Préfecture de Fukushima — Wikipédia

Préfecture de Fukushima
福島県 Fukushima-ken
Blason de Préfecture de Fukushima
Symbole
Drapeau de Préfecture de Fukushima
Drapeau
Administration
Pays Drapeau du Japon Japon
Capitale Fukushima
Région Tōhoku
Île Honshū
Districts ruraux 13
Municipalités 59
Gouverneur Masao Uchibori
ISO 3166-2 JP-07
Démographie
Population 1 771 100 hab. (Juillet 2023)
Densité 128 hab./km2
Rang 21e
Géographie
Coordonnées 37° 45′ 01″ nord, 140° 28′ 04″ est
Superficie 1 378 390 ha = 13 783,90 km2
Rang 3e
Pourcentage d'eau 0,9 %
Symboles préfectoraux
Fleur Nemotoshakunage (Rhododendron brachycarpum)
Arbre Orme du Japon (Zelkova serrata)
Oiseau Gobemouche narcisse (Ficedula narcissina)
Localisation
Localisation de Préfecture de Fukushima
Carte du Japon avec la Préfecture de Fukushima mise en évidence
Liens
Site web www.pref.fukushima.jp/index_e.html

Fukushima (福島県, Fukushima-ken?) est une préfecture du Japon située dans le Tōhoku. Fukushima signifie littéralement « île (, shima?) du bonheur/fortune (, fuku?) ». Sa capitale est la ville de Fukushima (福島市, fukushima-shi?).

Histoire[modifier | modifier le code]

Après les réformes de Taika en 646, la région occupée par la préfecture de Fukushima devint la province de Mutsu.

En juin 2008 un important tremblement de terre fait s'effondrer un barrage et rend le territoire de la préfecture difficilement accessible[1]

Le , lors du séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku et du tsunami qui a suivi, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, située dans la préfecture du même nom, a rencontré une série d'avaries. Il s'agit d'un accident inédit dans l'histoire du nucléaire[2],[3]. Cet accident a été classé au niveau 7 (le niveau le plus élevé) sur l'échelle internationale des événements nucléaires, soit au même niveau que la catastrophe de Tchernobyl. Trois des quatre bâtiments abritant les réacteurs de la centrale ont explosé à la suite de la panne des circuits de refroidissement.

Le , un tremblement de terre de 7,3 sur l'échelle de Richter a eu lieu obligeant à évacuer les équipes de réparation de la centrale[4].

Géographie[modifier | modifier le code]

La préfecture est située dans la région du Tōhoku ; elle se répartit en trois morceaux : Hamadori (浜通り?, sur la côte), Nakadori (中通り?, au centre) et Aizu (会津?, région montagneuse).

Elle est entourée par l'océan Pacifique, et les préfectures de Miyagi et Yamagata (nord), Niigata (ouest), Ibaraki, Tochigi et Gunma (sud).

Municipalités[modifier | modifier le code]

Villes[modifier | modifier le code]

Liste des treize villes (, shi?) de la préfecture de Fukushima.

Districts[modifier | modifier le code]

Liste des treize districts (, gun?) de la préfecture de Fukushima et de leurs 31 bourgs (, chō/machi?) et 15 villages (en italique).

Politique[modifier | modifier le code]

Gouverneurs de la préfecture[modifier | modifier le code]

Membres du parlement[modifier | modifier le code]


Économie[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Population de la préfecture par tranche d'âge :

  • 0 - 4 ans : 96 000
  • 5 - 9 ans : 104 000
  • 10 - 14 ans : 112 000
  • 15 - 19 ans : 124 000
  • 20 - 24 ans : 114 000
  • 25 - 29 ans : 124 000
  • 30 - 34 ans : 133 000
  • 35 - 39 ans : 122 000
  • 40 - 44 ans : 131 000
  • 45 - 49 ans : 144 000
  • 50 - 54 ans : 166 000
  • 55 - 59 ans : 142 000
  • 60 - 64 ans : 129 000
  • 65 - 69 ans : 121 000
  • 70 - 74 ans : 122 000
  • 75 - 79 ans : 106 000
  • 80 et plus : 118 000

Culture et tourisme[modifier | modifier le code]

La préfecture, notamment la région de Sōma, est réputée pour ses chevaux[5]. Tous les ans, du 22 au , s'y déroule le Sōma nomaoi (相馬野馬追?, littéralement « chasse aux chevaux sauvages de Sōma ») autour des sanctuaires Ōta (太田神社, Ōta jinja?) et Odaka (小高神社, Odaka jinja?) à Minamisōma, et du sanctuaire Nakamura (中村神社, Nakamura jinja?) à Sōma[5]. Il s'agit d'un spectacle équestre regroupant 500 cavaliers en tenue médiévale[6]. À la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, l'édition 2011 n'a pas eu lieu[7].

Depuis 2018, la préfecture de Fukushima avec les préfectures voisines de Tochigi et Ibaraki font la promotion de leurs trois préfectures, plutôt délaissées par les touristes étrangers, sous le nom de Diamond Route[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « e », 2009, film de Natacha Nisic, « Natacha Nisic. Écho » (consulté le )
  2. Cécile Asanuma-Brice, Fukushima, dix ans après. Sociologie d'un désastre, Ed° Maison des Sciences de l'Homme, , 216 p. (ISBN 978-2-7351-2718-4, lire en ligne)
  3. Bruno Comby, « Fukushima : "Un accident inédit dans l'histoire du nucléaire" », Le Monde, le 13 mars 2011
  4. « La centrale de Fukushima évacuée après un séisme » (consulté le )
  5. a et b Soma-Nomaoi, la course de cavaliers samurai, Office national du tourisme japonais
  6. Menace sur le spectacle équestre annuel de Fukushima, Aujourd'hui le Japon, le 8 avril 2011
  7. Shingo Ito, Japon: près de Fukushima, les samouraïs chevauchent de nouveau, AFP sur Google News, le 29 juillet 2012
  8. Clémence Leleu, « De Fukushima à Ibaraki, sortir des sentiers battus avec la “Diamond Route” », sur Pen, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]