Régie autonome des transports parisiens — Wikipédia

Régie autonome des transports parisiens
logo de Régie autonome des transports parisiens
illustration de Régie autonome des transports parisiens
Entrée du siège de la Régie, du côté de la rue de Bercy.

Création
Dates clés 1899 : création de la CMP
1900 : ouverture de la première ligne du métro parisien par la CMP
1901 : création du Nord-Sud
1921 : création de la STCRP
1930 : absorption du Nord-Sud par la CMP
1942 : fusion de la CMP et de la STCRP
1945 : remplacement de la CMP par une autorité provisoire (APTP)
1948 : création de la RATP par la loi du 21 mars 1948
1949 : début d'activité de la RATP le
1969 : ouverture du Métro régional
2000 : la loi SRU autorise la RATP à intervenir en dehors de son territoire historique
Forme juridique Établissement public à caractère industriel et commercial
Slogan « À demain »
« Demandez-nous la ville »
« La ville a de l'avenir »
« Moving towards a better city » (utilisé au niveau Groupe RATP pour l'International)
Siège social 54, quai de la Rapée
75012 Paris
Drapeau de la France France
Direction Jean Castex (PDG)
Actionnaires État français : 100 %
Activité Exploitation, maintenance et ingénierie de réseaux de transport de voyageurs
Produits Train, métro, tramway, autobus, funiculaire
Filiales RATP Cap Île-de-France
RATP Capital Innovation
RATP Connect (ex-Telcité)
RATP Coopération (ex-RATP i)
RATP Dev
RATP Habitat (ex-Logis-Transports)
RATP Real Estate (ex-SEDP)
RATP Smart Systems (ex-Ixxi)
RATP Travel Retail (ex-Promométro)
Effectif plus de 71 000 (2022)
SIREN 775 663 438
TVA européenne FR96775663438Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web ratp.fr
ratpgroup.com

Dette Stable 5,694 milliards € (2021)[1]
Chiffre d'affaires en augmentation 5,85 milliards € (2021)[1]
% vs 2020
Résultat net en augmentation 207 millions € (2021)[1]
254,1 % vs 2020
Société précédente Compagnie du chemin de fer métropolitain de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata

La Régie autonome des transports parisiens (RATP) est un établissement public à caractère industriel et commercial de l'État assurant l'exploitation d'une partie des transports en commun de Paris et de sa banlieue. Elle exploite les seize lignes du métro de Paris, neuf des douze lignes du tramway d'Île-de-France (T1, T2, T3a, T3b, T5, T6, T7, T8 et, via sa filiale RATP Cap Île-de-France, T10), une partie des lignes de bus d'Île-de-France, et une partie des lignes A et B du réseau express régional d'Île-de-France (RER)[2]. En région parisienne, elle transporte plus de 3,3 milliards de passagers par an (2016)[3].

La RATP remplit sa mission de transport public dans le cadre de contrats d'exploitation pluriannuels passés avec Île-de-France Mobilités, l'autorité organisatrice des transports de la région Île-de-France[4].

La RATP est créée par la loi du , en remplacement de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) et de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP), afin de gérer l'ensemble des moyens de transport publics souterrains et de surface de Paris et de sa banlieue, qui étaient assurés par des entreprises privées jusqu'en 1944.

Depuis 2000, elle se développe en France et à l'étranger dans les marchés de l'exploitation de réseaux et de l'ingénierie en transport et est actuellement le cinquième acteur mondial du transport public.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de la RATP est pour beaucoup liée à celles des réseaux qu'elle exploite. La régie est en effet directement issue de la fusion en 1942 de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris qui exploitait le réseau métropolitain et de la Société des transports en commun de la région parisienne qui exploitait les réseaux de surface bus et tramways.

Création du réseau du métro parisien[modifier | modifier le code]

Afin de ne pas dépendre de l'Administration des chemins de fer de l'État pour la desserte urbaine, la ville de Paris décide en 1883 la construction d'un réseau de chemin de fer métropolitain. Les travaux d'ouvrages d'art (tunnels, viaducs et stations) sont confiés à la Ville tandis que ceux des accès, des voies et l'exploitation sont confiés à un concessionnaire. La Compagnie générale de traction, propriété du baron belge Édouard Louis Joseph Empain est choisie en 1897 par le conseil municipal. Elle s'associe le 1899 avec les établissements Schneider du Creusot et fonde, la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP).

La ligne 1 est livrée par la Ville de Paris à son exploitant, la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris, le , qui y fait circuler ses rames pour l'essai de la ligne et l'instruction du personnel. La ligne est mise en service le .

En 1901, une seconde concession est accordée par la Ville de Paris à l'ingénieur Jean-Baptiste Berlier. La Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris est créée et se substitue à lui pour réaliser une nouvelle ligne de métro (Porte de Versailles - Jules Joffrin), mise en service partiellement le et totalement le . Une seconde ligne (Gare Saint-Lazare - Porte de Saint-Ouen ou Porte de Clichy) est ensuite concédée à la société du Nord-Sud et totalement mise en service le , puis une troisième (Montparnasse - Porte de Vanves non réalisée en raison de la guerre).

Le , la CMP absorbe le Nord-Sud et redevient l'unique exploitant du réseau métropolitain de Paris. Les lignes A et B du Nord-Sud sont intégrées au réseau de la CMP sous les indices 12 et 13. L'exploitation et l'infrastructure sont uniformisées.

Réseaux de surface[modifier | modifier le code]

Plan du réseau STCRP de la banlieue de Paris, en 1921.

À la fin de la Première Guerre mondiale, les six compagnies qui exploitent les transports de surface (bus et tramway) par concession de la Ville de Paris et du département de la Seine sont financièrement exsangues.

Pour remédier à ce problème, ces compagnies sont fusionnées le par le département de la Seine au sein de la Société des transports en commun de la région parisienne, la STCRP. Lors de sa création, la STCRP exploite 112 lignes de tramway et 41 lignes d'autobus. La STCRP n'est pas un organisme public, comme le sera la RATP, mais une société privée dépendant du groupe Empain, titulaire d'une concession du département de la Seine sous forme de régie intéressée. Mais la STCRP ne fera pas de bénéfices et le déficit sera comblé par le Département de la Seine.

En 1922 et 1924, la STCRP absorbe trois autres compagnies, la CFBB (Chemin de fer du bois de Boulogne), le PA (Chemin de fer sur route de Paris à Arpajon) et l'OP (Tramway de l'ouest parisien).

La STCRP obtient du département de la Seine la concession des transports de surface pour 30 ans, du au , et un avenant à cette concession lui confiera l'exploitation des navettes fluviales, supprimées depuis 1917. Ce service redémarrera le .

Le parc de tramway et de bus est modernisé et unifié. Compte tenu des capacités croissantes des autobus et de l'encombrement des rues de Paris, la STCRP décide en 1938 à l'occasion du renouvellement de sa flotte d'autobus, d'abandonner le tramway.

Devant le refus des élus du département de la Seine d'augmenter les tarifs pour combler le déficit, le gouvernement institue par décret du une autorité organisatrice, le Comité des transports parisiens, qui est l'ancêtre d'Île-de-France Mobilités. Ce comité est contrôlé par l'État, puisqu'il est composé de 14 membres dont 8 représentants de l'État. Celui-ci décide de rendre tous les arrêts facultatifs, de supprimer 10 lignes et de ne plus exploiter d'autres après 21 heures.

