Prisonniers de guerre de la Seconde Guerre mondiale — Wikipédia

Prisonniers de guerre français après la déroute française en 1940.
Soldats italiens détenus par les Britanniques en Libye, en 1941.
Chambre des prisonniers de guerre français à l'écomusée Roscheider Hof.

Cet article relate du traitement des prisonniers de guerre au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Nombre de prisonniers de guerre par pays[modifier | modifier le code]

Par ordre décroissant.

Armées Nombre de prisonniers de guerre
Drapeau de l'URSS URSS
  • 4 à 5,7 millions de prisonniers capturés par l'Allemagne (2,7 à 3,5 millions morts en captivité)
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
  • 2,7 à 3,1 millions de prisonniers capturés par l'URSS (380 000 à 1,1 million morts en captivité)
  • Un nombre inconnu de prisonniers capturés dans les pays sous occupation allemande.
  • 1,3 million de disparus
Drapeau de la France France
  • 1,8 million de prisonniers capturés par l'Allemagne.
  • 51 000 morts entre 1940 et 1945.
Drapeau de la Pologne Pologne
  • 675 000 prisonniers (435 000 capturés par l'Allemagne, 240 000 capturés par l'URSS)
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
  • env. 200 000 prisonniers (135 000 capturés en Europe)
Drapeau des États-Unis États-Unis
  • env. 130 000 prisonniers (95 532 capturés par l'Allemagne)

Front de l'Ouest[modifier | modifier le code]

Avis concernant l'attitude de la population civile à l'égard des prisonniers de guerre russes (5 août 1943).

En règle générale, la majorité des prisonniers de guerre sur le front de l'Ouest et durant la guerre du désert ont eu un traitement en accord avec les conventions de Genève.

Certains prisonniers de guerre, condamnés par les tribunaux militaires allemands pour insubordination, rapports avec des femmes allemandes ou faits de droit commun, furent soumis à un régime très sévère, voire quasi concentrationnaire, comme à la forteresse de Graudenz.

Représentation d'un wagon de la SNCF transportant des prisonniers de guerre américains vers l'Allemagne.

Une estimation fait état de 8 300 morts parmi les 231 000 Britanniques et Américains fait prisonnier par l'Allemagne, soit un taux de perte de 3,6 %[1].

Prisonniers allemands[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre, les armées des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de l'Australie ont de manière générale traité les prisonniers de l'Axe en stricte conformité avec la Convention de Genève (1929). Certaines violations ont cependant été constatées. Selon Stephen E. Ambrose, des quelque 1000 anciens combattants américains qu'il a interrogés, un seul a admis avoir tué un prisonnier. Cependant, un tiers lui ont dit qu'ils avaient vu des soldats américains tuer des prisonniers allemands.

Devant l'afflux de prisonniers à la fin de la guerre, les États-Unis créent la désignation de « forces ennemies désarmées » (DEF) afin de ne pas traiter les détenus comme prisonniers de guerre. Un grand nombre de ces soldats ont été maintenus dans des champs ouverts dans divers Rheinwiesenlagers.

Après la capitulation de l'Allemagne en , de nombreux prisonniers allemands sont contraints au travail forcé dans des pays comme le Royaume-Uni et la France. Beaucoup meurent lors d'opérations de déminage.

En 1946, le Royaume-Uni détient plus de 400 000 prisonniers allemands. En 1947, le Ministère de l'Agriculture s'oppose au rapatriement des prisonniers allemands car ils représentent 25 pour cent de la main-d'œuvre agricole.

À l'automne 1945, la Croix Rouge Internationale est autorisée à fournir de l'aide telle que de la nourriture et à visiter les camps de prisonniers dans les zones d'occupation britannique et française de l'Allemagne et, à partir du , dans la zone d'occupation américaine. « Lors de leurs visites, les délégués ont fait observer que les prisonniers de guerre allemands sont souvent détenus dans des conditions effroyables. Ils ont attiré l'attention des autorités sur ce fait, et peu à peu réussi à obtenir certaines améliorations ».

Des transferts de prisonniers ont lieu entre les Alliés. 6 000 officiers allemands sont transférés au camp de concentration de Sachsenhausen sous administration soviétique.

