Réorganisation des corps d'infanterie français (1820) — Wikipédia

Ordonnance du 23 octobre 1820
Réorganisation des corps d'infanterie français en 1820
Image illustrative de l’article Réorganisation des corps d'infanterie français (1820)
Drapeau du 12e régiment d'infanterie de ligne en 1820

Création 1820
Pays Drapeau de la France France
Branche Infanterie
Guerres Guerre d'indépendance grecque
Expédition d'Espagne
Campagne des Dix-Jours
Conquête de l'Algérie par la France

L'ordonnance royale du , réorganise les corps de l'Armée française en transformant les légions départementales en 60 régiments d'infanterie de ligne et 20 régiment d'infanterie légère. Il est signé de Louis XVIII Roi de France.
La Gendarmerie est réorganisée par l'ordonnance du [1].
Cette page comporte également les régiments d'infanterie créés par


Sommaire[modifier | modifier le code]

Historique
L'ordonnance du Roi, du 23 octobre 1820L'amalgame de 1820
Régiments d'infanterie de ligne
1er – 2e – 3e – 4e – 5e – 6e – 7e – 8e – 9e – 10e – 11e – 12e – 13e – 14e – 15e – 16e – 17e – 18e – 19e – 20e – 21e – 22e – 23e – 24e – 25e – 26e – 27e – 28e – 29e – 30e – 31e – 32e – 33e – 34e – 35e – 36e – 37e – 38e – 39e – 40e – 41e – 42e – 43e – 44e – 45e – 46e – 47e – 48e – 49e – 50e – 51e – 52e – 53e – 54e – 55e – 56e – 57e – 58e – 59e – 60e – 61e – 62e – 63e – 64e – 65e – 66e – 67e – 68e – 69e – 70e – 71e – 72e – 73e – 74e – 75e.
Régiments d'infanterie légère
1er léger – 2e léger – 3e léger – 4e léger – 5e léger – 6e léger – 7e léger – 8e léger – 9e léger – 10e léger – 11e léger – 12e léger – 13e léger – 14e léger – 15e léger – 16e léger – 17e léger – 18e léger – 19e léger – 20e léger – 21e léger – 22e léger – 23e léger – 24e léger – 25e léger
Cavalerie
Articles connexes – Bibliographie – Notes et références

Historique[modifier | modifier le code]

En 1820, l'armée française étaient composée de 94 légions départementales formées à 4, 3, 2 voire 1 seul bataillon.

Dans un rapport au roi, le ministre exposait que l'organisation légionnaire avait rempli son but en facilitant la réorganisation de l'armée, mais que son maintien présentait de nombreux inconvénients. Le recrutement régional nuisait à la bonne constitution uniforme des corps d'infanterie, parce que les contingents des départements étaient inégaux en taille et force physique des jeunes soldats; que certaines légions manquaient totalement de sujets capables de recruter les cadres, tandis que d'autres en avaient en trop grand nombre; enfin, que la différence du langage et celle des habitudes physiques et morales de certains départements établissaient de grandes différences entre les corps. Il faut remarquer qu'à cette époque, le plus grand nombre des conscrits ne parlaient pas le français, mais seulement la langue en usage dans leur département : breton, basque, flamand, picard, patois allemand, patois alsacien, limousin et les divers patois du midi, provençal, normand.

Ces causes tendaient à créer des corps provinciaux et non pas une infanterie homogène et nationale. En cas de guerre ou dans le cas d'une expédition lointaine, un événement malheureux pouvait peser plus particulièrement sur la population militaire que quelques départements. Dans ces circonstances, la réorganisation de corps d'infanterie dans ces départements deviendrait plus difficile.

L'organisation en légions départementales obligeait également à entretenir un très grand nombre d'états-majors de légion dont certains ne se composaient que d'un seul bataillon. Ainsi les 94 légions départementales exigeaient plus de 7 000 officiers.

Le rapport indiquait clairement que l'institution des légions départementales ne présentant pas les avantages d'une infanterie homogène, il fallait revenir au système régimentaire. Il proposait que l'infanterie soit composée de 80 régiments dont 60 de ligne et 20 d'infanterie légère tous formés à 3 bataillons.

Le parut l'ordonnance qui transformait les légions départementales en régiments.

De nouveaux régiments furent créés par ordonnances des

De 1823 à 1840 ce sont donc 15 nouveaux régiments d'infanterie de ligne (du no 61 au no 75) et 5 nouveaux régiments d'infanterie légère (du no 21 au no 25) qui furent créés.

L'ordonnance[modifier | modifier le code]

Amalgame de 1820[modifier | modifier le code]

L'institution des légions départementales, visant à rompre avec l'héritage politico-militaire du Premier Empire, ne présentant pas les avantages d'une infanterie homogène, on revint bientôt au système régimentaire.
L'ordonnance du prescrivit la formation de 80 régiments de cette arme, dont 60 d'infanterie de ligne et 20 d'infanterie légère.
Provisoirement, les 40 premiers régiments de ligne étaient seuls organisés à 3 bataillons. Les régiments de ligne de 41 à 60 et les 20 régiments légers n'avaient chacun que 2 bataillons.

Une première phase de création de 7 nouveaux régiments ligne et de 1 régiment léger eut lieu en 1823, 1830 et 1831. Ainsi les 61e, 62e, 63e, 64e, 65e, 66e et 67e régiments d'infanterie de ligne furent créés ainsi que le 21e régiment d'infanterie légère.
Une seconde phase eut lieu en 1840 qui voit la création de 8 régiments de ligne et 4 régiments légers. Ces régiments sont les 68e, 69e, 70e, 71e, 72e, 73e, 74e et 75e régiments d'infanterie de ligne et les 22e, 23e, 24e et 25e régiments d'infanterie légère.

L'amalgame se fit de la manière suivante[3],[4] :

Infanterie de ligne[modifier | modifier le code]

1er régiment[modifier | modifier le code]

Le 1er régiment d'infanterie de ligne est formé, avec les 3 bataillons de la légion de l'Ain (1re légion)

Historique

Formé à Strasbourg, le 1er régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 2e corps de l'armée d'Espagne et se distingue, le , au combat de Campillo de Arenas puis à l'affaire de Jaën le 13 septembre suivant.
Durant les campagnes de 1824, 1825 et 1826, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
Le régiment participe aux campagnes de 1837 à 1842 à l'armée d'Afrique et se distingue aux combats de Mizerghin (), de Tem-Salmet (), de l'Oued-el-Haehem () et du camp de Bridia () aux combats sous les murs de Mostaganem (nuit du 4 au ) aux combats contre les Beni-Menacer (6 et ) et aux affaires des 30 août et .

2e régiment[modifier | modifier le code]

Le 2e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les 3 bataillons la légion de l'Aisne (2e légion)

Historique

Formé à Calais, le 2e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 4e corps de l'armée d'Espagne et se distingue, le , au combat du bois de Pallau.
Durant les campagnes de 1824 et 1825, il est au corps de réserve de Perpignan.
Le régiment participe aux campagnes de 1842 à 1847 à l'armée d'Afrique et se distingue au combat de Bar-T'outa les 15 et .

3e régiment[modifier | modifier le code]

Le 3e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les 2 bataillons de la légion de l'Allier (3e légion) et les 2 bataillons de la légion de la Nièvre (57e légion).

Historique

Le 3e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 4e corps de l'armée d'Espagne et se distingue, le , aux combats de Martorel et de Molins del Rey.
Durant les campagnes de 1824 et 1825 il est au corps de réserve de Perpignan.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830 et se distingue lors de la prise de la position de Sidi-Ferruch le 14 juin, à la bataille de Staoueli 5 jours plus tard puis aux combats de Dely-Ibrahim le 24 du même mois et de Sidi Khalef le . Il est ensuite au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au .
En 1849, il est à l'armée des Alpes.

4e régiment[modifier | modifier le code]

Le 4e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les 2 bataillons de la légion de l'Aube (9e légion) et les 2 bataillons de la légion des Deux-Sèvres (76e légion)

Historique

Le 4e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 2e corps de l'armée d'Espagne et se distingue, les 16 juin et , aux combats d'Alcira et de Molins del Rey.
En 1832, durant la campagne des Dix-Jours, il est à l'armée du Nord et participe au siège et la prise de la citadelle d'Anvers le .
Le régiment participe aux campagnes de 1833 à 1834 à l'armée d'Afrique et se distingue lors de l'attaque du marabout entre Gouraya et Bougie, le puis lors de la défense des avant-postes de Bougie les 24 et 25 du même mois puis lors de l'expédition contre les Hadjoutes, du 19 au .
Le le régiment quitte Versailles et arrive en renfort à Paris et prend part aux journées des 24, 25 et 26 contre les insurgés.

