablement été inventé par l'Ancien Amélius[N 5].

Modèle de la galaxie de Pégase[modifier | modifier le code]

Porte de la galaxie de Pégase

Ce type de porte des étoiles, modèle plus récent construit par les Anciens, équipe de nombreuses planètes de la galaxie de Pégase. Sa particularité principale est de ne plus posséder d'anneau rotatif. Il n'est donc a priori plus possible de manœuvrer manuellement ce type de porte des étoiles. La rotation de l'anneau est symbolisée par des lumières clignotantes. Ce réseau de portes ne dispose que de 36 symboles, sans doute dû au fait que la galaxie de Pégase est plus petite que la Voie lactée. Certaines portes se trouvent en orbite autour des planètes plutôt qu'à leur surface.

Parmi ces portes, l'une est particulière : celle qui équipe la cité d’Atlantis. Équipée d'un cristal de contrôle spécial, elle est la seule de la galaxie de Pégase à pouvoir ouvrir un vortex vers une autre galaxie, et donc à pouvoir joindre la Terre.

La porte d’Atlantis possède également un champ de force qui sert d'iris, appelé « bouclier » par le personnel de la cité.

Note : Certaines portes spatiales ne possèdent que 8 chevrons. Il est probable qu'il s'agisse d'un défaut visuel plutôt que d'un vrai modèle à 8 chevrons.

Modèle de type Destinée[modifier | modifier le code]

Porte du Destinée

Ce modèle construit par les Anciens se trouve à bord du Destinée et sur les planètes visitées par les nombreux vaisseaux automatiques le précédent. Ces derniers sont chargés de fabriquer des portes et de les disséminer sur les planètes habitables, puis de renvoyer des informations sur les différentes ressources disponibles, permettant ainsi de planifier la trajectoire du Destinée. Les portes de ce type possèdent en mémoire l'adresse des portes qui sont à leur portée, index consultable à l'aide d'un DHD portatif qui est mis à jour quelques minutes après l'arrivée sur la planète.

Ce modèle diffère en plusieurs points de ceux de la Voie lactée et de Pégase. Cette porte n'est constituée que d'un seul anneau tournant et est posée sur un socle. Celui-ci sert de rampe d'accès lorsque la porte est activée et doit renfermer l'appareillage nécessaire à la rotation de l'anneau ainsi que la source d'énergie pour l'activation. Ensuite, ce modèle n'a aucun DHD à proximité, à l'exception de la porte à bord du Destinée, ce qui oblige les voyageurs à emporter un DHD portatif disponible sur le vaisseau. Aussi, les portes du projet Destinée ont une portée très limitée (quelques milliers d'années lumières seulement contre une portée galactique pour les modèles plus récents), ce qui oblige les voyageurs à passer par plusieurs planètes intermédiaires pour se rendre à la destination voulue. Ce modèle de porte est de couleur brunâtre et l'horizon des évènements est argenté plutôt que bleu. Il possède, tout comme celui de la galaxie de Pégase, 36 symboles.

La porte du Destinée n'est accessible de la Voie lactée que par l'utilisation du neuvième chevron, concept développé dans la série Stargate Universe.

Modèles spéciaux[modifier | modifier le code]

Superportes des Oris[modifier | modifier le code]

Les Oris tentent de conquérir la Voie lactée depuis leur galaxie. Ils ont construit dans la Voie lactée deux portes de très grande taille[N 6] pour y faire passer une flotte de vaisseaux spatiaux[9],[10]. Ces portes sont constituées d'une chaîne d'éléments interconnectés flottant dans l'espace. Les éléments de la superporte sont envoyés depuis la galaxie des Oris à travers une porte des étoiles normale. Les connexions entre les éléments constitutifs d'une superporte sont suffisamment fortes pour résister aux tirs combinés d'une flotte de Ha'tak, les vaisseaux-mères Goa'uld.

La taille de ces portes et la distance à parcourir entre les deux galaxies sont telles que ces superportes nécessitent pour leur alimentation en énergie une micro-singularité, ou trou noir, obtenue en comprimant une planète à l'aide d'un champ de force jusqu'à atteindre la masse critique. Le trou noir permet également de maintenir le vortex ouvert plus de 38 minutes. Ces portes ne peuvent être activées qu'à partir d'une autre galaxie[11].

Il est également possible que les Oris aient développé leur propre porte des étoiles. En effet, le premier prêcheur qui a traversé la porte vers la Voie lactée venait de la galaxie des Oris. Il est donc fort probable que les Oris aient leur modèle de porte des étoiles.

Porte d'Orlin[modifier | modifier le code]

Orlin, un Ancien ayant fait son ascension, a été exilé sur une planète inhabitée pour avoir enfreint la loi de non-intervention dans la vie des « non-élevés », avant de trouver refuge sur Terre. Dans la cave du capitaine Carter, il construit une petite porte des étoiles à usage unique avec des fournitures achetées par Internet, notamment du titane, du câble, des condensateurs industriels et un grille-pain[12]. Cette porte a été détruite lors de son usage par Orlin, rendant impossible l'analyse de son fonctionnement par les terriens.

