Province Nord (Nouvelle-Calédonie) — Wikipédia

Province Nord
Drapeau de Province Nord
Drapeau de la province Nord
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité Drapeaux de la Nouvelle-Calédonie Nouvelle-Calédonie (sui generis)
Chef-lieu Koné
Commissaire délégué Frédéric BOUTEILLE
Président Paul Néaoutyine (2019-2024)
Démographie
Population 49 910 hab. (2019)
Densité 5,2 hab./km2
Groupes ethniques Kanak : 73,8 %
Européens : 12,7 %
Métis : 5,7 %
Asiatiques : 1,2 %
Wallisiens-Futuniens : 0,7 %
Tahitiens : 0,5 %
Ni-Vanuatu : 0,3 %
Autres : 4 %
Non déclarés : 1 %
Géographie
Coordonnées 21° 00′ 00″ sud, 165° 00′ 00″ est
Superficie 958 260 ha = 9 582,6 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Calédonie
Province Nord

La province Nord est une des trois provinces qui constituent la Nouvelle-Calédonie. Elle correspond à la partie nord-ouest de la Grande Terre et aux îles Belep.

Histoire[modifier | modifier le code]

La Nouvelle-Calédonie a été pour la première fois divisée en plusieurs subdivisions administratives internes par le statut Fabius-Pisani mis en place par la loi du  : ce sont les régions Sud, Centre, Nord et Îles. Elles sont remplacées, sous le statut Pons II mis en place en janvier 1988, par 4 nouvelles Régions : Sud, Ouest, Est et Îles.

Mais les provinces actuelles, dont la Province Nord, ne sont créées qu'à la suite des accords de Matignon de 1988, par la loi no 88-1028 du portant dispositions statutaires et préparatoires à l'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie en 1998 (Art. 6)[1], et sont maintenues, après l'accord de Nouméa, par la loi no 99-209 organique relative à la Nouvelle-Calédonie (Titre IV)[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte des subdivisions administratives de la Nouvelle-Calédonie
Province Nord
14. Poya (partie nord)
15. Pouembout
16. Koné
17. Voh
18. Kaala-Gomen
19. Koumac
20. Poum
21. Îles Belep
22. Ouégoa
23. Pouébo
24. Hienghène
25. Touho
26. Poindimié
27. Ponérihouen
28. Houaïlou
29. Kouaoua
30. Canala

La Province Nord correspond plus ou moins à la moitié nord-ouest de la Grande-Terre ainsi que les îles Belep. Avec 9 582,6 km2, elle est la plus étendue des trois provinces. Son point culminant se situe au Mont Panié, à 1 628 m, qui est également le plus haut sommet de la Nouvelle-Calédonie, dans la Chaîne Centrale.

Elle comprend 17 communes :

  • 5 sur la côte ouest de la Grande-Terre, côte sous-le-vent, moins arrosée que la côte est et surtout disposant d'une vaste plaine côtière s'étalant entre l'océan et les contreforts de la Chaîne Centrale : grande plaine herbeuse et de savane, où l'on trouve essentiellement des villages ruraux pratiquant surtout l'élevage extensif de bovins. Elles sont également les seules communes du Nord à avoir une population significative de descendants d'Européens (ils sont ainsi majoritaires à Koumac) :
    • les trois communes qui font partie du Schéma d'aménagement et d'urbanisme (SDAU) de Voh-Koné-Pouembout dit VKP, visant à créer, autour de la création de la future usine du Nord sur le site de Koniambo, un pôle urbain dans le Nord afin de favoriser le rééquilibrage et de concurrencer la macrocéphalie de Nouméa[3] :
    • Kaala-Gomen
    • Koumac
  • 9 sur la côte est de la Grande-Terre, plus exposée aux vents dominantes (les alizés) et connaissant le plus de précipitations, il s'agit essentiellement d'une plaine étroite, les versants de la Chaîne Centrale tombant de manière plus ou moins abrupte dans l'océan, et verdoyante, à la végétation tropicale dense. Elle comporte aussi la plus forte concentration de population kanak :
  • 1 à la pointe nord de la Grande Terre, la seule à avoir accès aux deux côtes de l'île :
  • 1 commune insulaire : les îles Belep (la moins peuplée mais aussi la plus petite de la Province).

La commune de Poya a vu quant-à-elle son territoire divisé entre les Provinces Sud et Nord.