5e régiment[modifier | modifier le code]

Le 5e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les 2 bataillons de la légion de l'Aveyron (11e légion) et les 2 bataillons de la légion de la Drôme (24e légion).

Historique

Le 5e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 4e corps de l'armée d'Espagne et se distingue, le , lors du blocus de Figuières puis aux combats sous Pampelune (), de Llado et de Llers les 15 et 16 septembre.
Il prend part à la révolution de Juillet 1830 contre les insurgés.
En 1832, durant la campagne des Dix-Jours, il est à l'armée du Nord et participe au siège et la prise de la citadelle d'Anvers le .

6e régiment[modifier | modifier le code]

Le 6e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Schlestadt, avec les 3 bataillons de la légion des Bouches-du-Rhône (12e légion).

Historique

Le 6e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 3e corps de l'armée d'Espagne.
De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1830, rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830, ou il est fortement engagé et se distingue à la bataille de Staoueli () aux combats de Dely Ibrahim et de Sidi-Kalef (24 et ), à la défense des redoutes de Bône (du 6 au ) et combats devant Blida et du col de Mouzaïa (18 et ).
De 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

7e régiment[modifier | modifier le code]

Le 7e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Tours, avec les 3 bataillons de la légion du Calvados (13e légion).

Historique

Le 7e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 3e corps de l'armée d'Espagne et se distingue lors du combat de Mataro le , lors des combats sous Barcelone, les 9, 10 juillet et 30 septembre suivant puis au combat de Puerto de Miravete, le .
De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1832, il est à l'armée du Nord, lors de la révolution belge puis il participe, en 1832, durant la campagne des Dix-Jours, au siège et la prise de la citadelle d'Anvers le .
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

8e régiment[modifier | modifier le code]

Le 8e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les 2 bataillons de la légion du Cantal (14e légion) et les 2 bataillons de la légion de la Vendée (82e légion).

Historique

Le 8e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 4e corps de l'armée d'Espagne et se distingue lors des combats de Vich le , lors des combats sous Tarragone, le 28 juillet et de Llado et de Llers les 15 et 16 septembre.
En 1828 et 1829, pendant la guerre d'indépendance grecque, il fait partie du corps de l'expédition de Morée ou il occupe et défend la ville et la citadelle de Navarin, le , contre les troupes turques.
En 1832, il est à l'armée du Nord, lors de la révolution belge et participe au siège et la prise de la citadelle d'Anvers le .
Rattaché à l'armée d'Afrique, le régiment participe aux campagnes de 1847 à 1850, en Algérie et se distingue particulièrement lors du siège et de la prise de Zaatcha entre le et le après 51 jours de tranchées ouvertes et 2 assauts meurtriers.

9e régiment[modifier | modifier le code]

Le 9e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Toulouse, avec les 2 bataillons de la légion du Cher (17e légion) et les 2 bataillons de la légion de l'Indre (34e légion).

Historique

Le 9e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 3e corps de l'armée d'Espagne et se distingue lors des combats sous Pampelune (18 juillet et 3 septembre) et lors de l'attaque et de la prise du Trocadéro le 31 août.
De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1833 et 1834, le régiment est affecté à la division des Pyrénées-Occidentales.
Le régiment participe aux campagnes de 1847 à 1850 à l'armée d'Afrique.

10e régiment[modifier | modifier le code]

Le 10e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les 2 bataillons de la légion de la Corrèze (18e légion) et les 2 bataillons de la légion de la Lozère (46e légion).

Historique

Le 10e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 5e corps de l'armée d'Espagne.
Durant les campagnes de 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.

11e régiment[modifier | modifier le code]

Le 11e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Paris, avec les 3 bataillons de la légion de la Côte-d'Or (19e légion).

Historique

Le 11e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 2e corps de l'armée d'Espagne et s'illustre lors du combat de Campillo de Arenas, le .
En 1824 et 1825, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1833 et 1834, le régiment est affecté à la division des Pyrénées-Occidentales.
Le régiment participe aux campagnes de 1835 à 1838 à l'armée d'Afrique et s'illustre lors de l'expédition de Mascara du 25 novembre au , à l'expédition de Tlemcen en janvier et , au combat de Beni-Mered le , au combat du camp de Ghelma le et au siège et à la prise de Constantine du 6 au .

12e régiment[modifier | modifier le code]

Le 12e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Metz, avec les 3 bataillons de la 1re légion des Côtes-du-Nord (20e légion).

Historique

Le 12e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 2e corps de l'armée d'Espagne puis à la division de l'escadre du contre-amiral des Rotours et s'illustre lors de prise du fort de Sancti Petri, le 20 septembre.
En 1824 et 1825, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1832, il est à l'armée du Nord, et participe durant la campagne des Dix-Jours, au siège et la prise de la citadelle d'Anvers.
Le régiment prend part aux campagnes de 1837 à 1839 à l'armée d'Afrique et participe à l'expédition de Constantine puis prend ses quartiers au camp de Medjez-Ammar, en , ou il reste en garnison.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.
En 1849, il est réaffecté à l'armée d'Afrique et retourne en Algérie.

13e régiment[modifier | modifier le code]

Le 13e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Rennes, avec les 3 bataillons de la légion de la Dordogne (22e légion).

Historique

Le 13e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 2e corps de l'armée d'Espagne.
Le régiment participe aux campagnes de 1836 à 1838 à l'armée d'Afrique et se distingue durant l'expédition contre les Hadjoutes (janvier à ) et au combat d'0uled-Mendil ().
En 1848 et 1849 le régiment est affecté à l'armée des Alpes et au corps expéditionnaire de la Méditerranée avec lequel il s'illustre lors du siège et la prise de Rome, du au .

14e régiment[modifier | modifier le code]

Le 14e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Saint-Omer, avec les 3 bataillons de la légion de l'Eure (25e légion).

Historique

Le 14e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 3e corps de l'armée d'Espagne et se distingue aux combats sous Pampelune ().
Il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830 à l'armée d'Afrique et s'illustre lors de l'attaque et de la prise de la position de Sidi-Ferruch (), la bataille de Staoueli (), aux combats de Dely-Ibrahim et de Sidi-Kalef, (24 et ), au siège et à la prise d'Alger (du au ), au combat et à la prise de Blida, et au combat du col de Mouzaïa (18 et ).
En 1848 et 1849 le régiment est affecté à l'armée des Alpes.

15e régiment[modifier | modifier le code]

Le 15e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Valenciennes, avec les 3 bataillons de la légion du Finistère (27e légion).

Historique

Le 15e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne et se distingue dans les combats dans les Asturies le .
De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
Il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe aux campagnes de 1830 et 1831 à l'armée d'Afrique et s'illustre à la bataille de Staoueli (), dans tous les engagements qui ont précédé la prise d'Alger () puis au combat et à la prise de Blida, au passage et au combat du col de Mouzaïa (18 et ), aux combats sur le plateau d'Ouara et sur le col de Mouzaïa (1er et ).
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris.

16e régiment[modifier | modifier le code]

Le 16e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Grenoble, avec les 3 bataillons de la légion du Gard (28e légion).

Historique

Le 16e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 5e corps de l'armée d'Espagne.
De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne et se distingue à l'affaire de Jorba et aux combats sous Tarragone, les 23 et .
En 1828 et 1829, pendant la guerre d'indépendance grecque, il fait partie du corps de l'expédition de Morée et fait partie des troupes d'occupation de la ville et de la citadelle de Navarin en 1828.
Affecté à l'armée d'Afrique, le régiment participe aux campagnes de 1847 à 1851 durant lesquelles il prend une part brillante au siège de Zaatcha.

17e régiment[modifier | modifier le code]

Le 17e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Paris, avec les 3 bataillons de la légion de la Haute-Garonne (29e légion).