Entre 1945 et 1948, la France a détenu 1 065 000 prisonniers dont 907 000 Allemands, soit 22,4 % du total des prisonniers de guerre allemands, équivalent au 1er contingent en Occident au 4e trimestre de 1947[2]. 765 000 n’ont pas été capturés par ses armées mais cédés, principalement par les Américains (740 000), entre et . À partir d’, la plupart furent rapatriés, les autres (137 987 prisonniers de guerre) optant pour un statut de travailleur civil libre. Ces prisonniers seront principalement employés dans l'industrie, l'agriculture ou pour des missions dangereuses. Sur les 24 178 prisonniers de guerre officiellement décédés, 5 745 furent victimes des conditions de vie dans les dépôts français[3]. Les campagnes de déminage feront 500 morts français et 5 000 morts allemands[4].

Les conditions de détention sont d'abord difficiles mais progressivement le régime de détention s'assouplit (dimanche accordé, statut de salarié libre, loisir et sexualité possibles mais cachées)[5].

Une réplique d'une annexe d'un camp de prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale est exposée dans une des maisons de l'écomusée Roscheider Hof de Konz en Allemagne.

Prisonniers américains[modifier | modifier le code]

Prisonniers belges[modifier | modifier le code]

Prisonniers britanniques[modifier | modifier le code]

Prisonniers français[modifier | modifier le code]

Ils furent environ 1 845 000, tous capturés par les Allemands. Ils furent envoyés dans des camps en Allemagne mais le sort des Français noirs fut parfois différent et donna lieu à un certain nombre de crimes de guerre.

Prisonniers italiens[modifier | modifier le code]

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, plus de 51 000 des 425 000 prisonniers de guerre détenus aux États-Unis étaient italiens.

En , Mussolini est renversé. L'Italie rejoint le camp des Alliés. Cela ne change en rien le sort des prisonniers de guerre italiens qui restent internés en raison de la pénurie de main-d'œuvre au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Prisonniers russes[modifier | modifier le code]

Front de l'Est[modifier | modifier le code]

En règle générale, les conventions de Genève ne sont pas respectés sur le front de l'est, et les prisonniers, quand ils ne sont pas abattus sur place, sont généralement mal nourris et utilisés comme travailleurs forcés. Les chances de survie sont réduites.

Prisonniers soviétiques[modifier | modifier le code]

Le major finlandais Martti Aho interrogeant un prisonnier de guerre soviétique camouflé.

L'armée allemande a fait environ 5,5 millions de prisonniers soviétiques (de 5,4 à 5,7 selon les sources).

Les plans de l'opération Barbarossa prévoient l'encerclement et la capture d'armées entières, mais rien pour gérer la masse de prisonniers qui doit nécessairement en résulter (dans les faits, environ 3 millions seront effectivement capturés dans la première phase). En fait, le régime nazi et son armée considéraient les slaves comme des sous-hommes, destinés à l'esclavage ou à l'extermination, et n'aura donc aucun scrupule à maltraiter ceux qui se rendent, quand ils ne sont pas abattus sur place : on estime qu'environ 600 000 ont été exécutés lors de leur capture[6].

L'URSS n'étant pas signataire des conventions de Genève, la wehrmacht en tire prétexte pour écarter la croix-rouge. Bien que l'armée allemande dispose d'autant de nourriture qu'elle veut, elle ne nourrit pas ces prisonniers. Les transferts vers des camps se font par marches forcées, ou entassés dans des wagons dans des conditions déplorables, ce qui cause aussi de nombreux décès. Dans les camps la situation est terrible : épidémies, diminution des rations alimentaires, travail forcé. De nombreux prisonniers meurent de faim. Une partie est envoyée en Allemagne[7] où le manque de main d’œuvre est criant. D'autres servent de cobayes ; les premiers tests d'extermination à Auschwitz I (au monoxyde de carbone ou au zyklon B) sont conduits sur des prisonniers soviétiques [8]

En , déjà, sur les 3,9 millions alors capturés, 2,8 millions sont morts (plus de 70 %). Par la suite l'appareil de production de guerre allemand sera beaucoup plus friand de prisonniers à utiliser comme esclaves, alors que l'armée allemande n'aura plus l'occasion d'en faire autant.