Démographie[modifier | modifier le code]

Bien que plus peuplée que la Province des îles Loyauté, elle est la moins dense des trois provinces. Avec 49 912 habitants en 2019, elle rassemble alors 18,39 % (soit moins d'1/5e) de la population totale du Territoire sur plus de la moitié de sa superficie, et une densité de 5,21 hab./km2. Et cette faiblesse relative s'est accentuée au cours du temps, certes de manière moins nette que pour les îles Loyauté, puisqu'elle est passée de 21,04 % en 1996 (pour 41 413 habitants), à 19,27 % en 2004 (44 474 habitants), 18,38 % en 2009 (45 137 habitants) et 18,78 % de l'ensemble des néo-calédoniens en 2014 (50 487 habitants). En 23 ans, la population de la province a cru de seulement 20 %, soit une moyenne de 0,81 % par année. Plus particulièrement, après avoir connu un certain bon entre 2009 et 2014 (+ 2,27 % en moyenne annuelle), la Province a perdu des habitants entre 2014 et 2019 (- 0,23 % en moyenne par année). Ceci est dû à un accroissement naturel de plus en plus faible (compris entre 400 et 500 personnes supplémentaires par accroissement naturel par an entre 2004 et 2008, contre une évolution entre 530 et 700 par an entre 2000 et 2004), la Province Nord étant en train de terminer sa « transition démographique » avec une mortalité stabilisée à un niveau bas et une natalité fortement décroissante, mais surtout à un solde migratoire qui reste négatif (74 personnes perdues par ce biais en 2007) avec de jeunes actifs qui restent attirés par le marché de l'emploi attractif du Sud. Cette perte de population s'est néanmoins réduite entre 2009 et 2014, semblant ainsi commencer à montrer les fruits de la politique de rééquilibrage, avant de reprendre lors des cinq années suivantes[4].

Pour ce qui est de la répartition de la population entre les deux côtes de la province, un renversement de tendance s'est opéré entre 2004 et 2019. Ainsi, s'il existait initialement très peu d'inégalités dans la répartition de la population à l'intérieur de la Province, un léger avantage tant numérique qu'en densité revenait à la côte Est avec 26 581 habitants (soit près de 60 % de la population de la Province à cette époque) et 4,96 hab./km2, contre 15 573 personnes, pour 4,2 hab./km2, sur la côte Ouest en 2004 (Poum et les îles Belep n'étant comptés dans aucune de ces deux catégories). En revanche, 17 827 habitants en 2009 puis 22 182 personnes en 2014 et finalement 22 113 vivaient désormais à l'Ouest (sans Poum), soit une croissance de 42,44 % de 2004 à 2014 (pour une moyenne annuelle de 3,6 %) suivie d'une stagnation, représentant 39,5 % en 2009 puis 43,9 % en 2014 et 44,3 % en 2019 de la population provinciale et une densité de 4,81 hab./km2 en 2009 puis de 6 hab./km2 en 2014 ainsi qu'en 2019. En contrepartie, la côte Est est passée à 25 027 personnes en 2009, 25 999 en 2014 et 25 482 en 2019, soit toujours la majorité (respectivement 55,45 % puis 51,5 % et 51,05 %) des Nordistes. Sa densité y est plus faible qu'à l'Ouest, avec 4,67 hab./km2 en 2009, 4,85 hab./km2 en 2014 et 4,75 hab./km2 en 2019. Indifféremment de ces deux côtes, une certaine concentration est apparue durant cette période dans les cinq communes centrales de l'aire coutumière Paici-Camuki (Koné, Poindimié, Pouembout, Ponérihouen et Touho) : elles totalisaient 15 778 habitants en 2004 (environ un tiers, ou 35,48 %, de la population provinciale), puis 16 726 personnes en 2009 (37,06 %), 19 256 en 2014 (38,14 %) et 20 702 en 2019 (41,48 %). Avec Canala, ce sont les seules communes du Nord à ne pas avoir perdu d'habitants entre 2014 et 2019.

Ce phénomène s'explique par de fortes migrations internes est-ouest, au profit majoritairement de la conurbation Voh - Koné - Pouembout (VKP) qui s'est réellement affirmé comme le nouveau pôle de développement économique et urbain du Nord, centré autour du projet de l'usine du Nord. Le chef-lieu provincial, Koné, avec 5 199 habitants, subit ainsi la plus forte croissance de la province avec 15,5 % en cinq ans (et une moyenne d'environ 3,1 % par année), lui faisant gagner trois places au classement des municipalités néo-calédoniennes par leur population (passant du 10e au 7e rang) et l'installe en tête des communes du Nord alors qu'elle n'en était que la 3e municipalité la plus peuplée en 2004, derrière Poindimié et Houaïlou.