Historique

Le 17e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 à l'armée d'Espagne et se trouve le dans les combats devant Saint-Sébastien.
Il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe aux campagnes de 1830 et 1831 à l'armée d'Afrique et s'illustre lors combats de Dely-Ibrahim et de Sidi-Kalef (24 et ), au siège et à la prise d'Alger (du au ), à l'expédition de l'Atlas, à la prise de Blida et de Médéa, du 17 au .
De 1833 à 1838, il est affecté à la division des Pyrénées-Orientales.
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes et au corps expéditionnaire de la Méditerranée et participe au siège et prise de Rome du au .

18e régiment[modifier | modifier le code]

Le 18e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les 2 bataillons de la légion du Gers (30e) et les 2 de celle des Landes (38e légion).

Historique

Le 18e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 à l'armée d'Espagne ou il se distingue, le 27 août, au combat d'Altafulla et le aux combats sous Tarragone.
En 1832 il est à l'armée du Nord ou le régiment participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

19e régiment[modifier | modifier le code]

Le 19e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les 3 bataillons de la 1re légion de la Gironde (31e légion)

Historique

Le 19e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 4e corps de l'armée d'Espagne ou il se distingue, les 30 juillet et 12 septembre lors des combats sous Barcelone.
En 1824, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1832 il est à l'armée du Nord ou le régiment participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.
De 1833 à 1838, il est affecté à la division des Pyrénées-Occidentales.
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

20e régiment[modifier | modifier le code]

Le 20e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Ajaccio, avec les 3 bataillons de la légion de l'Hérault (32e légion).

Historique

Le 20e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne et participe activement, le , au combat de Logrono et, le , à l'affaire dans l'île de Léon. De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
De 1830 à 1832, rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830, ou il se distingue lors de la prise de la position de Sidi-Ferruch le 14 juin, à la bataille de Staoueli 5 jours plus tard ou il s'empare de 20 pièces d'artillerie puis aux combats de Dely-Ibrahim le 24 du même mois et de Sidi Khalef le . Il est ensuite au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au . Du 17 au suivant, il participe à l'expédition de l'Atlas, à la prise de Blida et de Médéa puis à sa défense contre les Kabyles, les 27, 28 et 29 du même mois. Le , il s'illustre lors du combat sur le plateau d'Ouara.
En 1849, il est affecté au corps expéditionnaire de la Méditerranée et participe au siège et prise de Rome du au .

21e régiment[modifier | modifier le code]

Le 21e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Dijon, avec les 3 bataillons de la 1re légion d'Ille-et-Vilaine (33e légion).

Historique

Le 21e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 3e corps de l'armée d'Espagne et participe à divers combats dans les Asturies en particulier les 21 et .
De 1824 à 1825, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1830, rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830, et il se distingue à la bataille de Staoueli le 19 juin puis au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au .
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des journées des 25 et 26 contre les insurgés.

22e régiment[modifier | modifier le code]

Le 22e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Dunkerque, avec les 3 bataillons de la légion de l'Isère (37e légion).

Historique

Le 22e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne.
En 1832, durant la campagne des Dix-Jours, il est à l'armée du Nord et participe au siège et la prise de la citadelle d'Anvers le .
Le régiment participe aux campagnes de 1839 à 1845 à l'armée d'Afrique et se distingue en octobre et , lors de l'expédition des Portes de Fer, puis en avril à l'expédition contre les Ouamers, les et durant les combats au pied du col d'Ouled-Ibrahimet de Merjazergah, ainsi qu'à la défense du camp d'El-Arrouch le . Le 22e Régiment prit part à diverses expéditions et se distingua dans tous les engagements qu'il eut à soutenir, contre les Arabes, de 1839 à 1843.
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

23e régiment[modifier | modifier le code]

Le 23e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Bayonne, avec les 3 bataillons de la légion de la Loire-Inférieure (42e légion).

Historique

Le 23e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne.
En 1830, rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe aux campagnes de 1830 et 1831, s'illustrant au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au , au combat et prise de Blida et au combat du col de Mouzaïa, en novembre de la même année.
En 1834 et 1835 il est affecté à la division des Pyrenées-Occidentales.
De 1836 à 1841 réaffecté à l'armée d'Afrique, il se distingue, le au combat de la Sickack, les 21, 22 et lors de la défense du camp de Medjez-Ammar, en octobre et à l'expédition des Bibans et au combat d'Oued-Lalleg, le suivant. En 1840, il est au combat de Beni Mered, à l'engagement sur la Chiffa, à l'attaque et prise du col de Mouzaïa, au combat du bois des Oliviers, au combat près du Chelif et au combat devant Médéa. Durant la campagne de 1841,ce corps se signala dans plusieurs engagements contre les Arabes et les Kabyles.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 contre les insurgés.

24e régiment[modifier | modifier le code]

Le 24e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Lorient, avec les 3 bataillons de la légion de Maine-et-Loire (47e légion) .

Historique

Le 24e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 2e corps de l'armée d'Espagne et à la division de l'escadre du contre-amiral des Rotours et s'illustre lors du combat de Campillo-da-Arenas, le 28 juillet puis lors de l'attaque et la prise du fort de Sancti Petri, le 20 septembre.
Le régiment participe aux campagnes de 1836 à 1842 à l'armée d'Afrique et a pris une part brillante dans tous les engagements partiels qu'il eut à soutenir contre les Arabes et les Kabyles, de 1836 à 1842. Il se distingue en 1836 au combat de la Sickack, en 1840 lors de l'expédition de Cherchel, de l'attaque et prise du col de Mouzaïa et au combat et à la prise de Miliana. En 1841, il s'illustre durant les combats de Chab-el-Gotta, contre les Kabyles, ainsi qu'au combat du bois des Oliviers.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

25e régiment[modifier | modifier le code]

Le 25e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Neuf-Brisach, avec les 3 bataillons de la 1re légion de la Manche (48e légion).

Historique

Le 25e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 3e corps de l'armée d'Espagne.
En 1832, durant la campagne des Dix-Jours, il est à l'armée du Nord et participe au siège et la prise de la citadelle d'Anvers le .

26e régiment[modifier | modifier le code]

Le 26e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Paris, avec les 3 bataillons de la légion du Morbihan (55e légion).

Historique

Le 26e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 à l'armée d'Espagne avec laquelle il se distingue lors des combats sous Barcelone, le .
Le régiment participe aux campagnes de 1837 à 1845 à l'armée d'Afrique. Le régiment participe et se distingue, en , lors de la seconde expédition de Constantine puis le durant les combats contre les Sancudjahs. En 1841 il s'illustre, le 3 mai durant le combat sous Miliana, les 4 et 5 du même mois durant les combats du pont du Chelif (El Kantara) et les Beni-Zug-Zug, le durant le combat de Chab-el-Gotta et le 29 octobre au combat du bois des Oliviers. Le il est au combat dans le défilé de Keff, le au combat dans le défilé de Bad-Taza et les 19 et suivant, dans l'Ouarensenis. Le , il se distingue lors du combat de Taourgha et le au combat d'Ouarez-Eddin. Les 27 et , le régiment s'illustre durant l'expédition contre les Flissa-el-Bahr. Indépendamment des faits d'armes qui viennent d'être rapportés, le 26e de ligne se signala dans les diverses expéditions auxquelles il prit part de 1837 à 1844
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées de Juin contre les insurgés.

27e régiment[modifier | modifier le code]

Le 27e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Strasbourg, avec les 3 bataillons de la légion de la Moselle (56e légion).

Historique

Le 27e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne et se distingue le 16 juillet, à l'affaire dans l'île de Léon.
De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1828, pendant la guerre d'indépendance grecque, il fait partie du corps de l'expédition de Morée ou il occupe et défend la ville et la citadelle de Navarin, le , contre les troupes turques.

28e régiment[modifier | modifier le code]

Le 28e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Clermont, avec les 3 bataillons de la 1re légion du Nord (58e légion).

Historique

Le 28e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830 et se distingue lors de la prise de la position de Sidi-Ferruch le 14 juin, à la bataille de Staoueli 5 jours plus tard puis aux combats de Dely-Ibrahim le 24 du même mois et de Sidi Khalef le . Il est ensuite au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au . Il s'illustre également lors du combat et prise de Blida, le puis durant le combat sur le plateau d'Ouara, le .
En 1848, le régiment quitte ses cantonnements de Rouen pour venir au secours de la capitale. Il arrive à Paris le et prend part aux journées des 25 et 26 juin contre les insurgés.