Finalement, les estimations du nombre de prisonniers morts de ces mauvais traitements tourne autour de 3,5 millions. L'estimation du United States Holocaust Memorial Museum, est entre 3,3 millions et 3,5 millions[9] pour 5,7 qui ont été faits prisonniers. Cela fait un taux de mortalité de 57 %[10]. Celle de Nicolas Werth, citant une étude de Pavel Polian, est de près de 3,8 millions sur 5,4 millions de prisonniers : « sur les quelques [sic] 5 400 000 combattants capturés, au cours de la guerre, par la Wehrmacht, à peine 1 600 000 (soit moins de 30 %) survécurent et revinrent en URSS »[11].

1,6 million de prisonniers de guerre soviétiques furent rapatriés. Staline ayant toujours considéré la capture ou la capitulation de ses soldats comme un acte de trahison de leur part, à leur retour, plus de 80 % d'entre eux furent condamnés aux Travaux forcés[11].

Un certain nombre de Soviétiques ont également été capturés par les Finlandais : 5 700 pendant la guerre d'Hiver[12] et 64 000 pendant la guerre de Continuation[13],[14].

Prisonniers allemands[modifier | modifier le code]

Retour d'un prisonnier de guerre allemand au pays en août 1946[15].

Selon les archives soviétiques, 2,7 millions de soldats ayant servi dans la Wehrmacht furent capturés par l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale et 381 067 trouvèrent la mort dans les camps du NKVD (356 700 ressortissants allemands et 24 367 d'autres pays)[16].

Selon d'autres sources, une partie plus ou moins importante des 1,3 million de soldats allemands portés disparus sur le front de l'Est seraient morts en captivité. L'historien allemand Rüdiger Overmans estime ce nombre à environ 700 000 et le nombre total de soldats allemands morts après avoir été fait prisonnier à 1 million[17].

Ces prisonniers furent employés comme main-d’œuvre forcée dans l'économie de guerre soviétique et lors de la reconstruction. Si la plupart furent libérés assez rapidement (ils ne sont plus que 85 000 en , pour la plupart des criminels de guerre), le dernier ne retrouva la liberté qu'en 1956[18].

Prisonniers italiens[modifier | modifier le code]

On estime à 64 000 le nombre d'Italiens capturés par l'Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale.

Selon les archives soviétiques, 54 400 prisonniers de guerre furent internés. 44 315 sont morts en captivité, la plupart à l'hiver 1943. Les 10 085 survivants furent rapatriés entre 1945 et 1954.

10 000 soldats italiens considérés comme disparus seraient en fait morts après leur reddition sans avoir été enregistrés comme prisonniers (exécutés après leur reddition, morts lors des transferts vers les camps ou de leurs blessures).

Prisonniers polonais[modifier | modifier le code]

Prisonniers polonais lors de l'Invasion soviétique de la Pologne.

Outre les officiers exécutés à Katyn et dans le reste de l'URSS, au nombre de 26 000, les estimations montent à 400 000 victimes parmi les prisonniers polonais dans les camps soviétiques.

Prisonniers finlandais[modifier | modifier le code]

Environ 900 Finlandais ont été capturés par les Soviétiques pendant la guerre d'Hiver[19] et 2 300 à 3 500 autres l'ont été pendant la guerre de Continuation.

Front asiatique[modifier | modifier le code]

Des prisonniers de la Marche de la mort de Bataan attendent le signal du départ en mai 1942.

Lors de l'expansion du Japon Shôwa, les prisonniers détenus par les forces japonaises étaient soumis à des traitements brutaux, y compris le travail forcé, la privation de nourriture, le cannibalisme ainsi que le refus d'accorder tout traitement médical. Selon l’historien Akira Fujiwara, l’empereur Showa ratifia personnellement la décision de ne plus tenir compte des contraintes du droit international (Conventions de La Haye) pour le traitement des prisonniers de guerre chinois dans une directive du . Le même document précisait également aux officiers d’état-major qu’il n’y avait plus lieu d’utiliser le terme prisonnier de guerre[20].