Création de la RATP[modifier | modifier le code]

Le , une importante évolution administrative est imposée par le gouvernement de Vichy, mais passe totalement inaperçue sur le terrain: le Comité des Transports Parisiens est remplacé par le Conseil des transports parisiens (d'où sont exclus les représentants du Conseil municipal de Paris et du département de la Seine), lequel impose la gestion par la CMP du réseau de surface précédemment exploité par la STCRP, fusion de fait qui prélude la gestion des transports parisiens par un exploitant unique. Les deux réseaux sont rendus complémentaires, les lignes de tramway portant le même indice que celui d'une ligne de métro seront renumérotées en 1943 (par exemple le 1 deviendra le 71).

Après la Libération, le nouveau ministre des Transports (René Mayer) écarte la CMP le et la remplace par une Administration provisoire des transports parisiens (APTP) chargée d'assurer le fonctionnement des réseaux avant la mise en place d'un nouveau régime juridique.

Le , l'APTP scinde le réseau d’autobus en deux parties : d'une part les lignes desservant l’intérieur de la capitale, d'autre part celles desservant la banlieue à partir des terminus du métro. Une nouvelle numérotation est appliquée pour l'occasion :

  • les indices 1 à 19 sont réservés aux lignes de métro ;
  • les indices 20 à 99 sont attribués aux lignes d’autobus desservant Paris intra-muros ;
  • l’indice 100 est utilisé en interne pour la ligne PC (Petite Ceinture) qui reste exploitée commercialement sous l'indice PC ;
  • les indices 101 à 199 sont attribués aux lignes d’autobus et de trolleybus de banlieue ;
  • les indices 201 à 299 sont attribués aux services semi-directs de « grande banlieue », complémentaires des lignes omnibus 101 à 199.

La loi no 48-506 du crée l'Office régional des transports parisiens, nouvelle autorité de tutelle du réseau, et la Régie autonome des transports parisiens (RATP), établissement public à caractère industriel et commercial, qui se voit chargée de l'exploitation des réseaux du métro et de surface. Malgré des moyens financiers très restreints, elle met immédiatement en œuvre une modernisation urgente de son réseau, dont l'attractivité est en chute[5],[6].

Développement du réseau francilien[modifier | modifier le code]

Le la RATP, qui remplace officiellement l'APTP, récupère la gestion de la ligne de Sceaux qui allait devenir en 1977 la branche RATP de la ligne B du RER. Le , la ligne Nation – Boissy-Saint-Léger, première ligne du «métro régional» et future ligne A du tout nouveau Réseau express régional d'Île-de-France, intégralement modernisée et électrifiée, est mise en service par la RATP. Le tronçon La Défense – Étoile, entièrement nouveau, est ouvert le . Deux autres ouvertures lui succèdent : Étoile – Auber le et La Défense – Saint-Germain-en-Laye le [7].

En 1977, de nouveaux tronçons du RER sont mis en service sur la ligne A : le tronçon central entre Auber et Nation via Châtelet - Les-Halles et la branche Vincennes – Noisy-le-Grand-Mont d'Est. La même année, la ligne de Sceaux devient officiellement la nouvelle ligne B du RER et voit le prolongement de cette ligne à Châtelet - Les-Halles, offrant désormais une correspondance avec la ligne A[7]. Le , la ligne B est prolongée jusqu'à la gare souterraine de Paris Gare du Nord (B1) et les tronçons exploités par la SNCF « Gare du Nord - Roissy-Charles-de-Gaulle » et « Gare du Nord - Mitry-Mory » sont intégrés à la ligne B.

Une nouvelle ère[modifier | modifier le code]

Vue de la station Gare de Lyon sur la ligne 14.

En 1992, la RATP inaugure sa première ligne de tramway reliant Saint-Denis à Bobigny. Mise en service en deux étapes, le entre Bobigny et La Courneuve et le entre La Courneuve et Saint-Denis, elle sera ensuite prolongée à plusieurs reprises pour relier, à l'horizon 2012, la station de métro Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles à la gare de Noisy-le-Sec. En 1997, une seconde ligne de tramway, appelée parfois le « Tram Val de Seine », est mise en service. Elle longe la Seine à l'ouest de Paris, reliant initialement Issy-les-Moulineaux (puis à partir de la porte de Versailles depuis 2009) au quartier d'affaires de La Défense[7] et depuis au pont de Bezons[8].

Le et après plusieurs années de travaux, la ligne 14 du réseau de métro est inaugurée. Elle marque pour la RATP la première mise en service d'une ligne entièrement automatique, ligne qui sert alors de vitrine technologique pour la régie dans l'exportation de son savoir-faire industriel[7].

Enfin, en , la ligne 3 du tramway, connue auparavant comme projet du tramway « des Maréchaux », est mise en service. Ce projet, porté par une forte volonté politique de la mairie de Paris, marque le grand retour de ce mode de transport dans la capitale, après soixante-neuf ans d'absence. Le mois précédent, la ligne 4 du tramway est également inaugurée en Seine-Saint-Denis, mais contrairement au cas du T2 où la SNCF a rétrocédé l'exploitation à la RATP, la SNCF est ici restée exploitante de ce tram-train, modernisant une ligne ferroviaire ancienne.

Croissance en France et à l'étranger[modifier | modifier le code]

En 1998, la RATP crée une filiale de statut privé, RATP International, pour faciliter son développement à international[9].

En 2000, la loi SRU autorise la RATP à intervenir, par le biais de filiales, dans la conception et l'exploitation de réseaux de transport sur tout le territoire national[10]. Ainsi, en 2001, « RATP France » est créée, garantie de transparence et d'étanchéité des comptes entre les activités relevant du contrat entre la RATP et le STIF d'une part, et les activités développées en dehors de ce contrat d'autre part.

En , la RATP et la filiale transport de la Caisse des dépôts et consignations, Transdev, signent un accord visant à accroître, dans le cadre d'un codéveloppement équilibré, leurs activités de transport en France et à l'étranger. Des prises de participations croisées sont réalisés : la RATP devient actionnaire de Transdev à hauteur de 25 % et Transdev prend une participation de 25 % dans RATP France devenue « RATP Développement », après un changement de raison sociale et qui voit son champ d'intervention étendu à l'international.

En 2007, par suite de l’augmentation de capital de « RATP Développement », non souscrite par Transdev, le pourcentage de détention de la RATP dans cette société est passé de 75 % à 95,41 %[11]. Depuis 2010, la RATP contrôle 100 % de cette société qui prend alors le nom de « RATP Dev » et qui a désormais vocation à se positionner sur le marché de l'exploitation de réseaux de transport tant en France qu'à l'international[12].

En 2011, dans le cadre de la fusion entre Veolia Transport et Transdev, la RATP sort du capital de Transdev et récupère en contrepartie des actifs français et internationaux (surtout en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse) d'une valeur de 340 millions d'euros, identique à celle de sa participation. Cette opération consacre la stratégie de développement de l'entreprise, qui évolue de plus en plus vers un groupe international[13]. La RATP avait cherché à se retirer de Transdev depuis le début de l'année 2008, mais les négociations butaient avec la Caisse des dépôts, l'autre actionnaire de Transdev, sur la valorisation de la participation[14].