29e régiment[modifier | modifier le code]

Le 29e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Verdun, avec les 3 bataillons de la 2e légion du Nord (58e légion bis) à Verdun.

Historique

Le 29e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 2e corps de l'armée d'Espagne.
En 1824 à 1827, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1828, pendant la guerre d'indépendance grecque, il fait partie du corps de l'expédition de Morée et se distingue, le , lors de la prise de Patras puis le lors de la prise du château de Morée.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830 et se distingue le 19 juin à la bataille de Staoueli puis au combat de Sidi Khalef le . En novembre et décembre de la même année, il s'illustre lors de l'expédition de l'Atlas et la prise de Médéa .
En 1848, le régiment quitte ses cantonnement de Vincennes pour venir au secours de la capitale. Il entre dans Paris le et prend part aux journées des 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

30e régiment[modifier | modifier le code]

Le 30e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Saint-Malo, avec les 3 bataillons de la légion de l'Oise (59e légion) .

Historique

Le 30e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830 et se distingue, le 24 juin, aux combats de Dely-Ibrahim et de Sidi Khalef le . En novembre et décembre de la même année, il s'illustre lors des expéditions de Blida et de l'Atlas et la prise de Médéa ainsi qu'au combat sur le plateau d'Ouara le .
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

31e régiment[modifier | modifier le code]

Le 31e régiment d'infanterie de ligne est formé, à la Rochelle, avec les 3 bataillons de la légion de l'Orne (60e légion).

Historique

Le 31e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 4e corps de l'armée d'Espagne avec lequel il se distingue, le , lors de l'affaire d'Altafulla, sous Tarragone.
Rattaché à l'armée d'Afrique, participe aux campagnes de 1840 à 1847 de la conquête de l'Algérie par la France. Le régiment se distingue particulièrement en 1841 durant l'expédition contre la tribu des Beni-Ouelbar, puis le , lors du combat contre les Banenchas et lors d'un engagement contre les Kabyles, le .
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

32e régiment[modifier | modifier le code]

Le 32e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Metz, avec les 3 bataillons de la 1re légion du Pas-de-Calais (61e légion).

Historique

Le 32e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 à l'armée d'Espagne avec lequel il se distingue, les et , lors des affaires en avant de Barcelone.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1842 à 1847 de la conquête de l'Algérie par la France. Le régiment se distingue particulièrement en 1843 lors de l'expédition dans l'Oued-Ghrebel, en mars, puis en avril et mai durant les expéditions d'El-Esnam et de Tenez et la razzia sur les Flitas révoltés. En mai, juin et il participe à l'expédition dans l'Ouarensenis, au combat de Zamora contre les Flitas. En 1845, il se distingue lors de l'expédition contre le Maroc et à la bataille d'Isly, le .
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

33e régiment[modifier | modifier le code]

Le 33e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Toulon, avec les 3 bataillons de la légion du Puy-de-Dôme (62e légion).

Historique

Le 33e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 5e corps de l'armée d'Espagne.
Rattaché à l'armée d'Afrique, participe aux campagnes de 1841 à 1847 de la conquête de l'Algérie par la France. Le régiment se distingue particulièrement en juillet 1842 lors de l'expédition dans la province de Tittery, puis lors de l'expédition dans l'Ouarensenis en novembre et décembre de la même année. En il participe à l'expédition contre les Beni-Djaad et les Nezlouia, dans la province de Tittery ainsi qu'à la prise de la Smala d'Abd-el-Kader le .
En 1849 le régiment fait partie du corps expéditionnaire de la Méditerranée et se distingue durant le siège et prise de Rome, du au .

34e régiment[modifier | modifier le code]

Le 34e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Lille, avec les 3 bataillons de la légion du Bas-Rhin (66e légion).

Historique

Le 34e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne.
De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830, ou il se distingue lors du siège et à la prise d'Alger du 30 juin au puis le à l'expédition de Blida, du 17 au suivant et enfin il participe, à l'expédition de l'Atlas, à la prise de Blida et de Médéa contre les Kabyles et les Arabes.
En 1833 et 1834, il est affecté à la division des Pyrénées-Orientales.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris. Le régiment quitte ses cantonnements de Melun pour venir au secours de la capitale. Il arrive à Paris le et prend part aux journées des 25 et 26 juin contre les insurgés.

35e régiment[modifier | modifier le code]

Le 35e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Paris, avec les 3 bataillons de la légion du Haut-Rhin (67e légion).

Historique

Le 35e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne.
De 1824 à 1827, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1828, pendant la guerre d'indépendance grecque, il fait partie du corps de l'expédition de Morée ou il s'illustre lors de la prise de Modon et de Coron les 7 et .
Rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830, ou il se distingue au combat du camp de Sidi-Ferruch du 24 au 29 juin puis au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au . Il participe ensuite, du 17 au à l'expédition de l'Atlas et à la prise de Blida le .

36e régiment[modifier | modifier le code]

Le 36e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Thionville, avec les 3 bataillons de la légion de Saône-et-Loire (70e légion).

Historique

Le 36e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne avec lequel il se distingue le durant le combat devant l'île de Léon puis le lors de l'attaque et la prise du Trocadero.
De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1832, il est affecté au corps d'observation de la Meuse.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1844 à 1848 de la conquête de l'Algérie par la France.
En 1849 le régiment fait partie du corps expéditionnaire de la Méditerranée et se distingue durant le siège et prise de Rome, du au .

37e régiment[modifier | modifier le code]

Le 37e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Cherbourg, avec les 3 bataillons de la légion de la Sarthe (71e légion).

Historique

Le 37e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 à l'armée d'Espagne.
De 1824 et 1825, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830, s'illustre lors de l'attaque et de la prise de la position de Sidi-Ferruch le , à la bataille de Staoueli le , aux combats de Dely-Ibrahim et de Sidi-Kalef, les 24 et , au siège et à la prise d'Alger du au puis lors de l'expédition de l'Atlas, du 17 au suivant, puis à la prise de Blida et de Médéa. Le 37e se fit particulièrement remarquer au passage de l'Atlas et au combat du col de Mouzaïa le .
En 1832, le régiment est affecté au corps d'observation de la Meuse.

38e régiment[modifier | modifier le code]

Le 38e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Douai, avec les 3 bataillons de la légion de Seine-et-Oise (74e légion).

Historique

Le 38e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne, avec lequel il s'illustre lors du combat de Calaf, le .
Affecté à l'armée d'Afrique il participe aux campagnes de 1845 à 1850 contre la régence d'Alger et s'illustre lors du siège et de la prise de Zaatcha en 1849.

39e régiment[modifier | modifier le code]

Le 39e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Nancy, avec les 3 bataillons de la 1re légion de la Seine-Inférieure (75e légion).

Historique

Le 39e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 2e corps de l'armée d'Espagne, avec lequel il s'illustre lors du combat de Jaén, le .
En 1832 il est à l'armée du Nord ou le régiment participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

40e régiment[modifier | modifier le code]

Le 40e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Wissembourg, avec les 3 bataillons de la légion de la Somme (77e légion).

Historique

Le 40e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 5e corps de l'armée d'Espagne.
De 1824 à 1827, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.

41e régiment[modifier | modifier le code]

Le 41e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion de l'Aube (10e légion) et de la 2e d'Ille-et-Vilaine (33e légion bis).

Historique

Le 41e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 5e corps de l'armée d'Espagne.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1839 à 1847 de la conquête de l'Algérie par la France. En 1840, il se distingue, le , durant le combat sur les hauteurs de la rive gauche de l'Oued-el-Hachem puis lors de l'attaque et prise du col de Mouzaia et combat de Bridia, les 12 et 14 du même mois. En 1841, du au , il s'illustre durant l'expédition et la prise de Tagdempt, puis en 1842 lors de l'expédition sur Tlemcen contre Abd-el-Kader, le , et durant celle contre les Flitas, en novembre et décembre de la même année. En mai, juin et , il participe à l'expédition dans l'Ouarensenis et se distingue lors du combat dans la vallée du Haut-Rihou, le , puis l'année suivante, en durant l'expédition contre le Maroc et à la bataille d'Isly puis le lors de la défense du poste de Sebdou, durant le combat chez les Traras, les 13 et 15 du même mois. Le 41e régiment se signala, en outre, dans diverses expéditions et razzias contre les Arabes.

