Résistance en Autriche pendant la Seconde Guerre mondiale — Wikipédia

Signe de la résistance autrichienne à Vienne.

La résistance autrichienne à l'occupation nazie prend ses racines dans la lutte contre l'austrofascisme depuis 1934 (voir l'article guerre civile autrichienne) puis contre l'Anschluss de 1938.

Mouvements de résistance[modifier | modifier le code]

Les résistants, principalement composés de socialistes d’extrême gauche, tels des membres du parti Revolutionäre Sozialisten Österreichs (de) (RSÖ) ou de communistes membres du Parti communiste d'Autriche (KPÖ), opéraient séparés du reste de la population pendant la guerre. Un exemple de figure saillante de ce mouvement est Josef Plieseis.

Il existait d'autres mouvements dans la résistance autrichienne, chez les catholiques et monarchistes. Il est également notable qu'un certain nombre de nationalistes, même ayant des affinités avec le fascisme, aient résisté, étant opposés à l'absorption de l'État autrichien par le IIIe Reich[réf. souhaitée].

Le signe de la résistance était O5, où le 5 représente la lettre E, OE étant l'abréviation de Österreich (Autriche).

Après-guerre[modifier | modifier le code]

En octobre 1943, lors de la déclaration de Moscou, une déclaration sur l’Autriche affirmait que l'annexion (Anschluss) de l'Autriche par l'Allemagne était nulle et non avenue, et appelait à la création d'une Autriche libre après la victoire sur l'Allemagne nazie.

Toutefois, la société autrichienne a eu une attitude ambivalente envers le gouvernement nazi de 1938 à 1945 et ceux qui résistaient activement. Comme une grande partie de la population autrichienne supportait soit activement soit tacitement le régime nazi, les Alliés ont considéré l'Autriche comme faisant partie des protagonistes de la guerre et maintinrent leur occupation du pays après la capitulation de l'Axe jusqu'en 1955 (traité d'État autrichien).

En 1963 ouvre le Centre de documentation de la résistance autrichienne à Vienne, dont la mission est de collecter et diffuser l'information relative à la résistance au nazisme.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Pasteur et Félix Kreissler (dir.), Les Autrichiens dans la Résistance, Publications de l’université de Rouen, 1996.
  • « The Resistance in Austria, 1938-1945 » de Radomír Luza, University of Minnesota Press.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]