En 2015, le résultat net part du groupe hors éléments exceptionnels et conjoncturels est stable à 302 millions d’euros (contre 298 en 2014). Le nouveau contrat de 11 milliards pour la période 2016-2020 signé en avec le STIF devrait cependant occasionner une réduction du résultat net à 200 millions d’euros, car il prévoit une baisse d’environ 90 millions d’euros (sur 2 milliards) de la contribution à l’exploitation du STIF alors que 2016 sera la première année où la RATP sera soumise à l’impôt sur les sociétés[15].

En 2021, la RATP annonce sortir du rouge en enregistrant un bénéfice net de 207 millions d'euros après une perte nette de 134 millions d'euros en 2020, bien que les effets de la pandémie de Covid-19 soient encore d'actualité[16].

Changements législatifs[modifier | modifier le code]

Fin 2009, de nombreuses modifications législatives ont changé le contexte d'intervention de la RATP.

L'entrée en vigueur le du règlement CE no 1370/2007 du Parlement européen et du Conseil du relatif aux services publics de transport de voyageurs par chemin de fer et par route, oblige les autorités compétentes en matière de transport « à conclure un contrat de service public avec l'opérateur à qui elles octroient un droit exclusif et/ou une compensation en échange de la réalisation d'obligations de service public (OSP) »[17]. Applicable immédiatement par les États membres, et ne nécessitant donc pas de transposition en droit interne dans les pays membres, ce règlement énonce certains principes[17] :

  • Les opérateurs de transport peuvent recevoir des aides publiques ;
  • L'autorité organisatrice peut fournir le service elle-même ou de le confier à un opérateur interne sur lequel elle exerce un contrôle, ou bien faire appel au marché ;
  • Si elle choisit de faire appel au marché, l'autorité organisatrice attribue un contrat de service public à l’issue d’une procédure de mise en concurrence transparente et non discriminatoire.

L'application de ce règlement en Île-de-France allant contre l'ordonnance no 59-151 du relative à l'organisation des transports de voyageurs en Île-de-France, qui accordait des droits exclusifs à durée illimitée à la RATP sur les réseaux de transports d'Île-de-France, cette ordonnance a dû être modifiée[18]. La loi ARAF[19] a été votée fin 2009 pour y mettre fin. Dénommée loi no 2009-1503 du relative à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaires et portant diverses dispositions relatives aux transports, elle amende deux articles de l'ordonnance de 1959. Cette loi met fin à l'exclusivité de la RATP sur l'exploitation des lignes de transport qu'elle exploite selon le calendrier suivant[20] :

  • , pour les lignes de bus ;
  • , pour les lignes de tramway ;
  • , pour les lignes de métro et de RER.

Afin de préparer une éventuelle arrivée de la concurrence dans un avenir proche, la loi désigne la RATP comme « gestionnaire de l'infrastructure du réseau de métropolitain affecté au transport public urbain de voyageurs en Île-de-France, dans la limite des compétences reconnues à Réseau ferré de France ». La RATP devient responsable de la gestion du trafic et des circulations sur les lignes ferroviaires d'Île-de-France qu'elle exploite, et doit en assurer la maintenance et la supervision[21]. Mais surtout, cette loi organise un changement de propriété des biens entre le STIF et la RATP[20] :

  • La propriété des matériels roulants et matériels d'entretien du matériel roulant, est transférée au STIF ;
  • La propriété des biens d'exploitation non liés à l'infrastructure (comme les centres bus par exemple) est transférée à la RATP, mais le STIF dispose d'un droit de reprise qu’il peut exercer dans un délai fixé par décret et moyennant une indemnisation ;
  • La propriété des biens constituant l’infrastructure (c'est-à-dire voies, signalisation, appareillages fixes associés, ouvrages d'art, stations et gares, ateliers souterrains, etc.) est transférée à la RATP ;
  • La propriété des autres biens immobiliers (c'est-à-dire siège, locaux administratifs, etc.) est transférée à la RATP.

Pressentie pour succéder à Élisabeth Borne devenue ministre, Catherine Guillouard, ancienne déléguée générale ressources humaines chez Air France devra préparer la RATP à la fin de son monopole sur les bus parisiens[22].

Le groupe RATP[modifier | modifier le code]

Logo du groupe RATP.

Le groupe RATP se présente comme le cinquième acteur mondial du marché du transport collectif. Pour continuer à se développer et sur fond d'ouverture à la concurrence sur son territoire historique, l'entreprise mise sur ses filiales et l'expansion en France en dehors de l'Île-de-France et à l'étranger. Pour l'année 2014, le groupe RATP affiche un chiffre d'affaires consolidé de 5,26 milliards d'euros et emploie environ 58 000 personnes dans le monde.

Organisation[modifier | modifier le code]

L'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) RATP est chapeauté par le groupe RATP, personne morale de droit public dont la tutelle de l'État est exercée par la direction générale des Infrastructures, des Transports et des Mobilités du ministère de la Transition écologique et solidaire[23],[24]. C'est l'EPIC qui exploite les réseaux de transport en Île-de-France. Pour intervenir sur des marchés concurrentiels ou qui sortent de sa mission de service public, le groupe RATP a créé plusieurs filiales. Les filiales dites « de premier rang » et les principales participations détenues par le groupe RATP sont résumées dans le schéma ci-dessous[23] :

Filiales et participations[modifier | modifier le code]

Exploitation et maintenance[modifier | modifier le code]

Pour étendre son champ d'action sur les marchés d'exploitation en dehors de son territoire historique, la RATP mise sur ses filiales RATP Développement, généralement abréviée en « RATP Dev » et RATP Cap Île-de-France. Elle assure pour la première l'exploitation et la maintenance de réseaux de transports en commun (rail régional, métro, tramway, bus urbain et interurbain, navette maritime et câble), transport à la demande et de circuits touristiques dans 15 pays[25] et pour la seconde, créée en 2021, les activités franciliennes précédemment assurées par RATP Dev en vue de l'ouverture à la concurrence des transports en commun d'Île-de-France[26].

En 2015, la filiale RATP Dev a enregistré un chiffre d'affaires de 1 114 millions d'euros dont environ deux tiers ont été réalisés à l'étranger, contre 346 millions d'euros en 2011[27],[28],[29].

Ingénierie[modifier | modifier le code]

Dans le domaine de l'ingénierie du transport, la RATP détient 36 % de Systra, à parité avec la SNCF et aux côtés de banques détenant les 28 % restants du capital[30]. Née en 1997 de la fusion des filiales respectives de la RATP, Société d’études et de réalisations de transports urbains (SOFRETU), et de la SNCF, Société d’études et de réalisations ferroviaires (SOFRERAIL), Systra et ses filiales ont réalisé en 2017 un chiffre d'affaires de 600 M€[31]. Le groupe Systra, particulièrement présent à l'international (63 % de son chiffre d'affaires sont générés en dehors de France), emploie environ 6 200 personnes[31].