42e régiment[modifier | modifier le code]

Le 42e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion de la Charente (15e légion).

Historique

En 1828, pendant la guerre d'indépendance grecque, il fait partie du corps de l'expédition de Morée durant laquelle il s'illustre, le , lors de la prise de Patras puis le lors du siège et la prise du château de Morée.
En 1849 le régiment est affecté à l'armée des Alpes.

43e régiment[modifier | modifier le code]

Le 43e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion de la Charente-Inférieure (16e légion) et de la 2e de la Manche (48e légion bis).

Historique

Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1844 à 1848 de la conquête de l'Algérie par la France. Il s'illustre du au , durant le siège et la prise de Zaatcha

44e régiment[modifier | modifier le code]

Le 44e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion du Doubs (23e légion) et de la 2e du Pas-de-Calais (61e légion bis).

Historique

Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1844 à 1850 de la conquête de l'Algérie par la France.

45e régiment[modifier | modifier le code]

Le 45e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion d'Eure-et-Loir (26e légion)

Historique

Le 45e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de 1826 à 1832 à la Martinique.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

46e régiment[modifier | modifier le code]

Le 46e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion d'Indre-et-Loire (35e légion).

Historique

En 1828, pendant la guerre d'indépendance grecque, le 46e régiment d'infanterie de ligne fait partie du corps de l'expédition de Morée ou il s'illustre lors de la prise de Modon et de Coron les 7 et .

47e régiment[modifier | modifier le code]

Le 47e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion de Loir-et-Cher (39e légion) et de la 2e de la Seine (72e légion bis).

Historique

Le 47e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de 1833 et 1834 à la division des Pyrénées-Orientales.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1835 à 1839 de la conquête de l'Algérie par la France ou il se distingue, lors de l'expédition de Mascara, du au , puis en 1836 au combat de la Sickack (), au combat de Madéra () et à la défense du poste de la Tafna (). En 1837, le régiment s'illustre à la défense du camp de la Medjezammer, les 22 et puis à l'attaque et prise de Constantine, le suivant. En outre ce corps se signala dans diverses expéditions et engagements partiels contre les Arabes.

48e régiment[modifier | modifier le code]

Le 48e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion du Loiret (43e légion).

Historique

Le 48e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de 1826 à 1827 à la Guadeloupe.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830 et se distingue lors de la bataille de Staoueli 19 juin et au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au .
De 1833 à 1836, le régiment est affecté à la division des Pyrénées-Orientales.
De 1837 à 1844, le régiment est une nouvelle fois rattaché à l'armée d'Afrique avec laquelle il se distingue lors de la défense de Boudouaou, le , contre des forces supérieures. Du 18 au il participe à l'expédition sur le Fondouk, au combat de l'Oued-Ger, le , puis le à l'attaque et à la prise du col de Mouzaïa et au combat du bois des Oliviers le de la même année. Le , il prend part à un combat contre les Kabyles, avant de se couvrir de gloire lors de l'expédition dans l'Ouarensenis, en novembre et . En 1844 le 48e prend part au combat de Taourgha, le , à celui d'Ouarez-Eddin le ainsi qu'à l'expédition contre le Maroc et à la bataille d'Isly, le . De 1837 à 1844, le 48e de ligne prit part à toutes les opérations dirigées contre les Arabes et se signala dans les diverses expéditions auxquelles il assista.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

49e régiment[modifier | modifier le code]

Le 49e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion du Lot (44e légion) et de la 2e de la Gironde (31e légion bis).

Historique

Le 49e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de 1824 à 1828 à la Martinique.
En 1830, rattaché à l'armée d'Afrique, il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830, s'illustrant à la bataille de Staoueli, le , au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au , à l'expédition et à la prise de Bône le puis à la défense des redoutes de Bône du 6 au .

50e régiment[modifier | modifier le code]

Le 50e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion de Lot-et-Garonne (45e légion) et de la 2e de Seine-Inférieure (75e légion bis).

Historique

En 1848 et 1849 le régiment est affecté à l'armée des Alpes et au corps expéditionnaire de la Méditerranée avec lequel il s'illustre lors du siège et la prise de Rome, du au .

51e régiment[modifier | modifier le code]

Le 51e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion de la Marne (49e légion)

Historique

Le 51e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de 1825 à 1832 à la Guadeloupe.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1846 à 1850 de la conquête de l'Algérie par la France et s'illustre lors de l'expédition de Kabylie et du siège de Zaatcha en 1849.
En 1854, affecté au corps expéditionnaire de la Baltique, durant la guerre de Crimée, il contribue à la prise de Bomarsund.

52e régiment[modifier | modifier le code]

Le 52e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Avesnes, avec les bataillons de la légion de la Meurthe (52e légion).

Historique

En 1825 et 1826, le 2e bataillon fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1832 le régiment est à l'armée du Nord ou il participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris. Le régiment quitte ses cantonnements de Versailles pour venir au secours de la capitale. Il arrive à Paris le au matin et prend part aux journées des 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

53e régiment[modifier | modifier le code]

Le 53e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion de la Meuse (53e légion).

Historique

Rattaché à l'armée d'Afrique, le régiment participe aux campagnes de 1840 à 1847, en Algérie et se distingue particulièrement, dans la province de Tittery, dans les divers engagements qu'il eut à soutenir contre les Arabes, les , 3, 4 et puis durant l'expédition dans l'Ouarensenis en novembre et , lors de la razzia du camp de Theniet El Had, sur les Beni-Meda, le , au combat d'Ouarez-Eddin, le puis durant l'expédition contre le Maroc, la bataille d'Isly le et l'expédition contre les Flitta-el-Bahr, du 17 au de la même année.
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

54e régiment[modifier | modifier le code]

Le 54e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion du Rhône (68e légion).

Historique

En 1828, pendant la guerre d'indépendance grecque, il fait partie du corps de l'expédition de Morée et se distingue, le , lors de la prise de Patras puis le lors de la prise du château de Morée.

55e régiment[modifier | modifier le code]

Le 55e régiment d'infanterie de ligne est formé, à Belfort, avec les bataillons de la 1re légion de la Seine (72e légion).

Historique

Le régiment fait les campagnes de 1824 à 1826 au corps de réserve de Bayonne.
Rattaché à l'armée d'Afrique, participe aux campagnes de 1833 et 1833 de la conquête de l'Algérie par la France ou il distingue le lors d'un combat en avant de Bône, puis durant l'expédition contre les Ouled Attia, le suivant.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées contre les insurgés.

56e régiment[modifier | modifier le code]

Le 56e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion de Seine-et-Marne (73e légion).

Historique

En 1826 à 1828, le 1er bataillon fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
Rattaché à l'armée d'Afrique, le régiment participe aux campagnes de 1841 à 1847, en Algérie et se distingue particulièrement, du au durant l'expédition de Tagdempt, puis du 6 au lors de l'expédition de Tlemcen contre Abd-el-Kader, le dans les combats contre les Kabyles et durant l'expédition au sud de Mascara en mai et juin de la même année puis le durant la razzia sur Beni-Meniarennes-Thoutat et le combat de Djeda contre Abd-el-Kader le de la même année.
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

57e régiment[modifier | modifier le code]

Historique

Le 57e régiment d'infanterie de ligne fait les campagnes de 1823 à 1826 à la Martinique.
En 1831 et 1832, le 1er bataillon fait partie du corps d'occupation de Morée.
En 1833 à 1837, le régiment est affecté à la division des Pyrénées-Occidentales.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées contre les insurgés.

58e régiment[modifier | modifier le code]

Le 58e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion de Tarn-et-Garonne (79e légion).

Historique

En 1828, pendant la guerre d'indépendance grecque, le 58e régiment d'infanterie de ligne fait partie du corps de l'expédition de Morée ou il s'illustre lors de la prise de Modon et de Coron les 7 et .
En 1832 le régiment est à l'armée du Nord ou il participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.
De 1837 à 1839, le régiment est affecté à la division des Pyrénées-Orientales.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1846 à 1850 de la conquête de l'Algérie par la France et s'illustre, en avril et , lors de l'expédition de Médéa et au combat de l'Oued-Ger, le . Le de cette année, ce régiment, qui faisait partie de l'arrière-garde, soutint, au pied du col de Mouzaïa, plusieurs combats contre les Kabyles. Il participe, en mai et , à l'expédition dans l'ouest de l'Ouarensenis; le au combat d'Ouarez-Eddin; du 17 au à l'expédition contre les Flissa-el-Bahr. Le 58e de ligne se fit remarquer dans plusieurs expéditions et dans les différents combats qu'il eut à soutenir contre les Arabes et les Kabyles.