Porte tollane[modifier | modifier le code]

Les Tollans sont suffisamment avancés technologiquement pour savoir construire des portes des étoiles. Après avoir fui leur planète originelle[13], ils ont trouvé refuge sur une autre planète non équipée d'une porte des étoiles par les Anciens. Ils ont donc construit leur propre porte[14],[15]. Celle-ci ne possède pas de partie mobile. Elle possède cependant 7 chevrons lumineux de forme rectangulaires et de couleur blancs[16]. On suppose que la porte fut détruite lors de l'attaque de la planète par les Goa'uld.

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

Principe[modifier | modifier le code]

Le fonctionnement apparent d'une porte des étoiles n'est pas sans rappeler les vieux téléphones à cadran rotatif où les numéros étaient disposés en cercle. Les portes des étoiles sont fabriquées en naqahdah, un matériau inconnu sur Terre[17], extrêmement résistant et supraconducteur même à des températures extrêmes. Les portes des étoiles sont donc quasiment indestructibles.

La principale utilisation d'une porte des étoiles est de voyager très rapidement d'un endroit à un autre de la galaxie en utilisant un tunnel hyperspatial vers une autre porte des étoiles à condition que celle-ci se trouve sur une planète ou son orbite. Ce transfert est possible en décomposant la matière constituant le voyageur au niveau subatomique et en envoyant le flux de matière à travers le vortex créé.

La manipulation de l'anneau rotatif et des chevrons n'est pas obligatoire pour ouvrir une porte des étoiles. En utilisant un appareil de commande, il est possible d'ouvrir une porte très rapidement. Une telle « télécommande » est normalement disponible à côté de chaque porte des étoiles et est surnommée par les personnages de la série un DHD. « DHD » vient de l'anglais « Dial Home Device », c’est-à-dire « appareil pour téléphoner à la maison » (on notera l'analogie avec la célèbre réplique du film E.T. « E.T. téléphone maison » pour indiquer le désir de retourner chez soi).

Alimentation[modifier | modifier le code]

Fonctionnement de base[modifier | modifier le code]

Créer une distorsion de l'espace nécessite une énergie assez importante. Pour ouvrir un vortex, la porte des étoiles accumule tout d'abord de l'énergie dans le naqahdah la composant qui peut stocker de l'énergie comme une batterie.

L'énergie ambiante n'étant pas suffisante pour charger cette batterie dans un temps raisonnable (à l'inverse d'appareils plus petits comme la lance Goa'uld), la porte doit être alimentée en énergie avant une ouverture de vortex. Généralement, c'est le DHD qui sert d'accumulateur d'appoint pour charger la porte des étoiles. En l'absence de DHD, la porte doit être alimentée par un autre moyen. L'interface d'alimentation en énergie de la porte n'est pas complexe : un simple contact physique suffit, car l'alliage de la porte est supraconducteur.

Mis à part le DHD, les sources d'énergie parfois utilisées sont :

  • l'électricité, par l'intermédiaire d'anneaux supraconducteurs (au SGC) ;
  • la foudre[2] ;
  • la fusion froide[18] ;
  • deux batteries de camions (cette source se révèle être une incohérence, au vu des autres sources d'énergie utilisées)[19] ;
  • des êtres énergétiques[7] ;
  • l'énergie d'un trou noir[11] ;
  • l'énergie générée par une bombe Mark 9 modifiée pouvant engager le processus d'activation[11] ;
  • un réacteur à naqahdah ;
  • un E2PZ.

Adresse à 8 chevrons[modifier | modifier le code]

Lorsque le 8e chevron est utilisé pour appeler une autre galaxie, la dépense énergétique augmente : un DHD ne suffit plus, une source supplémentaire doit être utilisée. Les quatre exemples connus sont :

  • un générateur d'appoint construit par Jack O'Neill sous l'influence des Anciens[8] ;
  • un E2PZ[20],[21] ;
  • la proximité d'un trou noir.
  • une multitude d’êtres énergétiques sur une planète de la galaxie Pégase[22].

Il est également possible d’utiliser des sources d’énergie moins puissantes (par exemple des générateurs à naqahdah) pour composer une adresse à 8 chevrons, mais avec un vortex qui ne restera ouvert qu’un très court instant. C’est insuffisant pour un transfert d’objet ou de personne, mais cela permet en revanche d’envoyer un message et des données par ondes radio en utilisant une compression efficace[21].

Adresse à 9 chevrons[modifier | modifier le code]

L'utilisation du 9e chevron nécessite une alimentation énergétique bien plus importante encore qu'un E2PZ, car il s'agit d'appeler une porte bien plus éloignée dans l'univers. La seule façon connue et réellement utilisable pour l'instant est de brancher une porte directement sur le noyau d'une planète de type Icare, noyau composé exclusivement de naquadria. Cependant, dans les deux cas où l'expérience a été menée, et bien qu’un vortex stable fut créé à chaque fois, la planète a ensuite explosé[23],[24]. Une troisième tentative est envisagée sur une troisième planète de type Icare. Mais celle-ci étant habitée, ce projet est mis en suspens[25].