Xelis, créée en , était une autre filiale de la RATP dans les domaines du conseil, des études et de l'ingénierie. Elle était engagée surtout en Île-de-France et répondait à une volonté du groupe RATP de mieux se positionner sur les marchés d'ingénierie sur son territoire historique, désormais concurrentiel. Xelis était une société anonyme détenue à 100 % par la RATP. En 2007, son chiffre d'affaires s'élevait à 8 M€[32]. En , Xelis et Inexia, la filiale correspondante de la SNCF, sont toutes les deux intégrées dans le groupe Systra[33].

En , la RATP et Alstom annoncent la création d'une coentreprise dénommée Metrolab visant à allier leurs compétences sur le champ des métros automatiques. L'accord industriel était avant tout un projet de recherche et développement pour « concevoir et construire le métro automatique du XXIe siècle ». La présentation d'un premier prototype avait été annoncée pour 2013[34]. L'accord ne donne finalement pas lieu à des réalisations concrètes.

Nouvelles technologies[modifier | modifier le code]

La RATP possède un des réseaux de fibres optiques les plus importants d'Île-de-France.

La RATP possède d'autres filiales comme RATP Connect (ex-Telcité). Créé en 1997, RATP Connect, propriété à 100 % de la RATP, est un opérateur de réseau optique. Elle possède un des réseaux de fibres optiques les plus importants en région Île-de-France qui parcourt les infrastructures ferroviaires de la RATP[35]. Telcité loue ces fibres à des opérateurs de communication ou à des entreprises, avec au total une cinquantaine de clients parmi lesquels Bouygues Telecom, Free, SFR ou BNP Paribas[36].

RATP Connect possède par ailleurs un opérateur de télécommunications, tel que défini par l'article L.33-1 du code des postes et des communications électroniques, nommé Naxos et chargé de compléter le réseau de RATP Connect à l'extérieur des infrastructures de la RATP. Naxos exploite également l'ensemble des antennes de téléphonie mobile installé par la RATP sur son réseau parisien, soit plus de 300 stations équipées d'antennes bi-bandes 900-1 800 MHz à la fin 2007, dont elle loue l'utilisation aux opérateurs nationaux[37].

Depuis 2011, la RATP prépare le déploiement du très haut débit mobile 3G et 4G sur l'ensemble de ses lignes de métro et sur certaines lignes de RER. La couverture mobile complète, originellement prévue pour fin 2015 selon l'entreprise qui a passé des accords de partenariat en vue de ce déploiement avec plusieurs opérateurs nationaux français[38], est reportée à 2019[39].

En 2013, RATP Connect a réalisé un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros[40].

Information voyageurs et systèmes de billettique[modifier | modifier le code]

En , le groupe RATP crée RATP Smart Systems (ex-Ixxi)[41], filiale qui regroupe les équipes qui ont développé les systèmes d’information voyageurs et les solutions de billettique. Elle propose des solutions innovantes afin d'améliorer la qualité des déplacements, avec assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) et à maîtrise d'œuvre (MOE ou MŒ) sur ces domaines.

Mobilité digitale[modifier | modifier le code]

Le , le groupe RATP annonce l'acquisition[42] de Mappy (qui sort ainsi du giron de Pages Jaunes) dans le but de développer les applications de mobilité.

Immobilier[modifier | modifier le code]

La RATP possède plusieurs filiales chargées de gérer son patrimoine immobilier.

RATP Real Estate (ex-SEDP) est une société de services immobiliers créée en 1990. Elle intervient notamment comme maître d’ouvrage délégué de la RATP dans des opérations de construction, visant soit des parcelles à valoriser, soit des aménagements dans des locaux existants. En 2001 par exemple, elle était maître d'ouvrage du projet de reconstruction Philidor-Maraîchers dans le 20e arrondissement de Paris[43]. Elle assure aujourd'hui la gestion de 400 000 mètres carrés d’immeubles d'activités tertiaires : centres informatiques, restaurants d’entreprise, centres culturels, centres sportifs et sièges sociaux[44].

RATP Habitat (ex-Logis-Transport) est une filiale de location de logements de type HLM, créée en 1959, en faveur des agents de la RATP justifiant de revenus inférieurs à un plafond de ressources. Elle disposait en 2004 de plus de 5 300 logements en Île-de-France dont 50 % loués à des agents de la RATP, 30 % à des locataires désignés par la préfecture, et 20 % à des locataires désignés par les mairies[45].

La Société d'aménagement de Denfert-Montsouris (SADM) a achevé la commercialisation des terrains de la ZAC Alésia-Montsouris, dont elle a poursuivi l’aménagement. Cette opération a permis la création d’un quartier de 900 logements (dont la moitié de logements sociaux), de 167 chambres d’étudiants et de 20 000 m2 de bureaux[43].

Enfin, Promométro est une filiale spécialisée dans la gestion des espaces et équipements commerciaux, créée en 1971[46]. Promométro gère les commerces sur le réseau RATP en Île-de-France, mais se développe également au-delà et a été retenu pour gérer les espaces commerciaux des réseaux de transport de Lyon et Marseille, par exemple. Promométro gère aussi des abris vélos sécurisés du dispositif VéligoPont de Bezons sur la ligne T2 ou Porte de l'Essonne sur la ligne T7, par exemple)[47].

Capital risque[modifier | modifier le code]

En 2017, la RATP crée RATP Capital Innovation, une filiale de capital risque spécialisée dans les investissements de start-ups, notamment dans le domaine des nouveaux services et des nouvelles mobilités[48]. C'est à travers cette filiale que la RATP a par exemple investi dans Cityscoot (scooters électriques en libre-service), Klaxit (covoiturage domicile-travail), CitiZen Mobility (transport destiné aux personnes fragiles, dépendantes et handicapées) ou Communauto (autopartage)[49],[50].

Gouvernance[modifier | modifier le code]

Façade de la Maison de la RATP en bord de Seine, dans le 12e arrondissement de Paris, le siège du groupe.

La RATP est un établissement public possédant une gouvernance originale avec la règle dite des « trois tiers » qui régit son conseil d’administration : un tiers de représentants de l’État, un tiers de représentants des salariés, un tiers enfin de « personnalités qualifiées », dont deux parlementaires et deux représentants des associations d’usagers[51].

Siège social[modifier | modifier le code]

Le siège de la RATP établi depuis 1964 dans un immeuble construit en 1912 au 53 ter quai des Grands-Augustins pour la Compagnie générale des Omnibus a été transféré en 1996 à la « Maison de la RATP » au 54 quai de la Rapée dans le 12e arrondissement de Paris[52].

Direction[modifier | modifier le code]

Catherine Guillouard est nommée membre du conseil d'administration par décret du [53]. Elle devient présidente-directrice générale le [54],[55].

Le , Emmanuel Macron appelle à renouveler le mandat de Catherine Guillouard à la tête de la RATP[56],[57]. Catherine Guillouard annonce sa démission[58] effective depuis le 30 septembre 2022 pour raisons personnelles[59], après cinq années consacrées à la transformation du Groupe RATP[60],[61],[62].

Le , Jean Castex est nommé président-directeur général[63].