59e régiment[modifier | modifier le code]

Le 59e régiment d'infanterie de ligne est formé avec les bataillons de la légion de la Vienne (83e légion) et de la 2e des Côtes-du-Nord (20e légion bis).

Historique

Rattaché à l'armée d'Afrique, le 59e régiment d'infanterie de ligne participe aux campagnes de 1841 à 1847 de la conquête de l'Algérie par la France. En 1833, le régiment se distingue, le , lors de la prise des forts et des approches de Bougie sur les Kabyles et les 24 et suivant, il contribue à repousser les attaques des Arabes. En , il fait partie de la première expédition de Constantine, et se fait remarquer dans plusieurs combats partiels contre les Kabyles.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

60e régiment[modifier | modifier le code]

Historique

Le 60e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 5e corps de l'armée d'Espagne. Il se distingue durant les combats sous Barcelone, les 9, 10 et , lors des combats de Jorba et ceux sous Tarragone, les 25 et 28 du même mois puis au combat de Caldès, le suivant[5].

61e régiment[modifier | modifier le code]

Le 61e régiment d'infanterie de ligne est créé par ordonnance du .

Historique

Le 61e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1832 à l'armée du Nord ou il participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1837 à 1846 de la conquête de l'Algérie par la France. En 1840, le régiment se distingue aux combats de Merjazergha, le 1er septembre puis au col d'Ouled-lbrahim, le . Pendant toute la durée des campagnes de 1840 à 1844, des détachements de ce régiment prirent part à diverses expéditions et soutinrent plusieurs combats contre les tribus arabes.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

62e régiment[modifier | modifier le code]

Le 62e régiment d'infanterie de ligne est créé par ordonnance du .

Historique

Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1836 à 1841 de la conquête de l'Algérie par la France. En 1836, le régiment se distingue durant les combats dans la province d'Oran, le puis lors du combat de la Sickack, le suivant puis à l'expéditionde Constantine, en novembre de la même année. Le il combat entre le camp de l'Arba et le cours de l'Arach et se fait remarquer dans les diverses expéditions auxquelles il prit part et dans toutes ses rencontres avec l'ennemi.

63e régiment[modifier | modifier le code]

Le 63e régiment d'infanterie de ligne est créé par ordonnance du .

Historique

Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1835 à 1839 de la conquête de l'Algérie par la France. En 1835, le régiment se distingue, en octobre, novembre et décembre, durant l'expédition dans la Mitidja et dans la province d'Oran, en durant le passage et le combat du col de Mouzaïa, en novembre de la même année pendant l'expédition de Constantine ou pendant la retraite du corps expéditionnaire le 63e se distingue à l'arrière-garde.

64e régiment[modifier | modifier le code]

Le 64e régiment d'infanterie de ligne est créé par ordonnance du .

Historique

Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1841 à 1847 de la conquête de l'Algérie par la France. Le régiment se distingue lors d'un combat d'arrière-garde, le , puis durant un combat contre les Kabyles, le suivant, un combat nocturne, dans le nord de Miliana, les 10 et 11 du même mois, lors de l'expédition dans l'Ouarensenis et d'un combat contre les Arabes, le . En , il se distingue durant l'expédition contre les Beni-Ferruch et les Beni-Menacer puis lors de l'expédition dans l'ouest de l'Ouarensenis, en mai et juin, et durant prise de la Smala d'Abd-el-Kader, le de la même année.

65e régiment[modifier | modifier le code]

Le 65e régiment d'infanterie de ligne est créé par ordonnance du .

Historique

En 1832 le régiment est à l'armée du Nord ou il participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.

66e régiment[modifier | modifier le code]

Le 66e régiment d'infanterie de ligne est créé par ordonnance du .

Historique

En 1832, durant la crise d'Italie, les 1er et 2e bataillons du 66e régiment d'infanterie de ligne font partie l'expédition d'Ancône. Partis du port de Toulon le , les 2 bataillons débarquent le 22 du même mois à Ancône et s'emparent le lendemain de la citadelle.
En 1833 à 1838, les 1er et 2e bataillons du régiment font partie du corps d'occupation d'Ancône.
Les 3e et 4e bataillons du 66e régiment d'infanterie de ligne, sont rattachés à l'armée d'Afrique, avec laquelle ils participent aux campagnes de 1832 à 1836, en Algérie. En 1832, les 2 bataillons ont pris part à défense du parc d'Oran, le , et au combat de Sidi-Chabal, le suivant puis le au combat de Sidi-Kaddour-Deby, à l'expédition et la prise de Mostaganem le suivant et à sa défense de Mostaganem le de la même année et aux combats sur le lac de Sebgha et de Tamezuat, les et . Ces 2 bataillons s'illustent durant les combats de Mouly-Ismaël et de la Macla les 26 et , lors de l'expédition de Tlemcen, en janvier et et pendant le combat du mont Telgoat, le de la même année. Plusieurs détachements des 3e et 4e bataillons se distinguèrent, en Afrique, dans diverses expéditions partielles, et prirent une part glorieuse dans tous les engagements qu'ils eurent à soutenir.
En 1848 et 1849, le régiment est affecté à l'armée des Alpes et au corps expéditionnaire de la Méditerranée avec lequel il s'illustre lors du siège et la prise de Rome, du au .

67e régiment[modifier | modifier le code]

Le 67e régiment d'infanterie de ligne est formé à Alger par ordonnance du , des volontaires parisiens du régiment de la Charte[6].

Historique

Rattaché à l'armée d'Afrique, le 67e de ligne participe aux campagnes de 1831 à 1835 de la conquête de l'Algérie par la France. En 1831, le régiment s'illustre durant l'expédition de Médéa, le combat sur le plateau d'Ouara, le , le combat de Bouffarick, le , l'affaire du défilé de Bouffarick, les 3 et , les combats sous les murs de Bougie, les 5 et et l'expédition contre les Hadjoutes en janvier 1835.
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

68e régiment[modifier | modifier le code]

Le 68e régiment d'infanterie de ligne est formé par ordonnance du .

Historique

Le 68e de ligne fait les campagnes de 1848 et 1849 aux armées de Paris, des Alpes et au corps expéditionnaire de la Méditerranée. Arrivé du Havre le , il prend part aux journées des 25 et 26 juin contre les insurgés. Il s'illustre lors du siège et la prise de Rome, du au .

69e régiment[modifier | modifier le code]

Le 69e régiment d'infanterie de ligne est formé par ordonnance du .

Historique

Le 69e de ligne fait les campagnes de 1848 et 1849 à l'armée de Paris. Arrivé du Havre, il prend part aux journées des 25 et 26 juin contre les insurgés.

70e régiment[modifier | modifier le code]

Le 70e régiment d'infanterie de ligne est formé par ordonnance du .

Historique

De 1854 à 1859, le régiment est engagé dans la conquête de l'Algérie, puis il participe à la campagne d'Italie en 1859 et à la guerre franco-prussienne de 1870.

71e régiment[modifier | modifier le code]

Le 71e régiment d'infanterie de ligne est formé par ordonnance du .

Historique

De 1854 à 1859, le régiment est engagé dans la conquête de l'Algérie, puis il participe à la campagne d'Italie en 1859, à l'occupation des États pontificaux en 1860, à la guerre franco-prussienne de 1870. De 1881 à 1883 une partie du régiment est envoyée en Tunisie et, en 1895-1896 un détachement se trouve à Madagascar

72e régiment[modifier | modifier le code]

Le 72e régiment d'infanterie de ligne est formé par ordonnance du .

Historique

De 1854 à 1859, le régiment est engagé dans la conquête de l'Algérie, puis il participe à la campagne d'Italie en 1859 et à la guerre franco-prussienne de 1870.

73e régiment[modifier | modifier le code]

Le 73e régiment d'infanterie de ligne est formé par ordonnance du .