Alors que les prisonniers de guerre alliés avaient un taux de mortalité d'environ 4 % dans les camps de prisonniers allemands, ce taux était considérablement plus élevé dans les camps japonais. Selon les travaux du Tribunal de Tokyo, le taux de mortalité des prisonniers occidentaux était en moyenne de 27,1 %[21]. Le taux pour les prisonniers américains était de 37 %[22] alors que celui des prisonniers chinois était bien plus grand, en raison de la directive ratifiée le par Hirohito.

Des civils chinois sont enterrés vivants par des soldats de l'armée impériale japonaise en 1938.

Ainsi, si sur 37 583 prisonniers venant de Grande-Bretagne, 28 500 des Pays-Bas et 14 473 des États-Unis, 32 260 furent relâchés après la reddition du Japon, le nombre de Chinois ne fut que de 56[23].

Notons également la capture de dizaines de milliers de civils occidentaux par les forces japonaises. 13 996 civils américains furent entre autres internés, 11 % périrent avant la fin du conflit, et seulement 9,2 % d'entre eux étaient encore vivant en 2002, à comparer aux 29,7 % des 4 749 civils interné par l'Allemagne vivants à cette date[24].

Tortures de prisonniers de guerre[modifier | modifier le code]

L'armée impériale japonaise a largement utilisé la torture contre ses prisonniers. Un ancien officier de l’armée japonaise qui servit en Chine, Uno Sintaro, a déclaré :

« L’un des moyens essentiels d’obtenir des informations était l’interrogatoire des prisonniers. La torture était une nécessité inévitable. Tuer les victimes et les enterrer en est une suite naturelle. Vous le faites parce que vous ne souhaitez pas que cela soit découvert. J’ai cru et j’ai agi de cette façon parce que j’étais convaincu de ce que je faisais. Nous faisions notre devoir comme on nous l’avait inculqué. Nous l’avons fait pour le salut de notre pays. En raison de nos obligations filiales vis-à-vis de nos ancêtres. Sur le champ de bataille, nous n’avons jamais considéré que les Chinois étaient des êtres humains. Lorsque vous êtes le vainqueur, les perdants semblent vraiment misérables. Nous avons conclu que l’ethnie Yamato (c'est-à-dire japonaise) était supérieure[25] »

L'Australien Leonard Siffleet, capturé en Nouvelle-Guinée, est photographié quelques secondes avant son exécution par décapitation.

Après la guerre, 148 Japonais furent convaincus de crimes de guerre par les tribunaux alliés. Le plus élevé en grade était le lieutenant-général Hong Sa Ik qui fut responsable de l’organisation des camps de prisonniers en Asie du Sud-Est[26].

Cannibalisme[modifier | modifier le code]

De nombreux rapports écrits et témoignages rassemblés par la section australienne pour les crimes de guerre du tribunal de Tokyo, examinés par le procureur William Webb (en) (futur juge en chef), montrent que des Japonais ont commis dans plusieurs parties de l’Asie ou du Pacifique des actes de cannibalisme contre des prisonniers de guerre alliés ou des populations civiles. Dans certains cas, ces actes furent le résultat de l’accroissement des attaques alliées sur les lignes de ravitaillement japonaises et des décès et des maladies frappant les soldats japonais en raison de la famine qui s’ensuivit. Toutefois, selon l’historien Yuki Tanaka, « le cannibalisme était souvent une activité systématique menée par des compagnies entières agissant sous le commandement d’officiers »[27].