Comité exécutif (COMEX)[modifier | modifier le code]

Depuis le 15 mars 2024, les membres du Comité exécutif (COMEX) sont [64]:

  • Jean Castex : Président-directeur général
  • Jean-Yves Leclercq : directeur de la performance économique et financière Groupe
  • Sylvie Buglioni : directrice du pôle projets, technique et industriel
  • Frédéric Tran Kiem : directeur digital et innovation du Groupe
  • Jean Agulhon : directeur général adjoint, directeur des ressources humaines Groupe
  • Hiba Farès : présidente du directoire RATP Dev
  • Jimmy Brun : Porte-parole, directeur marketing et commercial; directeur de la communication Groupe, de l'engagement et de la marque - par interim
  • Marie-Claude Dupuis : directrice stratégie et ville durable
  • Jean-Louis Houpert : directeur de RATP Infrastructures
  • Agnès Ogier : directrice de la BU RATP Services ferrés
  • Emmanuelle Cortot-Boucher : Secrétaire générale du Groupe, directrice des Services de la direction générale
  • Sylvain Durand : directeur de cabinet

Liste des présidents[modifier | modifier le code]

Depuis 1989, les présidents de la Régie sont :

Fondation[modifier | modifier le code]

Depuis 1995, la RATP dispose de sa propre fondation d'entreprise[65]. Jusqu'en 2005, la fondation s'est surtout engagée auprès d'associations œuvrant pour l'éducation à la citoyenneté, en particulier auprès de jeunes publics. En 2007, l'entreprise a décidé d'orienter sa politique de mécénat vers la promotion du respect dans la ville. La fondation s'engage désormais dans les trois domaines suivants : « le lien et l'entraide », « l'égalité des chances » et « l'accès à la culture et l'éducation »[65]. La fondation intervient dans les territoires desservis par le groupe RATP, notamment en Île-de-France, mais aussi ailleurs en France et à l'étranger.

Des rames MF 01 et MF 67 à Jaurès sur la ligne 2 du réseau de métro, en février 2009.
Tramway Alstom Citadis sur la ligne T3a à Porte de Versailles.
Autobus articulé du type MAN Lion's City.

Les principaux réseaux exploités par le groupe RATP[modifier | modifier le code]

En région parisienne[modifier | modifier le code]

Lignes[modifier | modifier le code]

Le réseau de transport exploité par la RATP en région parisienne comprend :

En outre, la filiale RATP Cap Île-de-France gère[68] :

Trafic[modifier | modifier le code]

Trafic sur le réseau historique en nombre de voyages annuels par mode, en millions[3]
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Métro 1 229 1 262 1 283 1 248 1 336 1 373 1 410 1 388 1 472 1 479 1 505 1 464 1 541 1 527 1 526 1 520 1 519 1 539 1 560 1 498
RER (zone RATP) 404 415 410 400 438 445 452 447 469 448 456 469 477 469 474 469 478 493 497 497
Tramway[69] 25 36 39 39 44 48 50 80 96 96 108 114 116 191 231 267 287 294 315 340
Bus (RATP Paris et petite couronne) 922 916 929 921 954 940 944 942 995 983 974 989 962 939 984 988 1 013 1 098 1 106 1 130
Noctilien (périmètre RATP) 3 3 3 4 4 4 7 7 7 8 8 8 8 9 9 10 10 11 12 13
Total 2 583 2 632 2 664 2 612 2 776 2 810 2 863 2 864 3 039 3 014 3 051 3 044 3 104 3 135 3 224 3 254 3 307 3 435 3 490 3 478

Avec la crise sanitaire provoquée par le Covid-19, le volume de trafic est sensiblement réduit à partir du printemps 2020. En juillet 2021, il n'est revenu qu'à 70 % de la normale en semaine et 80 % le week-end. Selon la présidente de la RATP, Catherine Guillouard, le réseau ne devrait pas retrouver sa fréquentation habituelle avant 2023[70].

En France, en dehors de la région parisienne[modifier | modifier le code]

RATP Dev exploite le réseau L'va de Vienne (Isère).

L'exploitation de réseaux situés en France en dehors du territoire historique est assurée par la filiale RATP Dev dont les activités, entre autres, comprennent (liste non exhaustive) :

À l'étranger[modifier | modifier le code]

Un autobus Scania OmniCity avec logo du groupe RATP à Londres, symbole de l'expansion à l'étranger.

Les activités du groupe RATP à l'étranger comprennent, entre autres (liste non exhaustive) :

Stratégie du groupe[modifier | modifier le code]

Maison de la RATP dans le 12e arrondissement de Paris.

L'un des principaux axes de la stratégie de la RATP est l'innovation technique, aussi bien dans le domaine de la technologie ferroviaire, mais aussi plus généralement dans la sécurité des transports. La « pneumatisation » du métro dans les années 1950, l'ouverture de la ligne 14, l'une des premières lignes de métro automatiques au monde ou l'automatisation de la ligne 1, très fréquentée et sans interruption prolongée de service, sont autant de preuves de l'adaptation de la RATP face aux innovations technologiques dans le domaine des transports en commun, ce qui favoriserait son poste d'acteur essentiel du secteur des transports urbains en région parisienne, et dans le reste de ses opérations[51],[94].

Selon Pierre Mongin en 2008, les projets de la région Île-de-France en matière de transport sont, pour la RATP, un gage de croissance à venir de par l'activité qu'ils généreront. Elle s'intéresse donc directement aux projets d’investissements futurs de la région et bien que la RATP ne décide pas des infrastructures, elle en finance généralement une partie qui est portée à sa dette. Elle représenterait donc une importante force de proposition pour les pouvoirs publics[51][source insuffisante].

La RATP soutient le projet CDG Express de navette directe entre Paris et Roissy, dont RATP Dev obtient la gestion en partenariat avec Keolis[95] au sein d'une société commune nommée Hello Paris[96].

Métrophérique[modifier | modifier le code]

L'une des premières initiatives de Pierre Mongin lors de son arrivée à la tête de la régie en 2006 a été de lancer l'idée de « Métrophérique ». Reprenant et actualisant ce qui était à l'époque connu sous le nom d'« Orbitale », Métrophérique présentait l'idée d'un métro qui circulerait autour de Paris, situé à deux ou trois kilomètres du périphérique et disposant d'une station tous les kilomètres, reliant les autres modes de transport, notamment les terminus de métro[97],[98].

Jean-Paul Huchon, alors président du STIF (Syndicat des transports d'Île-de-France) et de la région Île-de-France, a aussitôt jugé que ce projet n'était « pas mûr », estimant notamment que le coût avancé par Pierre Mongin était « sous-évalué ». Il ira même jusqu'à qualifier Métrophérique de « métro féerique »[99],[100].

C'était sans compter sur les élus de la région parisienne, et notamment les élus du Val-de-Marne qui, enthousiasmés par l'idée du métro circulaire traversant leurs communes proposé par Pierre Mongin, ont fait pression sur le chef de la région, aboutissant à l'ajout d'un projet proche, nommé Arc Express dans le schéma directeur de l'Île-de-France[101]. Le projet Métrophérique sera finalement intégré au projet Grand Paris Express au travers du projet de ligne 15.

Transition environnementale[modifier | modifier le code]

Dans le cadre du projet Bus2025, la RATP prévoit de convertir son parc de 4 700 autobus en 100 % bus propres dont 2/3 de bus électriques et 1/3 de bus roulant au biogaz d'ici 2025[102],[103],[104]. Cette action aura pour effet de diminuer l'empreinte de carbone de la RATP de 50 %. D'après la RATP, le parc d'autobus parisien de la RATP sera le premier parc d'autobus écologiques en Europe en 2025. ,. En , le nombre de bus électriques s'élève à 74[102].