Les Kanaks y forment la très grande majorité démographique et représentaient ainsi, au recensement de 2009, près des trois quarts (73,8 %) de la population. Les descendants d'Européens, présents à 12,7 % (auxquels s'ajoutent 5,7 % de métis et 4 % d'« autres », dont une grande partie se déclarant « Calédoniens »), sont pour la plupart concentrés dans les communes de Koumac et de Pouembout sur la côte ouest, et constituent des parts significatives (entre un cinquième et un quart) de la population des autres communes de la côte ouest ou de la pointe nord (Koné, Voh, Kaala-Gomen, Poum, Ouégoa). Sur la côte est, les plus fortes concentrations de descendants d'Européens se retrouvent à Poindimié, Ouégoa et Touho. Les autres communautés, et en particulier les wallisiens et futuniens, sont en revanche pratiquement inexistants[5].

La population de la Province Nord est plus jeune que celle du Sud et est à peu près au même niveau que celle des îles Loyauté ou des autres archipels du Pacifique, son âge moyen étant de 28 ans (27,5 dans les Îles Loyauté et 31 ans dans le Sud, 28 ans en Polynésie française et 24 ans à Wallis-et-Futuna). Sa pyramide des âges reste triangulaire même si elle a tendance à s'élargir pour les tranches d'âge des 30-60 ans. 40,6 % de la population a moins de 20 ans en 2004, 36,95 % en 2009.

Évolution démographique
1956 1963 1969 1976 1983 1989
24 17625 78127 18132 02131 31034 526
1996 2004 2009 2014 2019 -
41 41344 47445 13750 48749 910-
(Source : Isee[6])
Pyramide des âges de la Province Nord en 2009 en pourcentage[7].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,03 
90 et plus
0,1 
0,59 
80-89
0,89 
2,79 
70-79
3,18 
5,74 
60-69
5,43 
9,26 
50-59
8,03 
13,19 
40-49
12,69 
15,66 
30-39
16,26 
15,72 
20-29
16,54 
19,73 
10-19
19,28 
17,29 
0-9
17,6 

Institution et politique[modifier | modifier le code]

Assemblée de la province Nord

5e mandat
2019 - 2024

Description de l'image Drapeau Province Nord Nouvelle Calédonie.svg.
Présentation
Type Assemblée de province de Nouvelle-Calédonie
Présidence
Président Paul Néaoutyine (Palika)
Élection
Structure
Membres 22
Description de cette image, également commentée ci-après
Composition actuelle.
Groupes politiques
    Indépendantistes (19)
  • UNI (10)
  • UC-FLNKS (9)
  • Anti-indépendantistes (3)
  • AEC (3)
Élection
Dernier scrutin 12 mai 2019

Divers
Site web www.province-nord.nc
La case décorant le rond-point permettant d'accéder à l'hôtel de la Province Nord, entre les villages de Pouembout et Koné. Chacun des quatre poteaux sculptés, ou totems, représente une des aires coutumières de la Province.

La province Nord est gérée par une Assemblée de Province qui siège à Koné, en face du début de la route transversale ouest-est de la Koné-Tiwaka. Initialement composée de quinze membres de 1989 à 1999, elle comporte aujourd'hui vingt-deux élus, dont quinze siègent également au Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Elle est élue pour un mandat de cinq ans au suffrage universel direct et au Scrutin proportionnel plurinominal à un tour. Elle élit ensuite en son sein un président (qui doit être élu, lors des deux premiers tours de scrutin, à la majorité absolue, puis à la majorité simple au 3e tour) et trois vice-présidents.

La province Nord est majoritairement indépendantiste et dominée par la gauche locale. Fief du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) depuis sa création en 1989, elle fait l'état d'une véritable rivalité entre les deux principaux composantes du front indépendantiste, le Parti de libération kanak (Palika) d'un côté (allié à l'Union progressiste en Mélanésie ou UPM, formation moins importante, au sein de l'Union nationale pour l'indépendance dite UNI) et l'Union calédonienne (UC) de l'autre, depuis 1999.

Mandature actuelle (2019-2024)[modifier | modifier le code]

Quatrième mandature (2014-2019)[modifier | modifier le code]

Troisième mandature (2009-2014)[modifier | modifier le code]

Deuxième mandature (2004-2009)[modifier | modifier le code]

Première mandature (1999-2004)[modifier | modifier le code]

Historique des présidents de l'Assemblée de la Province Nord[modifier | modifier le code]

C'est également à Koné que se trouvent les services du commissaire délégué de la République, Marie-Paule Tourte-Trolue depuis (déléguée du Haut-commissaire de la République pour la Province Nord). Celui-ci a pratiquement les mêmes pouvoirs qu'un sous-préfet.

