Protocole de Madrid — Wikipédia

Base antarctique Bellingshausen russe, montre la nécessité d'une réglementation environnementale en Antarctique.

Le protocole au traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement en Antarctique ou protocole de Madrid a été signé à Madrid le . Il est entré en vigueur le . Il est complété par six annexes :

États parties[modifier | modifier le code]

Depuis 2004, on compte trente-deux États parties :

Dispositions[modifier | modifier le code]

Le protocole de Madrid établit une protection globale de l'environnement en Antarctique. Parmi ses dispositions, on peut noter :

  • l'Antarctique est une « réserve naturelle consacrée à la paix et à la science » ;
  • interdiction des activités relatives aux ressources minérales autres que celles menées à des fins scientifiques ;
  • toute activité doit faire l'objet d'une évaluation préalable d'impact sur l'environnement.

Proposition de demande d'abandon par la Russie[modifier | modifier le code]

En , lors de la 34e réunion consultative du traité sur l'Antarctique, la Russie a déclaré projeter des « investigations complexes portant sur les ressources minérales, les hydrocarbures et les autres ressources naturelles de l'Antarctique » et qu'il faudrait s'apprêter à abandonner le protocole de Madrid pour cela[1]. Aucune protestation officielle des autres États parties au protocole n'avait été émise juste après cette proposition[1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « L'Antarctique, tentante boîte de Pandore », sur Le Monde, (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]