Une autre méthode existe en théorie pour activer ce 9e chevron. Elle consiste à utiliser les collecteurs du Destinée quand ce dernier se réapprovisionne en énergie dans une étoile, et à rediriger cette énergie vers la porte afin de bénéficier de « la puissance d’une étoile » pour ouvrir un vortex vers la Terre. Cette technique pourrait ensuite être utilisée avec un vaisseau terrien, pour contacter le Destinée depuis notre galaxie. Mais lors de la première tentative de cette méthode, le processus faillit mener à la destruction du vaisseau[26]. Lors d’une deuxième tentative, un vortex vers la Terre put être établi. Mais celui-ci s’avéra trop instable, une anomalie temporelle fut créée à la suite de l’interférence d’une éruption solaire, et enfin le processus induisit une surcharge dans les systèmes du Destinée[27].

Enfin, une troisième possibilité s’est offerte à l’infortuné équipage du Destinée quand fut découvert un vaisseau éclaireur de conception proche : en combinant les réserves d’énergie des deux vaisseaux, cela aurait fourni suffisamment de puissance pour entrer l’adresse à 9 chevrons. Mais des extraterrestres firent échouer ce plan[28], puis plus tard ce vaisseau éclaireur fut détruit[29].

Maintien du vortex[modifier | modifier le code]

Une fois le vortex établi, la porte doit être constamment alimentée le temps de la connexion. Dans tous les cas, au-delà de 38 minutes environ, la consommation devient telle qu'il est impossible de garder le passage ouvert, à moins de disposer d'une source d'énergie beaucoup plus importante, tel que :

  • un trou noir[30],[9] ;
  • une multitude d'êtres énergétiques[7] ;
  • un apport constant d'énergie[31] ;
  • une quantité illimitée d'E2PZ (extracteur de potentiel du point zéro)[32].

Sélection de la destination[modifier | modifier le code]

Explication du système d'adresse

Pour voyager entre deux planètes, chacune d'elles doit posséder une porte des étoiles en état de fonctionner. Les coordonnées d'une autre porte sont entrées dans la porte de départ, puis un « vortex » spatio-temporel se forme entre les deux portes. Le vortex reste actif tant que de la matière ou des ondes électromagnétiques le traversent, mais ne peut pas dans des conditions normales rester activé plus de 38 minutes.

Les corps physiques ne peuvent voyager dans le vortex que dans un seul sens (appelé dans la réalité trou de ver de Reissner-Nordstrøm ou Kerr-Newman, franchissable, mais dans un seul sens), sous peine de désintégration[N 7]. Pour voyager en sens inverse, il est nécessaire de fermer le vortex puis de le rouvrir depuis l'autre porte.

Certaines ondes électromagnétiques comme les ondes radio peuvent circuler dans les deux sens. Les protagonistes sont donc capables de discuter par radio entre deux portes reliées par un vortex. En revanche, les ondes électromagnétiques appartenant au spectre de la lumière visible ne traversent pas la porte, d'où le fait qu'elle soit opaque de part et d'autre du vortex.

Interface graphique du DHD « artisanal » de la terre pour la série.

Un DHD permet normalement d'entrer les coordonnées d'une porte à atteindre. Sept symboles constituent l'adresse d'une destination : les six premiers chevrons représentent des points dans l'espace (des constellations) qui, reliés deux à deux, forment trois droites qui se coupent en un même point dans l'espace où se situe la porte d'arrivée et le septième est le point d'origine. Dans la Voie lactée, l'anneau central entre en rotation pour aligner les chevrons de la porte avec les différents symboles de l'adresse. Un bouton rouge central de validation provoque ensuite la formation du vortex. Si le pupitre de contrôle n'existe pas ou est endommagé, la porte peut être manipulée manuellement pour faire tourner l'anneau. En l'absence d'un DHD, le SGC utilise quatre moteurs pour faire tourner l'anneau de sélection à partir d'un ordinateur de la salle de contrôle. Walter Harriman en est l'opérateur la plupart du temps.

Si la porte d'arrivée n'est pas joignable pour une raison quelconque, comme sa destruction ou l'obstruction du passage, le septième et dernier chevron ne s'enclenche pas, et tous les autres se désactivent immédiatement[3].

La porte peut également être télécommandée grâce à un appareil compatible, comme le tableau de commande à distance des Puddle Jumper, mais cela nécessite une technologie avancée que ne possèdent que certaines races comme les Nox.

Considérons :

1- Les chevrons sont à usage unique sur une combinaison, ils n'apparaissent pas 2 fois dans une adresse. La combinaison se fait donc sur 6 chevrons uniques puisque :

2- le 7e chevron est toujours le même sur la planète de départ (point d'origine). Le 7e chevron ne fait donc pas parti du stock utilisable pour une adresse.