Tribus de la Province Nord[modifier | modifier le code]

  • Belep, aire coutumière Hoot ma Waap
    • District Belep : St Joachim, St Joseph, St Louis, St Pierre, Ste Anne, Ste Marie, Ste Thérèse
  • Canala, aire coutumière Xaracuu nord
    • District Canala : Emma, Gélina, Haouli, Kuine, Mehoue, Mérénémé, Mia-Cui, Nakéty-Mission, Nanou-Kérénou, Nonhoue-Boakaine, Ouassi, Tenda Koumendi
  • Hienghene, aire Hoot ma Waap
    • District Tendo : Kaavatch, Tendo, Tendianite
    • District Hienghene : Ganem, Le Koulnoué, Lewarap, Lindéralique, Ouaième, Ouare Ouen-Pouest, Ouenghip, Panié, Pindache, Poindjap, Pouyemben, Tiwamack
    • Tribus indépendantes : Bas-Coulna, Haut-Coulna, Ouayaguette, Oné-Houra, Ouen-Kout
  • Houaïlou, aire coutumière Ajië-Aro nord
    • District Néouyo : Gouareu, Kamouï, Kapoué, Kua, Néaoua, Néoa, Néouyo, Ouakaya, Paraouyé
    • District Haut Nindien : Gonde, Medaouya, Nérin, Nessakouy, Oingo
    • District Bas Nindien : Boéareu, Gouaroui, Mé, Meareu, Nedivin, Nindiah, Ouessoin, Roibahon
    • District Warai : Bâ, Kaora, Meomo, Nearia, Nediouen, Nekoue, Neya, Thu
    • District Boréaré : Boréaré, Coula, Karagen
  • Kaala-Gomen, aire Hoot ma Waap
    • District Gomen : Baguanda, Baou St Pierre, Gamai, Ouemba, Païta, Tegon
    • District Paimboas : Kourou, Oueholle, Ouemou
  • Koné, aire coutumière Paici-Camuki
    • District Baco : Aléou, Baco, Koniambo, Tiaoué
    • District Poindah : Bopope, Néami, Netchaot, Noelly, Poindah
  • Kouaoua, aire Xaracuu nord
    • District Kouaoua : Amon-Kasiori ou Ouénéa, Ceynon, Konoyes-Sahoué, Méa-Mébara, Méchin, Ouérou-Pimet
    • District Canala : Koh
  • Koumac, aire Hoot ma Waap
    • District Koumac : Galagaoui, Pagou, Paop, Wanac I, Wanac II
  • Ouégoa, aire Hoot ma Waap
    • District Bondé : Balagam, Paraoua ou Diahot, St Jean-Baptiste, St Joseph, St Michel, St Pierre, St Thimothée, Ste Anne
    • District Paimboas : Bouelas, Ouène, Ouénia, Pangou-Ouaène, Pouembanou, Temeline
    • Tribus indépendantes : Manghine St Ferdinand, Tiari
  • Poindimié, aire Paici-Camuki
    • District Bayes : Bayes, Ina, Napoémien, Nessapoué, Ometteux, Ouindo, Paama, Pambou, Tibarama
    • District Wagap : Galilée, Poindimié, St Denis, St Michel, St Paul, St Thomas ou Ste Thérèse-Poutchala, Tiéti, Ti-Ounao, Tiwaka, Tye, Wagap
  • Ponerihouen, aire Paici-Camuki
    • District Ponérihouen : Goa, Goyetta-Nimbayes, Grochain, Grondu, L'Embouchure, Mou, Nébouéba, Néouta, St Yves, Tchamba
    • District Monéo : Monéo, Néavin, Po
  • Pouébo, aire Hoot ma Waap
    • District Balade : St Denis Balade, St Gabriel Balade, St Paul balade, Ste Marie Balade
    • District Pouébo : Diahoué, St Adolphe, St Denis Pouébo, St Ferdinand, St Gabriel Pouébo, St Joseph, St Louis, Ste Marie Pouébo, Tchamboène, Yambé
    • Tribus indépendantes :Colnett, Paalo
  • Pouembout, aire Paici-Camuki
    • District Poindah : Ouaté, Paouta-Baï
Chevaux en liberté près de la tribu de Tiabet à Poum.
  • Poum, aire Hoot ma Waap
    • District Nénémas : Baaba, Taanio, Tiabet, Tie, Titch, Yandé, Yenghébane
    • District Arama : Bouarou, Narai, Pongal
  • Poya, sur deux aires
    • District Muéo
      • Aire Paici-Camuki : Gohapin, Nétéa
      • Aire Ajië-Aro : Montfaoué, Nekliai-Kradji, Népou, Ouendji
  • Touho, aire Paici-Camuki
    • District Touho : Koé-Ponandou, Kokingone-Pouïou, Touho-Mission, Vieux Touho
    • District Poyes : Congouma, Ouanache, Paola-Poyes, Pombéi, Tiouande, Tuai ou Tiouaé, Twaka (Touho)
  • Voh, aire Hoot ma Waap
    • District de Voh : Boyen, Gatope, Ouélisse, Ouengo, Oundjo, Témala, Tiéta

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]