Dans certains cas, la chair était prélevée sur des personnes en vie : un prisonnier indien, le Lance Naik Hatam Ali (qui devait plus tard devenir citoyen pakistanais) témoigna qu’en Nouvelle-Guinée :

« Les Japonais commencèrent à sélectionner les prisonniers et chaque jour un prisonnier était tué et mangé par les soldats. J’ai vu cela personnellement et près de 100 prisonniers furent tués et mangés par les soldats à cet endroit. Ceux d’entre nous qui restaient furent emmenés à un autre endroit situé à 80 km où dix prisonniers moururent de maladie. À cet endroit, les Japonais recommencèrent à sélectionner des prisonniers en vue de les manger. Ceux qui étaient sélectionnés étaient amenés dans une hutte où leur chair était prélevée sur leurs corps alors qu’ils étaient encore en vie. Ils étaient ensuite jetés dans un fossé où ils finissaient par mourir[28]. »

L'un des officiers connus le plus élevé en grade à avoir été convaincu de cannibalisme fut le Lt. Général Yoshio Tachibana qui, avec onze autres soldats japonais fut jugé pour l’exécution d’aviateurs de l’U.S. Navy et le cannibalisme perpétré sur au moins un d’entre eux en août 1944 sur l’île de Chichi Jima dans l'archipel d'Ogasawara. Ils furent décapités sur les ordres de Tachibana. Comme les lois militaires et internationales ne contenaient pas de dispositions spécifiques au cannibalisme, ils furent jugés pour meurtre et « refus d'une sépulture honorable ». Tachibana fut condamné à mort[29].

Travail forcé[modifier | modifier le code]

Des Australiens et des Néerlandais photographiés au camp de Tarsau, en Thaïlande, en 1943.

Le travail forcé imposé par les forces armées japonaises à des civils asiatiques et des prisonniers de guerre fut aussi la cause d’un grand nombre de morts. Selon une étude conjointe de plusieurs historiens dont Zhifen Ju, Mitsuyoshi Himeta, Toru Kibo et Mark Peattie, plus de dix millions de civils chinois furent mobilisés par le Kôa-in (Agence de développement de l’Asie orientale) pour le travail forcé[30]. Plus de 100 000 civils et prisonniers de guerre moururent au cours de la construction du chemin de fer Birmanie-Siam.

