Processus de paix israélo-palestinien — Wikipédia

Le processus de paix israélo-palestinien décrit les efforts entrepris, par les parties impliquées et par la communauté internationale, pour trouver une solution durable au conflit israélo-palestinien, et plus largement au conflit israélo-arabe.

Des solutions diverses ont été proposées et initiées depuis quelques décennies. Certaines démarches ont abouti aux Accords de Camp David signés entre Israël et l'Égypte en 1978, et aux Accords d'Oslo signés entre Israël et l'OLP en 1993. De nombreux groupes de travail ou individus ont tenté de proposer de nouvelles solutions lorsque le conflit a semblé dans l'impasse, pour sortir de la situation de guerre en contournant les problèmes religieux.

L'expression « processus de paix » est aujourd'hui largement employée pour se référer de façon neutre aux conflits du Moyen-Orient. Toutefois, depuis la Seconde Intifada et la vague d'attentats-suicides palestiniens, son emploi décline en Israël. On lui préfère, dans les médias israéliens, un équivalent en hébreu התהליך המדיני qui signifie « processus politique international » alors que « processus de paix » est utilisé parfois avec ironie.

En 2003, les accords de Genève sont signés.

Perception israélienne[modifier | modifier le code]

Dans la société israélienne[modifier | modifier le code]

Selon Eric Gould et par Esteban Klor, les attaques terroristes palestiniennes influencent l'opinion publique israélienne à effectuer des concessions territoriales aux Palestiniens[1].

Perception palestinienne[modifier | modifier le code]

En 1993, avec les accords d'Oslo, Yasser Arafat accepte officiellement l'existence d'Israël, en rupture avec la politique de destruction d'Israël de son organisation politique, l'OLP.

En 2000, Yasser Arafat refuse le plan de création d'un état palestinien proposé par le gouvernement d'Ehud Barak, car il ne comprend pas le droit au retour des réfugiés palestiniens.

En 2008, le Hamas se dit prêt à accepter une hudna islamique (trêve temporaire), dans le cas ou Israël accepterait les revendications palestiniennes de frontières sur la ligne verte et l'acceptation des réfugiés palestiniens. Le Hamas et le Jihad Islamique ont pour objectif de conquérir Israël et de le remplacer par un état islamique[2].

Chronologie[modifier | modifier le code]

Démarches et actions depuis 2022[modifier | modifier le code]

Plusieurs pays ont fait des démarches considérées nécessaires pour remédier au conflit. En effet, la paix et la sécurité des civils ainsi que des territoires sont au cœur de ces discussions qui ont eu lieu entre les représentants politiques ainsi que des présidents. En ce qui concerne la Palestine et Israël, une rencontre a eu lieu avec le président Mahmoud Abbas et le ministre de la Défense israélienne de façon à réduire les frictions entre les deux peuples. Des compromis ont vu le jour depuis cette rencontre telle que « l’enregistrement de quelque 9 500 Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza, une avance de 100 millions de shekels israéliens sur les recettes de dédouanement qu’Israël perçoit au nom de l’Autorité palestinienne, et la délivrance de permis d’entrée supplémentaires pour les fonctionnaires et les hommes d’affaires palestiniens. (19 janvier 2022) »[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Gould, Eric D. et Klor, Esteban F., « Does Terrorism Work? », sur oup.com, (consulté le ).
  2. « The Avalon Project : Documents in Law, History and Diplomacy », sur archive.org (consulté le ).
  3. « Conseil de sécurité: le débat sur le Moyen-Orient exprime des revendications, avec des espoirs de reprise du processus de paix et de coopération hydrique | Couverture des réunions & communiqués de presse », sur un.org (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]