Donc, 37 chevrons sur 38 sont disponibles pour une adresses.

Sur une adresse à sept chevrons, le nombre de possibilités pour une porte de la voie lactée et pour une origine donnée s'élève à

Ou

soit 2 324 784 possibilités[N 8], mais cela ne correspond pas à chaque fois à une porte loin de là. Il est donc normal que quelqu'un ne sachant pas quelle adresse entrer ait peu de chance de trouver une adresse valide. Cela est malgré tout arrivé par pur hasard[2].

Si on considère les 38 chevrons et les 7 symboles sans exclusion alors les combinaisons totales seraient de :

soit : 63 606 090 240 combinaisons.

Ce qui est improbable car il n'a jamais été vu une adresse répétant le même symbole dans la séquence dans la série SG-1. De plus, dans la Voie Lactée, le contingent de planète est estimé à 100 milliards. Ça voudrait dire que quasiment 6 planètes sur 10 seraient telluriques et équipées.

Une adresse à huit chevrons sert à se connecter à un réseau de portes d'une autre galaxie, et le symbole supplémentaire (qui est en avant-dernier) agit comme un indicatif de zone, car l'adresse se termine toujours par le point d'origine d'où le voyageur part. Il en est notamment fait usage pour aller dans la galaxie d'Ida où vit la civilisation Asgarde[8].

Le neuvième chevron servait, selon certaines rumeurs, à voyager dans le temps voire à changer d'amas. Mais la troisième série, Stargate Universe nous a apporté la réponse : il sert à contacter un vaisseau d'exploration Ancien, le Destinée[33]. La porte du Destinée comporte, de plus, un dixième chevron, situé au sol face à l'horizon des évènements, dont on ignore l'utilité[34].

Liste des symboles des portes[modifier | modifier le code]

Le vortex[modifier | modifier le code]

Le vortex est la manifestation physique d'un trou de ver. Il permet de relier deux points de l'espace distants de plusieurs milliers, millions ou milliards d'années-lumière en rapprochant ces deux points grâce à une distorsion de l'espace-temps.

L'ouverture du vortex se fait en déchirant l'espace-temps, puis en stabilisant et en agrandissant la déchirure pour créer un tunnel stable. C'est pour cela que l'ouverture de la porte produit un effet appelé « kawoosh » qui désintègre tout sur son passage dans une zone de quelques mètres en face de la porte[18]. Il est possible de supprimer l'effet kawoosh, soit en programmant plus finement le fonctionnement de la porte des étoiles, soit en utilisant un iris physique ou énergétique, comme le font les Nox[35] ou les races ayant une technologie suffisamment évoluée[19].

Le kawoosh présente l'utilité de nettoyer tout obstacle devant la porte des étoiles, mais pas à l'intérieur de celle-ci.

L'horizon des évènements[modifier | modifier le code]

Le vortex, se situant dans le subespace, est naturellement invisible, sauf dans sa forme instable du départ. L'effet de miroitement que l'on voit lorsqu'une porte est ouverte est donc artificiel. C'est l'Horizon des évènements. C'est une sorte de champ de force paramétrable très finement. Il possède les fonctions suivantes :

  • Il mesure la pression et oppose une force contraire pour empêcher les courants d'air entre deux portes. En effet, il suffirait que la pression atmosphérique soit différente entre l'entrée et la sortie pour que les masses d'air se mettent en mouvement. Ceci explique également qu'une porte ouverte sous l'eau ne transvase pas d'eau de l'autre côté du vortex[7] (en revanche la lave, plus dense, peut le traverser[36]). Cet ajustement de pression se fait en temps réel, ce qui explique le miroitement.
  • Grâce à cette mesure de pression, l'horizon des évènements est capable de détecter la matière solide plus dense que la pression ambiante, et de mesurer si un objet est totalement entré dans le vortex ou non. Il désintègre cette matière au fur et à mesure de son entrée et la stocke dans une mémoire temporaire jusqu'à ce que l'objet soit totalement entré. L'objet est alors transféré vers l'autre porte[3].
  • Quand un objet touche l'horizon des évènements, celui-ci génère une légère force d'aspiration au cas où un objet n'aurait pas assez d'élan pour pénétrer entièrement de lui-même. Ceci explique l'effet « collant » de l'horizon des évènements quand un objet partiellement entré tente de se retirer[37],[N 9].
  • Il génère une stabilisation horizontale des objets en cours de passage pour éviter que ceux-ci ne tombent au sol une fois partiellement désintégrés. Cet effet, cumulé au précédent, explique par exemple qu'un objet entré dans le vortex se place à l'horizontale et n'ait pas besoin d'être maintenu pour ne pas tomber[N 9].
  • Il reconstitue à la sortie les atomes, et applique une légère force vers l'extérieur pour éviter qu'un objet ne revienne en arrière par accident. Pour que les atomes puissent être reconstitués, il faut qu'il y ait un espace suffisant à la sortie. Sinon, la reconstitution échoue et l'objet (ou la personne) est détruit. C'est sur ce principe que fonctionne l'iris. Cependant, l'énergie n'est pas perdue et peut causer quelques problèmes[31],[1]. De même, les ondes radio, les forces gravitationnelles d'un trou noir[30] et les projections holographiques peuvent traverser l'iris terrestre[31].