La librairie du Congrès des États-Unis estime qu’à Java, entre quatre et dix millions de romusha (en japonais, travailleurs manuels) furent forcés à travailler par les militaires japonais[31]. Près de 270 000 de ces travailleurs javanais furent envoyés vers d’autres régions du Sud-est asiatique tenues par les Japonais. Seuls 52 000 furent finalement rapatriés à Java, ce qui laisse entendre que le taux de mortalité fut de 80 %.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) NAZI PERSECUTION OF SOVIET PRISONERS OF WAR USHMM
  2. Maschke, Die deutschen Kriegsgefangenen des Zweiten Weltkrieges. Eine Zusammenfassung, vol. XV, Ed. Gieseking, 1974, p. 194-197
  3. Fabien Théofilakis, « Les prisonniers de guerre allemands en mains françaises dans les mémoires nationales en France et en Allemagne après 1945 », Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique, mis en ligne le 1er janvier 2010
  4. Valentin Schneider, Un million de prisonniers allemands en France : 1944-1948, Vendémiaire, , 192 p. (ISBN 978-2-36358-000-9 et 2-36358-000-1)
  5. Gaspard Delon, « Les prisonniers de guerre allemands dans la France de l’immédiat après-guerre », documentaire Les tabous de l'histoire sur Arte, 29 mai 2005
  6. Dictionnaire de la Shoah, p. 422
  7. Cela inclut l'Alsace-Moselle annexée, où des prisonniers de guerre soviétiques sont main d'œuvre forcée dans l'industrie métallurgique : Paul Brenneur, « Les nécropoles soviétiques en Lorraine », dans Le Pays lorrain, 86e année, 1989, no 1, p. 48-58 (lire en ligne)
  8. les chambres à gaz, secret d'État, Eugen Kogon, Hermann Langbein, Seuil 1987, p. 176
  9. Georges Bensoussan (dir.), Jean-Marc Dreyfus (dir.), Édouard Husson (dir.) et al., Dictionnaire de la Shoah, Paris, Larousse, coll. « À présent », , 638 p. (ISBN 978-2-03-583781-3), p. 422
  10. (en) American Jewish Committee, Harry Schneiderman and Julius B. Maller, eds., American Jewish Year Book, Vol. 48 (1946-1947), Press of Jewish Publication Society of America, Philadelphia, 1946, page 599
  11. a et b Nicolas Werth, « Le Grand retour, URSS 1945-1946 », Histoire@Politique, no 3,‎ (lire en ligne)
  12. (fi) Leskinen, Jari ; Juutilainen, Antti. Jatkosodan pikkujättiläinen, Werner Söderström Osakeyhtiö, 1999, p. 812
  13. (fi) Juutilainen & Leskinen ; Jatkosodan pikkujättiläinen, Werner Söderström Osakeyhtiö, 2005, p. 1036
  14. (en) Prisonniers de guerre soviétiques en Finlande « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), page 8 du PDF
  15. (de) Source.
  16. G. I. Krivosheev Rossiia i SSSR v voinakh XX veka: Poteri vooruzhennykh sil ; statisticheskoe issledovanie OLMA-Press, 2001 (ISBN 5-224-01515-4) Table 198
  17. Rűdiger Overmans, Deutsche militärische Verluste im Zweiten Weltkrieg. Oldenbourg 2000. (ISBN 3-486-56531-1)
  18. Andreas Hilger: Deutsche Kriegsgefangene in der Sowjetunion 1941-1956. Kriegsgefangenschaft, Lageralltag und Erinnerung . Klartext Verlag, Essen 2000, (ISBN 3-88474-857-2), p. 137
  19. Àëåêñåé Øâàð¸â, « ÎÊÐÅÑÒÍÎÑÒÈ ÏÅÒÅÐÁÓÐÃÀ. Ôèíñêèå âîåííîïëåííûå âòîðîé ìèðîâîé âîéíû », sur aroundspb.ru (consulté le ).
  20. Akira Fujiwara, Nitchû Sensô ni Okeru Horyo Gyakusatsu, Kikan Sensô Sekinin Kenkyû 9, 1995, p. 22
  21. Yuki Tanaka, Hidden Horrors, 1996, p. 2,3.
  22. Japanese Atrocities in the Philippines, https://www.pbs.org/wgbh/amex/bataan/peopleevents/e_atrocities.html
  23. Tanaka, ibid., Herbert P. Bix, Hirohito and the Making of Modern Japan, 2001, p. 360
  24. (en) « Prisoners of war », sur North China Marines, (consulté le )
  25. Haruko Taya Cook & Theodore F. Cook, Japan at War 1993 (ISBN 1-56584-039-9), p. 153
  26. Dower, John (2000). Embracing Defeat: Japan in the Wake of World War II
  27. Tanaka, Hidden horrors: Japanese War Crimes in World War II, Westview press, 1996, p. 127.
  28. Lord Russell of Liverpool (Edward Russell), The Knights of Bushido, a short history of Japanese War Crimes, Greenhill books, 2002, p.121.
  29. Case No. 21 Trial Of General Tomoyuki Yamashita[,] United States Military Commission, Manila, (8 octobre-7 décembre, 1945), and the Supreme Court Of The United States (Judgments Delivered On 4th February, 1946). Part VI (Retrieved on 18 décembre 2006); Jeanie M. Welch, "Without a Hangman, Without a Rope: Navy War Crimes Trials After World War II", International Journal of Naval History, v.1, No. 1, avril 2002, p. 5-6
  30. Zhifen Ju, Japan's atrocities of conscripting and abusing north China draftees after the outbreak of the pacific war, 2002
  31. Library of Congress, 1992, "Indonesia: World War II and the Struggle For Independence, 1942-50; The Japanese Occupation, 1942-45" Access date: February 9, 2007.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fabien Théofilakis, La captivité de guerre au XXe siècle : des archives, des histoires, des mémoires, Armand Colin,
  • Yves Durand, La vie quotidienne des prisonniers de guerre dans les stalags, les oflags et les kommandos (1939-1945), Paris, Hachette, 1987.
  • Pierre Gascar, Histoire de la captivité des Français en Allemagne (1939-1945), Gallimard, 1967, 317 p.
  • Fabien Théofilakis, Les prisonniers de guerre allemands. France, 1944-1949, Fayard, 2014, 762 pages.
  • Ben Shephard et John E. Jackson, Le Long Retour 1945-1952. L'histoire tragique des "déplacés" de l'après-guerre, Éditions Albin Michel, , 590 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]