Projets innovants[modifier | modifier le code]

La RATP se positionne sur projets innovants comme la navettes autonomes ou conduite autonome de bus. Il est également partenaire d'Airbus pour un projet de transport en commun aérien qui pourrait être testé en 2024 entre Roissy et un site olympique avec un objectif de coût de 2 euros du kilomètre[105]

En , la RATP commence l'expérimentation d'un bus électrique 100 % autonome sur la ligne 393 entre la gare de Sucy - Bonneuil et Thiais-Carrefour de la Résistance, d'abord la nuit puis le jour avec pour objectif le transport de voyageurs à l'automne [106].

Employés et conditions de travail[modifier | modifier le code]

En , la régie comptait 43 093 agents actifs. Les effectifs se répartissaient comme suit[107] :

  • 9 539 agents pour le métro ;
  • 2 901 agents pour le RER ;
  • 14 815 agents pour le bus ;
  • 11 222 agents à la maintenance et l'ingénierie ;
  • 1 174 agents pour la sécurité (département SEC - sécurité et environnement - GPSR) ;
  • 1 295 commerciaux (département CML) ;
  • 2 148 agents fonctionnels (Direction générale, gestion et innovation sociales, contrôle de la gestion, développement et politique de la ville).

L’entreprise consacre 7 % de sa masse salariale à la formation, taux le plus élevé des grandes entreprises françaises, représentant un montant global de 110 millions d’euros, dont 15 millions d’euros pour la formation initiale et 6 millions pour le permis de conduire « transports collectifs » que la RATP finance intégralement à ses nouveaux embauchés[51].

En 2018, la RATP procède approximativement à 3 000 recrutements par an, en moyenne sur 234 métiers différents[108], et compte plus de 60 000 employés[109].

Si la RATP a connu plusieurs présidentes (Anne-Marie Idrac, Élisabeth Borne ou Catherine Guillouard), la féminisation de son personnel est récente et s'établit en 2022 à 21 %, mais à moins de 10 % pour les machinistes-receveurs[110].

Régimes spéciaux[modifier | modifier le code]

La RATP est l'une des quelques entreprises françaises où les employés bénéficient de régimes spéciaux de cotisations retraite et maladie, dont les règles diffèrent de celles appliquées aux employés du privé et aux fonctionnaires.

En 2007, le gouvernement de François Fillon a tenté de supprimer les régimes spéciaux des entreprises qui en bénéficiaient[111]. Après une grève et plusieurs réunions de négociation entre l'entreprise et les partenaires sociaux, la RATP a vu son régime spécial de retraite maintenu avec toutefois quelques modifications dans les durées de cotisation[112].

Régime des retraites[modifier | modifier le code]

Le règlement des retraites du personnel de la RATP fait l'objet du décret no 2008-637 du [113].

Ce décret classe les emplois en deux catégories : services actifs et services sédentaires. Les services actifs sont listés en annexe du décret et répartis en deux groupes (A et B). Les services sédentaires sont tous les emplois non listés dans le décret.

Les agents actifs du groupe A peuvent partir à la retraite à l'âge de 52 ans s'ils justifient de 27 ans de services dans ce groupe A. Les agents actifs du groupe B peuvent partir à la retraite à l'âge de 57 ans s'ils justifient de 27 ans de services dans ce groupe B. Les agents sédentaires peuvent partir à la retraite à l'âge de 62 ans. Ces âges de départ à la retraite sont sous réserve de quelques dispositions transitoires.

Ces âges d'ouverture de droit ne signifient pas que les employés partent à la retraite à ce moment bien qu'ils en aient la possibilité.

L'âge auquel un employé part à la retraite a un effet sur le montant de sa pension. Pour obtenir une pension dite à taux plein, l'agent doit avoir cotisé pendant 172 trimestres soit 43 ans (sous réserve de quelques dispositions transitoires). Si ce n'est pas le cas au moment du départ à la retraite, alors l'agent voit sa pension diminuée (multipliée par le nombre de trimestres cotisés divisé par 172). De plus, il subit un coefficient de minoration (aussi appelé décote). Les agents ayant cotisé plus de trimestres que nécessaires bénéficient d'un coefficient de majoration (ou surcote).

La pension à taux plein correspond à 75 % du salaire brut perçu lors des six derniers mois avant la retraite.

Le service de retraite de la RATP est assuré par la Caisse de retraites du personnel de la RATP[114] qui est un organisme de sécurité sociale matériellement et juridiquement indépendant de la RATP, créée par le décret no 2005-1635 du [115]. Le régime spécial de retraites du personnel de la RATP prend en charge les pensions de droit direct et dérivé (pension de réversion et d'orphelin)[116].

Régime maladie[modifier | modifier le code]

Le régime spécial maladie de la RATP est géré par la Caisse de coordination aux assurance sociales. Elle a pour mission la gestion du régime spécial de sécurité sociale de la RATP, à l'exception du risque vieillesse. Elle garantit à ses ressortissants la couverture des risques maladie, maternité, invalidité, accidents du travail, maladies professionnelles, décès[117].

Le régime supporte également le coût du fonctionnement d’un service médical à la disposition des agents[118],[119],[120].

Condamnation de la RATP pour fichage illégal de salariés[modifier | modifier le code]

En novembre 2021, la Commission nationale de l'informatique et des libertés condamne la RATP à une amende de 400 000 euros en raison du fichage illégal d'agents RATP du centre de bus des Bords-de-Marne, situé à Neuilly-Plaisance[121] : plusieurs centres décomptaient le nombre de jours de grève des agents, dans un fichier ensuite utilisé pour préparer les choix de promotion[122].

Athlètes de haut niveau[modifier | modifier le code]

Plusieurs athlètes français de haut niveau travaillent à la RATP, grâce à une convention cadre signée avec le ministère des Sports, qui leur permet de concilier préparation aux grandes échéances sportives et vie dans l’entreprise, grâce à des aménagements horaires spécifiques. En 2008, huit athlètes bénéficient de ce programme[123].

En 2008, cinq d’entre eux ont participé aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin. Steeve et Christophe Guenot, respectivement médaille d'or et médaille de bronze en lutte gréco-romaine font partie de ces athlètes. Quand ils ne s'entraînent pas en lutte, les deux frères sont agents de sécurité au sein du Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR), organe de sécurité de la RATP. Leur victoire très médiatique a largement profité à la RATP et à son image. Une campagne de communication à leur effigie a d'ailleurs été lancée dès le mois de [124].

Climat social[modifier | modifier le code]

Voyageurs attendant le RER B à Châtelet - Les Halles durant une journée de grève en 2019.

Depuis la mise en place d'un mécanisme dit « d'alarme sociale », le nombre de grèves a significativement diminué, mais augmenté en dureté (il n'est pas rare de voir des lignes entièrement fermées là où le trafic était simplement perturbé autrefois)[125].

En 2001, on comptait ainsi 0,2 jour de grève par salarié et par an, soit cinq fois moins qu'au début des années 1990[126].