L'iris[modifier | modifier le code]

Une porte peut être protégée par un iris pour empêcher la plupart des attaques. La porte de la Terre fut la première de la Voie lactée à en posséder un, en titane[4] positionné à 3 micromètres de l'horizon[37],[17]. L'idée fut ensuite reprise par certains Goa'ulds comme Anubis, sous forme d'un champ de force. Cependant l'idée n'était pas nouvelle, la porte d'Atlantis, dans la galaxie de Pégase, possédant également un champ de force mis en place par les Anciens il y a 10 000 ans pour se protéger des Wraiths.

Unité de calcul[modifier | modifier le code]

Toutes les portes des étoiles possèdent une unité de calcul appelé Dial-Home Device (DHD), sorte d'ordinateur autonome contrôlant les différents systèmes composant la porte.

Le DHD peut empêcher une action qui causerait des dégâts sur les systèmes de la porte, comme annuler la composition d'une adresse nécessitant plus d'énergie que disponible[8], ou peut gérer la régulation de puissance d'entrée de la porte et éviter ainsi une surcharge fatale au dispositif, et peut même permettre l'interprétation des codes d'erreur envoyés par la porte d'arrivée avant l'établissement du vortex, pour parer aux éventuelles pannes causées par l'activation (porte enterrée, inaccessible, désactivée, en mouvement…)[38].

Le fait que le SGC ne possède pas de DHD « authentique » a causé de sérieux problèmes et de nombreuses pannes (voir Dysfonctionnements).

La mémoire interne[modifier | modifier le code]

La porte possède une mémoire atomique (ou mémoire tampon) pour stocker les atomes des objets en cours de passage à travers l'horizon des évènements. Une fois que l'objet est entièrement désintégré, les atomes sont envoyés vers l'autre porte. Celle-ci stocke à son tour les atomes qu'elle reçoit dans sa mémoire temporaire. Une fois que l'objet est entièrement arrivé, il est reconstitué par l'horizon des évènements de la porte d'arrivée. Ceci explique par exemple qu'un bras que l'on rentre dans la porte ne ressorte pas immédiatement de l'autre côté : les objets ne traversent que lorsqu'ils sont entièrement entrés. Ceci permet également de sortir un objet partiellement entré dans la porte.

Si, par accident, la porte d'arrivée se ferme avant que l'objet n'ait été reconstitué, la mémoire interne conserve les informations pendant un certain temps ou jusqu'à une nouvelle ouverture de la porte (auquel cas la mémoire est effacée). Il est possible de réactiver uniquement l'horizon des évènements sans ouvrir de vortex pour reconstituer les objets encore en mémoire. Teal'c s'est une fois retrouvé coincé à l'intérieur de la mémoire de la porte[39].

Communication inter-portes[modifier | modifier le code]

Pour se stabiliser, le vortex doit se rattacher à une autre porte des étoiles. Il est donc indispensable de connaître la position dans l'espace de la porte que l'on souhaite atteindre. Comme les planètes et les étoiles bougent au fil du temps, les portes doivent périodiquement remettre à jour les coordonnées réelles des autres portes des étoiles. Pour cela, les portes communiquent entre elles pour des mises à jour logicielles[40],[41] ou de coordonnées[42]. Le DHD semble être responsable de certaines de ces communications. Ce phénomène est appelé « mise à jour corrélative ».

L'absence de DHD connecté à la porte de la Terre justifie le fait que seules les planètes les plus proches et donc ayant le moins bougé en 2000 ans (Abydos et Chulak par exemple) aient été joignables dans un premier temps, et avec un voyage plutôt mouvementé (vitesse élevée et température ressentie glaciale à l'arrivée). Un système de correction des coordonnées a ensuite été ajouté au DHD « artisanal » de la Terre pour corriger ces problèmes. Toutefois, le programme de correction n'est pas toujours suivi par le SGC, ce qui entraîne plusieurs dysfonctionnements (voir « Déséquilibrage du noyau d'une étoile »).