Historique

En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés

74e régiment[modifier | modifier le code]

Le 74e régiment d'infanterie de ligne est formé par ordonnance du .

Historique

En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris.
En 1849 le régiment est affecté à l'armée des Alpes.

De 1854 et 1855, le régiment est engagé dans la guerre de Crimée, puis il participe à la campagne d'Italie en 1859, à l'occupation des États pontificaux en 1860, à la guerre franco-prussienne de 1870. En 1895 et 1896 une compagnie du régiment se trouve à Madagascar.

75e régiment[modifier | modifier le code]

Le 75e régiment d'infanterie de ligne est formé par ordonnance du .

Historique

De 1854 à 1859, le régiment est engagé dans la conquête de l'Algérie, puis il participe à la campagne d'Italie en 1859 et à la guerre franco-prussienne de 1870.

Infanterie légère[modifier | modifier le code]

Les régiments d'infanterie légère sont à 2 bataillons

1er léger[modifier | modifier le code]

Historique

Le 1er régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 au 4e corps de l'armée d'Espagne.
De 1824 à 1827, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
Le 1er bataillon est rattaché à l'armée d'Afrique. Il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.


2e léger[modifier | modifier le code]

2e régiment d'infanterie légère est formé, avec les bataillons de la légion des Basses-Alpes (4e légion, 2e légère).

Historique

Le 2e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 aux 1er et 5e corps de l'armée d'Espagne. Il se distingue, le , durant le combat du bois de Pallau et lors de l'affaire sous Tarragone, le suivant
Le 1er bataillon est rattaché à l'armée d'Afrique. Il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830. Il se distingue lors de la prise de la position de Sidi-Ferruch le 14 juin, à la bataille de Staoueli 5 jours plus tard et aux combats de Dely-Ibrahim le 24 du même mois et de Sidi Khalef le . Il est ensuite au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au .
En 1833 et 1834, les 1er et 2e bataillons du régiment sont affectés à la division des Pyrénées-Orientales.
De 1835 à 1840 le régiment est de nouveau est rattaché à l'armée d'Afrique. Il est présent, les 1er et , aux combats sur le Sig et du bois de l'Habrach. En janvier et il participe à l'expédition de Tlemcen et à l'expédition de Constantine en novembre de la même année. Le 3e bataillon, placé à l'arrière-garde, soutint vaillamment la retraite de l'armée devant cette place. Le il s'illustre lors de la défense du poste de Boudouaou puis en octobre, le 1er bataillon fait partie de la 2e expédition sur Constantine. En octobre et , le régiment participe à l'expédition des Bibans puis au combat d'Oued-Lalleg, le de la même année. En 1840, il est à la pointe de l'attaque et de la prise du col de Mouzaïa, et aux premier et deuxième combat du bois des Oliviers, les 12 et et . Des bataillons détachés et quelques détachements du 2e léger se sont fait remarquer, de 1835 à 1840, dans des affaires partielles contre les Arabes.
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

3e léger[modifier | modifier le code]

Le 3e régiment d'infanterie légère est formé, avec les bataillons de la légion des Hautes-Alpes (5e légion, 3e légère)

Historique

Le 3e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 aux 3e corps de l'armée d'Espagne et participe aux affaires devant Pampelune. Durant les campagnes de 1824, 1825 et 1826, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1832, durant la campagne des Dix-Jours, il est à l'armée du Nord et participe au siège et la prise de la citadelle d'Anvers le .
Le régiment participe aux campagnes de 1840 à 1847 à l'armée d'Afrique ou il participe lors de la campagne de 1840 à l'expédition de Miliana, les engagements avec les Kabyles près de Miliana et les combats du bois des Oliviers. En 1842 il participe au combat et razzia contre la tribu des Sbiah. En 1844 il s'illustre au combat d'Ouarez-Eddin, à l'expédition contre le Maroc et à la bataille d'Isly. En 1845 il combat chez les Traras puis participe à l'expédition contre les Fliffa-el-Bahr. De 1840 à 1846 des bataillons détachés du 3e léger ont pris part, à diverses expéditions, et se sont fait remarquer dans tous les engagements qu'ils eurent à soutenir contre les Arabes et les Kabyles.
De 1848 à 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

4e léger[modifier | modifier le code]

Le 4e régiment d'infanterie légère est formé à Toulon, avec les 2 bataillons de la légion de l'Ardèche (6e légion, 4e légère).

Historique

Le 4e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 aux 2e corps de l'armée d'Espagne et se distingue aux combats de Lorca, de Campillo-de-Arenas et de Jaën.
Durant les campagnes de 1824, 1825 et 1826, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1830, le 1er bataillon du régiment participe est rattaché à l'armée d'Afrique, et fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830, et il se distingue lors de la prise de la position de Sidi-Ferruch le 14 juin, à la bataille de Staoueli 5 jours plus tard puis aux combats de Dely-Ibrahim le 24 du même mois et de Sidi Khalef le . Il est ensuite au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au .
De 1833 à 1839, les 2e et 3e bataillons sont affectés à l'armée des Alpes.

5e léger[modifier | modifier le code]

Le 5e régiment d'infanterie légère est formé avec les 2 bataillons de la légion de l'Ariège (8e légion, 5e légère).

Historique

Le 5e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 à l'2e corps de l'armée d'Espagne ou il se distingue devant Saint-Sébastien le .
Durant les campagnes de 1824 et 1825, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

6e léger[modifier | modifier le code]

Le 6e régiment d'infanterie légère est formé avec les 2 bataillons de la légion de la Creuse (21e légion, 6e légère).

Historique

Le 6e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 à l'armée d'Espagne ou il se distingue le au combat de Mataro et l'affaire sous Barcelone, le .
Le régiment participe aux campagnes de 1841 à 1847 à l'armée d'Afrique et s'illustre lors de l'expédition de Tagdempt du au ,de l'expédition de Mascara du au , durant l'expédition dans l'Ouarensenis d'avril à et à la défense du camp de l'Oued-el-Hamman le . En 1844 il s'illustre à la bataille d'Isly, le , durant l'expédition contre le Maroc, puis les 13 et contre les Traras.
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

7e léger[modifier | modifier le code]

Le 7e régiment d'infanterie légère est formé avec les 2 bataillons de la légion du Jura (35e légion, 7e légère).

Historique

Le 7e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne ou il se distingue le lors de combats dans les Asturies.
Affecté à l'armée de Paris, le régiment quitte Saint-Cloud le et arrive en renfort à Paris ou il prend part aux journées des 24, 25 et 26 contre les insurgés.

8e léger[modifier | modifier le code]

Le 8e régiment d'infanterie légère est formé, à Grenoble, avec les 2 bataillons de la légion de la Loire (40e légion, 8e légère).

Historique

Le 8e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 au 2e corps de l'armée d'Espagne ou il se distingue durant le combat de Campillo de Arenas le .
En 1832, il est à l'armée du Nord, et participe durant la campagne des Dix-Jours, au siège et la prise de la citadelle d'Anvers.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1847 à 1850 de la conquête de l'Algérie par la France et s'illustre lors du siège et de la prise de Zaatcha.

9e léger[modifier | modifier le code]

Le 9e régiment d'infanterie légère est formé, à Mont-Louis, avec les 2 bataillons de la légion de la Haute-Loire (41e légion, 9e légère).

Historique

Le 9e régiment d'infanterie de ligne fait la campagne de 1823 au 1er corps de l'armée d'Espagne et se distingue à l'affaire de Talavera de la Reina le .
De 1824 à 1828, il fait partie du corps d'occupation d'Espagne.
Le 1er bataillon est rattaché à l'armée d'Afrique. Il fait partie du corps expéditionnaire contre la régence d'Alger et participe à la campagne de 1830. Il se distingue lors de la prise de la position de Sidi-Ferruch le 14 juin, à la bataille de Staoueli 5 jours plus tard et aux combats de Dely-Ibrahim le 24 du même mois et de Sidi Khalef le . Il est ensuite au siège et à la prise d'Alger du 30 juin au . Il prend part ensuite à l'expédition de Blida et aux engagements qui eurent lieu au retour
En 1849, le régiment est affecté à l'armée de Paris.

10e léger[modifier | modifier le code]

Le 10e régiment d'infanterie légère est formé, avec les 2 bataillons de la légion Corse (54e légion, 10e légère).