À la suite d'un chantage sexuel mettant en cause un représentant syndical en 2011, un syndicaliste de la CGT a dénoncé des compromissions d'une manière jugée virulente par la direction, révélant selon lui des connivences inappropriées à l'intérieur de la promotion Voltaire de l'ENA. Il a été licencié par le ministre en personne. La justice lui a donné raison[127].

Incidents religieux[modifier | modifier le code]

En 2013, la presse se fait l'écho de tensions entre employés liées à « l'existence de poussées communautaristes circonscrites à certaines unités » de la RATP[128], principalement les dépôts de bus de Nanterre, de Charlebourg à La Garenne-Colombes et de Saint-Denis[129] dénoncées dans une vidéo du site d'extrême-droite Riposte laïque[130]. Selon Le Parisien, la RATP aurait « embauché des « grands frères » peu recommandables […] pour éviter le caillassage des bus dans certains quartiers », avant de « faire le ménage » parmi ceux-ci[129]. Le même journal avance que « la RATP serait l'une des sociétés qui emploierait le plus de personnes faisant l'objet d'une fiche S de surveillance »[129]. En 2013, la société publique a édité un « guide de la laïcité » destiné à ses managers, qui rappelle par exemple l'interdiction d'« effectuer ses prières dans l’enceinte professionnelle »[130]. La RATP évoque quelques faits « marginaux » dans le passé, qui déclenchent un recadrage ou une procédure disciplinaire dès qu'ils sont repérés[131] Ainsi, par exemple, un agent de sûreté a été licencié vers 2015 après une information des autorités, qui lui avaient retiré son autorisation de port d'arme par décision administrative[129]. Pour la CGT de l'entreprise, « Il n'y a pas plus ou pas moins de radicalisation qu'ailleurs. La RATP n'est pas imperméable à ce qui se passe dans la société »[129].

Données financières[modifier | modifier le code]

Chiffre d’affaires[modifier | modifier le code]

Le chiffre d’affaires consolidé de 2016 est de 5,45 milliards d’euros, en baisse de 1,9 % pro forma sur un an, dont 914 millions d'euros (2014) pour ses filiales (en hausse de 17,4 %)[27].

Rentabilité[modifier | modifier le code]

Le résultat net 2016 s'établit à 171 millions d'euros, en baisse de 43 % sur un an surtout en raison d'une réduction des subventions accordées par le STIF dans le cadre du contrat 2016-2020, ce qui a entraîné une baisse du chiffre d'affaires de 1,9 % à 5,44 milliards d'euros. Si le trafic a augmenté dans le RER (+1,6 %), les bus (+1,9 %) et les tramways (+7,4 %), cette croissance est surtout due à la mise en place de la Carte Navigo toutes zones, qui a augmenté la fréquentation pour des recettes inchangées pour l'opérateur. La RATP était pour la première fois redevable de l'impôt sur les sociétés pour 28 millions[132].

Pour l'EPIC RATP (Île-de-France seule), le chiffre d'affaires est de 4,41 milliards d'euros[15] (2015), le résultat net de 311 millions d'euros, un EBITDA de 506 millions d'euros et la capacité d’autofinancement de 956 millions d'euros (2014)[27].

Endettement[modifier | modifier le code]

L'endettement net consolidé de l'EPIC au est de 5,5 milliards d'euros, soit un ratio de dettes financières sur fonds propres de 1,3 contre 1,4 en 2015 avec un objectif de 1 pour 2020, contre 4,294 milliards d'euros au [11].

Chiffres et coût de la fraude[modifier | modifier le code]

Pour l'année 2013, le coût de la fraude dans les transports en commun pour la RATP était estimé à 191 millions d'euros, soit 8 % des recettes issues des ventes de titres de transport[133]. En tenant compte du coût des mesures mises en place pour lutter contre la fraude, le total était estimé à 253 millions d'euros[133].

Le taux de fraude dans le métro parisien était de 5 % en 2013[134], de 4 % en 2005[135] et de 7 % en 1991[136].

Dans les bus et le tram, le taux de fraude était de 12 % en 2015[137], 14 % en 2014[133] et 9 % en 2009[133].

En 2015, 1,45 million d'infractions ont été constatées, dont 36 % payées immédiatement, les autres (64 %) ayant donné lieu à la rédaction de 924 000 PV, avec un taux de recouvrement de 15 %[138]. Le taux de recouvrement global (payement immédiat + PV) était de 44,4 %[138].

Critiques[modifier | modifier le code]

En , l'hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné publie un article décrivant la façon dont Métrobus, la régie publicitaire de la RATP, a censuré une affiche du journal hebdomadaire Courrier international jugée trop critique vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, alors Président de la République[139].

Dans un rapport publié en , la Cour des comptes critique la SNCF et la RATP pour leur gestion financière « en pointant du doigt des réseaux saturés, une gestion catastrophique des chantiers de rénovation et une comptabilité difficilement compréhensible »[140].

À l'automne 2011, la Cour des comptes épingle le comité d'entreprise de la RATP. Elle se montre extrêmement critique et dénonce des malversations, des dépenses excessives (qui portaient sur plusieurs millions d'euros)[141], des surfacturations, une comptabilité médiocre, ou encore, une gestion opaque des centres de vacances[142]. Devant l'ampleur des fraudes constatées dans la gestion du comité d'entreprise, les magistrats de la Cour des comptes, début , demandent l'ouverture d'une enquête pénale[143].

En , Le Canard enchaîné publie un article mettant en lumière un possible conflit d'intérêts entre Colette Horel, alors directrice du département Innovation et Territoires à la RATP, et la société de conseil Elia Consulting qui emploie son fils, Grégoire Horel, pour un contrat de 60 000 euros[144].

En , la Cour des comptes formule des observations sur les conditions d'attribution en 2009 du marché des trains du RER A, représentant deux milliards d'euros pour 65 trains[145]. Ce marché a permis d'introduire dans des délais rapides les matériels roulants à deux niveaux MI 09 et ainsi d'augmenter la capacité de la ligne A du RER, qui faisait face à une situation tendue.

Fin , la décision de la direction de la RATP de refuser l'affiche pour le concert du groupe Les Prêtres en exigeant de retirer la mention indiquant que les bénéfices du concert soutiendraient la cause des chrétiens d'Orient est critiquée dans plusieurs médias et par plusieurs personnalités politiques[146],[147]. La RATP justifie sa décision par le souci de neutralité et de laïcité, motif qui, selon Emmanuel Pierrat, avocat au barreau de Paris, n'a aucun fondement juridique[148]. Bertrand Vergely ne voit dans cet argument de neutralité religieuse qu'une forme d'antichristianisme[149]. Début avril, face à la polémique, la RATP revient sur sa décision[150].

En , l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) publie un rapport intitulé Pollution chimique de l’air des enceintes de transports ferroviaires souterrains et risques sanitaires associés chez les travailleurs. Il est constaté que la masse des particules fines (notamment PM2,5 et PM10) est de deux à dix fois supérieure à celle relevée à l’extérieur, tout particulièrement à cause des systèmes de freinage[151]. Malgré les efforts évoqués par la RATP pour réduire cette pollution (freinage électrique plutôt que mécanique, aération, etc.)[152], les PM10 y restent parfois nettement supérieures au seuil d’alerte de 80 µg/m3 fixé par le code de l'environnement : le , les PM10 étaient de 271 µg/m3 à la gare d'Auber contre 44 µg/m3 sur la place de l'Opéra, soit un air six fois plus pollué dans le métro qu'à l'extérieur[153]. En 2019, le CNRS constate une aggravation du phénomène[154] et en 2021, l'association Respire publie une étude mettant en cause, notamment, le dispositif de surveillance de la qualité de l’air de la RATP[155],[156].