Fonctionnements non prévus à la conception[modifier | modifier le code]

Voyage dans le temps
Lorsque le vortex entre deux portes passe près d'une étoile pendant une éruption solaire, les voyageurs sont renvoyés à leur point de départ, mais à une époque différente (dans le passé ou dans le futur)[19],[43]. En connaissant le moment exact d'une éruption et en ayant les bonnes coordonnées, il est possible de voyager dans le temps de façon très précise[44],[43]. L'étendue du réseau de portes, et donc du nombre de soleils, permet en théorie de voyager régulièrement dans le temps si un réseau de sondes de détection d'éruptions est couplé à un puissant ordinateur[45].
Déséquilibrage du noyau d'une étoile
Si le vortex est mal isolé, il peut affecter les endroits par où il passe. Les portes comportent une sécurité détectant ce genre de problème et envoient un code d'erreur, mais comme la porte terrestre n'utilise pas de DHD, une multitude de codes d'erreur ne sont pas traités par le programme d'activation (conçu en partie par Samantha Carter). De ce fait, SG-1 faillit détruire une étoile (et ses planètes)[46] en activant le vortex qui passa en plein milieu, ce qui n'aurait pas pu arriver sans ce problème.
Augmentation de la portée d'un signal
Comme les ondes peuvent passer au travers de la porte, il est possible de transférer tout un panel de signaux sur une autre planète ou sur toutes les planètes en même temps à l'aide d'une macrocommande écrite par Ba'al[47].

Dysfonctionnements[modifier | modifier le code]

Non-fermeture du vortex
Le vortex se ferme normalement automatiquement au bout de quelques secondes s'il ne reçoit plus de matière ou de signaux en continu. Si jamais un quelconque élément comme une onde radio passe à travers la porte et la maintient ouverte, elle se refermera quand même automatiquement au bout de 38 minutes 34 secondes maximum, selon la loi des vortex établie par Samantha Carter.
Si le temps s'écoule plus lentement d'un côté de la porte, c'est cette durée qui prévaut. Lors de l'ouverture d'un vortex vers une porte située près d'un trou noir, il n'est alors plus possible de fermer le vortex[30].
Fermeture prématurée du vortex
Dans un épisode, le crash d'un vaisseau spatial sur un DHD ferme le vortex avant que Teal'c n'ait pu se rematérialiser de l'autre côté, ceci parce que la porte d'arrivée — celle du SGC — ne disposait pas d'un panneau de commande des Anciens ; en effet, dans ce genre de situation, le second DHD est censé prendre en charge le contrôle de la porte pour réassembler tous les voyageurs en cours de transfert[5].
Il est également possible de fermer une porte des étoiles que l'on n'arrive pas à déconnecter normalement au moyen d'une puissante explosion dirigée vers le vortex. Celui-ci se connectera alors automatiquement à la porte la plus proche et pourra être interrompu normalement[30],[5].
Déplacement du point d'arrivée
Une forte surcharge de la porte peut, au lieu de fermer le vortex, le faire sauter vers une autre porte d'arrivée si celle-ci est proche. C'est ce fait qui a permis la découverte de la deuxième porte terrienne[5].
Perturbations entre portes proches
Si deux portes sont trop proches, des perturbations se produisent lors d'une tentative d'établissement de vortex. Il s'ensuit de fortes vibrations des portes, susceptibles d'être détectées par un sismographe. C'est ainsi que fut localisée la deuxième porte terrienne[5]. Avant sa découverte, la porte du SGC était équipée d'amortisseurs pour compenser ce désagrément.
Quand deux portes de la Voie lactée ont les mêmes coordonnées, une avec DHD et une sans, celle possédant un DHD est prioritaire[7]. Seule l'activation et la désactivation du DHD russe à des heures précises a permis de ne pas perturber l'activité de la porte, du coup secondaire, du SGC.
Quand une porte de la Voie lactée et une porte de la galaxie de Pégase ont les mêmes coordonnées, celle de Pégase, plus récente, est prioritaire sans mise à jour logicielle spécifique, bloquant complètement l'utilisation de l'autre porte, aussi bien en source qu'en destination[48].
Virus informatique
Contrôlée par un programme, la porte des étoiles peut être infectée par un virus modifiant son fonctionnement[40]. La destination finale peut donc être altérée.
Éjections depuis l'horizon
Ce dysfonctionnement n'a eu lieu que lors des connexions à neuf chevrons. Il semblerait que la cause en soit le vortex, alors établi sur des milliards d'années-lumière. Au lieu d'être rematérialisés et de passer la porte en douceur, les voyageurs sont projetés violemment à plusieurs mètres devant la porte (le colonel Young, qui fut déjà initialement projeté violemment contre l'horizon par l'onde de choc d'une détonation, fut projeté à travers toute la salle d'embarquement du Destinée[23], il fut victime d'un traumatisme crânien, de plusieurs fractures aux côtes, et de multiples hématomes[49]).

Base scientifique[modifier | modifier le code]

Le fonctionnement de la porte des étoiles malgré la recherche de l'effet le plus plausible par les scénaristes n'est pas exempt de quelques incohérences[50] :

  • Système de coordonnées : chaque planète est appelée par six coordonnées qui forment trois droites et qui se coupent en un même point. Or deux droites suffisent pour définir un point d'intersection dans l'espace. On suppose que la troisième droite sert à confirmer la destination.
  • Constellations : tous les symboles des portes sont représentés d'un point de vue de la Terre ; or, lorsqu'on se déplace à plusieurs milliers d'années-lumière, toutes les étoiles visibles dans le ciel ont changé de place et donc leur représentation sur la porte ne correspond plus à rien de tangible. De plus, certaines étoiles sont masquées par toutes sortes de nuages de poussières et autres nébuleuses : des points seraient manquants, en particulier pour une porte située de l'autre côté de la galaxie. D'après Samantha Carter, « seule une infime partie des étoiles visibles dans le ciel est dotée d'une porte des étoiles ».
Représentation schématique de ce que ferait une porte