Historique

Le régiment prend part aux campagnes de 1832 à 1835 à l'armée d'Afrique ou il prend part à plusieurs expéditions contre les Hadjoutes et d'autres tribus Arabes. Il se distingue lors du combat de Bouffarick, le et à la défense du camp d'Erlon, près de Bouffarick, le .
De 1837 à 1839, les 1er et 2e bataillons sont affectés à la division des Pyrénées-Occidentales.

11e léger[modifier | modifier le code]

Le 11e régiment d'infanterie légère est formé à Sedan, avec les 2 bataillons de la légion de la Haute-Marne (50e légion, 11e légère).

Historique

En 1832, dans le cadre de la guerre belgo-néerlandaise, le 11e léger est à l'armée du Nord ou le régiment participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

12e léger[modifier | modifier le code]

Le 12e régiment d'infanterie légère est formé à Lille, avec les 2 bataillons de la légion de la Mayenne (51e légion, 12e légère).

Historique

Le 12e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 à l'au 4ecorps de l'armée d'Espagne ou il se distingue, le , au combat de Castellterçol et le suivant à une affaire sous Barcelone.
Le régiment participe aux campagnes de 1845 à 1850 à l'armée d'Afrique.

13e léger[modifier | modifier le code]

Le 13e régiment d'infanterie légère est formé à Avignon, avec les 2 bataillons de la légion des Basses-Pyrénées (63e légion, 13e légère).

Historique

Le 13e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 à l'armée d'Espagne ou il se distingue au combat de Talavera de la Reina le .
En 1832, il est au corps d'observation de la Meuse.
En 1838 et 1839, le régiment est affecté à la division des Pyrénées-Orientales.
Rattaché à l'armée d'Afrique, il participe aux campagnes de 1840 à 1847 de la conquête de l'Algérie par la France ou il prend part à plusieurs expéditions et razzias contre les tribus Arabes. Il s'illustre dans la défense du camp de Bridia les et , durant l'expédition de Tagdempt du au , de l'expédition sur Mascara de mai à , à l'expédition contre le Maroc et à la bataille d'Isly le .
En 1848 et 1849, le régiment est affecté à l'armée des Alpes et au corps expéditionnaire de la Méditerranée avec lequel il s'illustre lors du siège et la prise de Rome, du au .

14e léger[modifier | modifier le code]

Historique

En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

15e léger[modifier | modifier le code]

Le 15e régiment d'infanterie légère est formé avec les 2 bataillons de la légion des Pyrénées-Orientales (65e légion, 15e légère).

Historique

En 1832, le 15e régiment d'infanterie légère est affecté au corps d'observation de la Meuse.
En 1837 et 1838, les 1er et 2e bataillons sont incorporés à la division des Pyrénées-Orientales.
Le régiment participe aux campagnes de 1839 à 1846 à l'armée d'Afrique et prend part à divers engagements et diverses razzias contre les Arabes et dans les combats livrés à Mazagran et à Mostaganem. Le premier bataillon s'illustre aux combats de l'Oued el Hachema, la prise du col de Mouzaia et à l'affaire du bois des Oliviers, les 10, 12 et tandis que le 2e bataillon se distingue au combat de Bridia le 14 du même mois. Le régiment se distingue lors du combat sous Mostaganem contre la cavalerie d'Abd El-Kader, le durant l'expédition de Tagdempt, du au puis durant l'expédition contre le Maroc, à la bataille d'Isly, le et lors de la défense du poste de Sebdou, le ainsi que dans les combats chez les Traras, les 13 et 15 du même mois.
En 1848 et 1849 le régiment est affecté à l'armée des Alpes.

16e léger[modifier | modifier le code]

Le 16e régiment d'infanterie légère est formé à Montmédy, avec les 2 bataillons de la légion de la Haute-Saône (69e légion, 16e légère).

Historique

Le 16e régiment d'infanterie légère fait les campagnes de 1824 à 1832 aux colonies de Cayenne et du Sénégal. De 1838 à 1840, le régiment est affecté à la division des Pyrénées-Orientales.
En 1848 et 1849, il rejoint l'armée des Alpes puis le corps expéditionnaire de la Méditerranée et participe au siège et prise de Rome du au .

17e léger[modifier | modifier le code]

Le 17e régiment d'infanterie légère est formé à Perpignan avec les 2 bataillons de la légion du Var (80e légion, 17e légère).

Historique

En 1833 et 1834, les 1er et 2e bataillons sont affectés à la division des Pyrénées-Orientales. Les 2 bataillons participent aux campagnes de 1835 à 1841 à l'armée d'Afrique. Le le régiment s'illustre lors du combat sur la Sig puis au combat au passage du bois d'Abrack, le 2 du même mois. En janvier et il participe à l'expédition de Tlemcen au combat de la Sickack le puis en à la seconde expédition de Constantine ainsi qu'à l'assaut et la prise de cette place, le . On le retrouve à l'expédition de Sétif et aux combats des 16 et puis dans l'expédition des Bibans, en octobre et , dans combat entre le camp de Blida et la Chiffa contre les troupes régulières d'Abd-el-Kader, le . Il se distingue dans le combat de l'Affroun, le , à l'attaque et prise du col de Mouzaïa, le suivant puis dans le combat dans le défilé du bois des Oliviers, et second combat du bois des Oliviers, les et de la même année.
En 1849, le régiment rejoint l'armée des Alpes

18e léger[modifier | modifier le code]

Le 18e régiment d'infanterie légère est formé à Lyon avec les 2 bataillons de la légion de Vaucluse (81e légion, 18e légère).

Historique

Le 18e régiment d'infanterie légère fait les campagnes de 1833 à 1837 à la division des Pyrénées-Occidentales.
En 1848, le régiment est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

19e léger[modifier | modifier le code]

Le 19e régiment d'infanterie légère est formé avec les 2 bataillons de la légion de la Haute-Vienne (84e légion, 19e légère).

Historique

Le 19e régiment d'infanterie légère fait la campagne de 1823 au 5e corps de l'armée d'Espagne.
En 1832 il est à l'armée du Nord ou le régiment participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.
Le régiment participe aux campagnes de 1842 à 1847 à l'armée d'Afrique et se distingue dans plusieurs engagements qu'ils eurent à soutenir contre les tribus arabes dans la province de Constantine, et particulièrement à la défense du camp d'El-Arrouch, le .
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

20e léger[modifier | modifier le code]

Le 20e régiment d'infanterie légère est formé avec les 2 bataillons de la légion des Vosges (85e légion, 20e légère).

Historique

En 1832 le 20e régiment d'infanterie légère est à l'armée du Nord ou le régiment participe, en décembre au siège et à la prise de la citadelle d'Anvers.
En 1848 et 1849, il est affecté à l'armée des Alpes.

21e léger[modifier | modifier le code]

Le 21e régiment d'infanterie légère est formé par ordonnance du de la légion Hohenlohe, supprimée à cette même date.

Historique

Les 2 bataillons du 21e régiment d'infanterie légère font les campagnes de 1830 à 1833 au corps d'occupation de Morée.

22e léger[modifier | modifier le code]

Le 22e régiment d'infanterie légère est créé par ordonnance du .

Historique

Le 22e régiment d'infanterie légère fait les campagnes de 1848 et 1849 à l'armée des Alpes et au corps expéditionnaire de la Méditerranée avec lequel il s'illustre lors du siège et la prise de Rome, du au .

23e léger[modifier | modifier le code]

Le 23e régiment d'infanterie légère est créé par ordonnance du .

Historique

En 1848, le 23e régiment d'infanterie légère est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

24e léger[modifier | modifier le code]

Le 24e régiment d'infanterie légère est créé par ordonnance du .

Historique

En 1848, le 24e régiment d'infanterie légère est affecté à l'armée de Paris et prend part aux journées des 23, 24, 25 et 26 juin contre les insurgés.

25e léger[modifier | modifier le code]

Le 25e régiment d'infanterie légère est créé par ordonnance du .

Historique

Le 25e régiment d'infanterie légère fait les campagnes de 1848 et 1849 à l'armée des Alpes et au corps expéditionnaire de la Méditerranée avec lequel il s'illustre lors du siège et la prise de Rome, du au .

Cavalerie[modifier | modifier le code]

Réorganisation des corps de cavalerie français (1825)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Les ouvrages cités en bibliographie