RATP et tourisme[modifier | modifier le code]

Paris est la ville la plus touristique d'Europe et se trouve dans le top 3 des villes les plus touristiques au monde[157]. Les touristes représentent ainsi 10 % de la clientèle RATP[158].

Afin de s'adapter à cette clientèle étrangère, la RATP a adapté ses annonces via haut-parleurs, qui se font jusqu'à sept langues : français, anglais, allemand, espagnol, portugais, mandarin et japonais[158]. Elle a aussi développé une application pour aider les touristes à se rendre rapidement aux lieux, monuments, musées, etc. notables. Cette application est disponible en français, anglais, allemand, espagnol, portugais, mandarin, japonais, italien, néerlandais et russe[159].

Les services de la RATP sont très prisés par les touristes dont 80 % utilisent le métro. Il ne fait pas l'unanimité, car il est jugé peu propre et peu sûr aux heures tardives. Les touristes n'en sont satisfaits qu'à 89 % et font plus confiance au bus (97 %), au tramway (93 %) et aux trains Transilien (99 %). Le RER ne satisfait que 84 % des touristes[158].

Les pickpockets du métro de Paris sont tristement connus et même décrits dans la plupart des guides touristiques[158]. La signalisation peu claire, les bornes d'achats peu pratiques et les différents titres de transport mal expliqués restent un grand bémol pour les touristes, pour qui le métro et le reste du réseau RATP restent le meilleur moyen de se déplacer dans la capitale française[158].

Concurrence[modifier | modifier le code]

Bien que la RATP profite en Île-de-France d'une situation de quasi-monopole, lorsque ses filiales répondent à des appels d'offres en France ou à l'étranger comme la loi SRU l'y autorise depuis 2000, la RATP est alors en concurrence avec les grandes entreprises privées de transport telles que Transdev, Keolis ou Arriva, par exemple.

En Île-de-France[modifier | modifier le code]

Une rame de RER A sur le viaduc ferroviaire du Pecq.

En 2009, la loi[160] transpose en droit français cette directive, en modifiant l'ordonnance du relative à l'organisation des transports de voyageurs en Île-de-France, dont l'article 1-II dispose désormais que l'exécution des services « qui ont été créés avant le 3 décembre 2009 se poursuit dans le cadre des conventions en cours et conformément aux règles applicables à cette date et se termine :

- le 31 décembre 2024 pour les services réguliers de transport routier, sauf stipulation conventionnelle antérieure à l'entrée en vigueur de la loi no 2009-1503 du 8 décembre 2009 relative à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaires et portant diverses dispositions relatives aux transports, manifestant l'accord entre l'autorité organisatrice et l'opérateur et prévoyant expressément une date antérieure ;

- le 31 décembre 2029 pour les services réguliers de transport par tramway ;

- le 31 décembre 2039 pour les autres services réguliers de transport guidé ;

- à la date d'échéance ou de résiliation des conventions en cours pour les services de transport scolaire, les services de transport à la demande, les services de transport des personnes à mobilité réduite et les services réguliers de transport public fluvial de personnes et, en tout état de cause, avant le 31 décembre 2024. »

À ces échéances, Île-de-France Mobilités devra donc exercer un appel d'offres pour l'exploitation des lignes en question.

La RATP restera, en revanche, chargée de la gestion des infrastructures. En effet, la RATP se voit reconnaître dans la même loi un rôle de gestionnaire d'infrastructure ferroviaire des lignes du métro et de celles du RER qu'elle exploitait avant 2010, afin de permettre ultérieurement l'exploitation de certaines parties du réseau par d'autres opérateurs :

« Pour satisfaire aux exigences essentielles de sécurité et d'interopérabilité du système ferroviaire concerné, y compris la fiabilité, la disponibilité et la compatibilité technique de ses constituants, et à l'impératif de continuité du service public, la Régie autonome des transports parisiens est gestionnaire de l'infrastructure du réseau de métropolitain affecté au transport public urbain de voyageurs en Île-de-France, dans la limite des compétences reconnues à Réseau ferré de France. À ce titre, elle est responsable de l'aménagement, de l'entretien et du renouvellement de l'infrastructure, garantissant à tout moment le maintien des conditions de sécurité, d'interopérabilité et de continuité du service public, ainsi que de la gestion des systèmes de contrôle, de régulation et de sécurité des lignes et des réseaux ferroviaires en Île-de-France. Elle est chargée de la gestion du trafic et des circulations sur ces lignes et ces réseaux lorsque les exigences de sécurité et d'interopérabilité du système ferroviaire ou la continuité du service public l'imposent. Elle est également gestionnaire, dans les mêmes conditions, des lignes du réseau express régional dont elle assure l'exploitation à la date du 1er janvier 2010. Elle adapte les lignes, ouvrages et installations dont elle assure la gestion technique, en prenant en compte les besoins des utilisateurs et favorise leur interopérabilité. Elle prend en compte les besoins de la défense. L'accès à ces lignes et réseaux est assuré dans des conditions transparentes et non discriminatoires. À l'effet d'exercer les missions qui lui sont dévolues par le présent alinéa, la régie est rémunérée par Île-de-France Mobilités (ex-STIF) dans le cadre d'une convention pluriannuelle qui, pour chacune de ces missions, établit de façon objective et transparente la structure et la répartition des coûts, prend en compte les obligations de renouvellement des infrastructures et assure une rémunération appropriée des capitaux engagés. Tout en respectant les exigences de sécurité et d'interopérabilité du système ferroviaire, la régie est encouragée, par des mesures d'incitation, à réduire les coûts de mise à disposition des lignes, ouvrages et installations »[161].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

En 1951, héritière de deux anciennes sociétés de transport, la RATP opère dans une zone strictement limitée à Paris. L'entreprise adopte alors les couleurs de Paris, le rouge et le bleu. Le logo de la RATP se modernise en 1960 toujours avec les couleurs rouge et bleu.

En 1976, avec l'arrivée du RER, le logo de la RATP adopte une typographie penchée.

Le dernier logo de 1992 représente schématiquement la Seine sous la forme d’un visage stylisé dans un cercle vert jade, couleur de référence de la RATP, symbolisant la région Île-de-France[162].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Résultats annuels 2021 du groupe RATP » Accès libre, sur ratp.fr, (consulté le ).
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  67. Orlyval fait partie du réseau « historique » de la RATP mais est exploité par RATP Dev, pour le compte de la RATP.
  68. Bien que ces activités soient situées en région parisienne, elles ont été attribuées dans le cadre d'appel d'offres compétitifs menés par Île-de-France Mobilités et ne font pas partie du réseau dit « historique » de la RATP.
  69. Depuis 2007 y compris ligne T4 exploitée par la SNCF (environ 10 millions de voyages annuels).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]