Le principe de la porte des étoiles est, en théorie, exécutable dans la réalité. C'est un phénomène scientifique déjà prédit par Einstein[réf. nécessaire], et n'entrant pas en conflit avec la théorie des cordes. Une véritable porte se baserait sur la distorsion de l'espace-temps pour permettre des voyages dans tout l'univers notamment via un trou de ver de Reissner-Nordström, mais la gravité nécessaire pour former ces trous de ver détruirait tout voyageur intergalactique[51],[52]. Dans Stargate, ce problème est contourné par la décomposition de tout objet entrant dans la porte au niveau subatomique avant son passage par le trou de ver et sa reconstruction à l'arrivée. Toutes ces recherches seront difficiles voire impossible à mener à terme en l'absence de théorie unifiée de la physique.

Accessoires et effets spéciaux[modifier | modifier le code]

Pour le premier épisode de Stargate SG-1, la production réutilisa des éléments de la « porte » qui avait servi pour les décors du film deux ans plus tôt et elle en fabriqua une seconde[53]. Elles sont en acier et en fibre de verre et ont un diamètre de 6,7 m. La première porte, celle issue du film, sert pour les décors extérieurs, alors que la seconde est totalement automatisée et est capable de faire tourner l'anneau des adresses, mû par un moteur de huit chevaux, et d'actionner ses chevrons sur demande. L'ordinateur qui contrôle la porte peut démarrer et stopper la rotation de l'anneau des adresses de manière rapide et précise grâce à des capteurs laser situés sur les sept chevrons du haut[53].

Tout ce système rend la porte intransportable ce qui explique qu'elle était donc cantonnée aux studios de Vancouver qui abritaient le décor du SGC. La seconde porte est moins élaborée car elle ne peut pas faire tourner son anneau des adresses seule ni actionner ses chevrons. Elle est utilisée pour les scènes en extérieur.

Outre ces deux portes « véritables », il existe de nombreuses autres portes qui ne sont en fait qu'en deux dimensions afin de pouvoir les transporter plus facilement sur les différents lieux de tournage ; elles sont alors filmées uniquement de face afin de maintenir l'illusion.

Si une prise de vue implique un mouvement de l'iris (ouverture ou fermeture en général), il est ajouté en post-production car la mécanique qu'il met en œuvre serait extrêmement complexe à reproduire dans la réalité. En revanche, si une vue montre l'iris fermé, celui-ci est emboité dans la porte à la manière d'un couvercle.

Les effets spéciaux des séries Stargate SG-1 et Stargate Atlantis sont produits par le studio Rainmaker Entertainment, mais certaines scènes ont été produites en interne[N 10]. Pour réduire les coûts, l'ouverture et la fermeture de la porte sont le plus souvent suggérées via un effet sonore suivi d'effets lumineux se rapprochant d'une surface d'eau éclairée. Cela correspond effectivement à l'apparence du vortex stable. Cet effet lumineux est obtenu grâce à une très grande feuille d'aluminium[54].

La porte en elle-même est presque toujours filmée sur un fond uni afin de faciliter l'incrustation des effets spéciaux lors du passage d'un personnage au travers de la porte, par exemple. Occasionnellement, il arrive que la porte soit entièrement générée par ordinateur, notamment quand elle se déplace ou que son installation sur place est impossible, ou à un prix exorbitant[55].

Dans d'autres œuvres[modifier | modifier le code]

Exposition d'une porte des étoiles à la Japan Expo 2008

Le principe d'une porte permettant de passer rapidement d'un endroit à un autre n'est pas nouveau dans la science-fiction (portes spatiales dans Buck Rogers, portails iconiens dans Star Trek, Babylon 5, The Expanse, etc.), mais c'est dans Stargate que le concept a été le plus développé.

Depuis[réf. nécessaire], l'idée a été reprise dans de nombreux ouvrages de science-fiction et même de science fantasy. Dans de nombreux jeux vidéo (Outcast, Dofus, un mods de Garry's Mod, World of Warcraft, Wakfu, des mods de Minecraft, un plugin de Minecraft, Eve Online), des équivalents de la porte des étoiles sont présents, et ils sont souvent très proche de ceux de Stargate : debout sur un monticule, décorés de symboles tout autour… Seul le nom change : « zaap », par exemple, dans Dofus.

Les portes de ce genre permettent souvent d'accélérer le déroulement du jeu, en permettant au joueur de se déplacer rapidement, sans avoir à utiliser de moyen de transport. Les portes sont fréquemment présentées comme ayant été construites « il y a très longtemps » par des « aliens très puissants » ou des « mages très puissants » ayant disparu et ne nécessitent pas d'entretien ou d'infrastructures (Iconiens dans Star Trek, Eliatropes pour les portails Zaap de Dofus et Wakfu)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les trous de vers, ou wormholes en anglais, sont aussi appelés « vortex » dans la version française des séries télévisées.
  2. Voir la Chronologie de Stargate (1928)
  3. Cependant il existe une ligne temporelle alternative dans Stargate : Continuum où le bateau est attaqué par Ba'al en voyageant dans le temps à travers la porte et échoue en Arctique
  4. D'après le premier épisode de Stargate SG-1 qui situe l'action 1 an avant
  5. On aperçoit Amélius dans L'Arche de vérité, où il possède dans ses cahiers un dessin de la porte des étoiles.
  6. Entre 300 et 400 m de diamètre pour la première et 1 000 et 1 100 m pour la seconde.
  7. Dans SG-1 3x17 : La Pluie de feu, un MALP retombe dans le vortex qu'il vient de traverser car la porte est couchée, et il est détruit.
  8. Dans cette formule, n est le nombre total de chevrons de la porte, auquel on enlève le chevron origine, et k est le nombre de chevrons nécessaires à la composition de l'adresse, auquel on enlève celui de l'origine.
  9. a et b Dans SG-1 2x18 : La Colère des dieux le brancard avec le corps d'Apophis continue sa rentrée sans tomber après avoir été lâché
  10. La scène de bataille dans l'épisode SG-1 9x20 La Première vague notamment a été produite en interne. (en) « Interview de Brad Wright », Gateworld, (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c SG-1 6x02 : Rédemption (2/2)
  2. a b c et d SG-1 1x11 : Le Supplice de Tantale
  3. a b et c Dans Stargate, la porte des étoiles et dans de nombreux autres épisodes
  4. a et b SG-1 1x01 : Enfants des dieux
  5. a b c d et e SG-1 1x18 : Portés disparus
  6. SG-1 3x22 : Némésis
  7. a b c d et e SG-1 4x07 : Eaux Troubles
  8. a b c et d SG-1 2x15 : La Cinquième Race
  9. a et b SG-1 9x06 : Le Piège
  10. SG-1 9x20 : La Première vague
  11. a b et c SG-1 10x03 : Chassé-Croisé
  12. SG-1 5x03 : Ascension
  13. SG-1 1x16 : Le Procès
  14. SG-1 3x15 : Simulation
  15. SG-1 5x09 : Traquenard
  16. " 3X15, (Simulation; (Pretense))"
  17. a et b (en) « Tech », Syfy (consulté le )
  18. a et b SG-1 2x03 : Perpétuité
  19. a b et c SG-1 2x21 : 1969
  20. Atlantis 1x01 : Une nouvelle ère
  21. a et b Atlantis 1x17 : Derniers Messages
  22. Atlantis 1x09 : Retour sur Terre
  23. a et b SGU saison 1 épisode 1
  24. SGU saison 1 épisode 19.
  25. SGU saison 2 épisode 15
  26. SGU saison 1 épisode 7
  27. SGU saison 2 épisode 12
  28. SGU saison 2 épisode 3
  29. SGU saison 2 épisode 11
  30. a b c et d SG-1 2x16 : Une question de temps
  31. a b et c SG-1 6x01 : Rédemption (1/2)
  32. Atlantis 3x20 : Nom de code : Horizon
  33. (en) Darren Sumner, « Confirmation sur Gateworld », Gateworld, (consulté le )
  34. Stargate-fusion : Technologies Stargate Universe : Porte des Etoiles
  35. SG-1 1x08 : Les Nox
  36. Atlantis 2x19 : Inferno
  37. a et b SG-1 1x03 : L'Ennemi intérieur
  38. SG-1 3x17 : La Pluie de feu
  39. SG-1 5x14 : 48 heures
  40. a et b SG-1 7x09 : Le Vengeur
  41. SG-1 8x18 : Pour la vie
  42. SG-1 9x16 : Hors Limite
  43. a et b Atlantis 4x20 : Le Dernier Homme
  44. SG-1 4x16 : 2010
  45. Stargate : Continuum
  46. SG-1 5x05 : Mission Soleil Rouge
  47. SG-1 8x17 : La Dernière Chance
  48. SGA 5x20 : Enemy at the gate
  49. SGU saison 1 épisode 3
  50. (fr) David J. ZINN, « Article de zététique sur le système de coordonnées de la porte des étoiles », Universite de Nice Sophia Antipolis, (consulté le )
  51. (en) Kamal K. Nandia, Yuan-Zhong Zhangb et Nail G. Migranovd, « Article sur les liens entre la gravité et la théorie des champs quantiques », Cornell University Library, (consulté le )
  52. (en) Ted Bunn, « FAQ sur les trous noirs », Berkley Cosmology Group, (consulté le )
  53. a et b (en) KateR, « Détails de la construction de la porte » (consulté le )
  54. Commentaire du DVD de la première saison
  55. (en) « Interview de Robert C. Cooper », Gateworld, (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]