Recherche des contacts durant l'épidémie de Covid-19 — Wikipédia

La recherche des contacts durant l'épidémie de Covid-19 est une technique qui permet d'identifier et de prévenir les personnes contaminées par une personne contagieuse afin de les tester et de contenir une épidémie comme la pandémie de Covid-19.

Le tracing a été déployé dans des pays comme la France, le Royaume-Uni ou l'Allemagne. Il utilise des techniques de Recherche des contacts.

Au Japon et en Corée[modifier | modifier le code]

Au Japon et en Corée du Sud, en Chine et à Singapour, la recherche des contacts se fait en direction rétrospectif[1].

L'idée est la possibilité d'une meilleure efficience de tracer l'antécédent, et d'isoler ces superspreaders (super-contaminants) que de tracer les contaminations postérieures et d'isoler des individus qui ne seraient pas contaminants même s'ils étaient infectés, et ne pourraient pas transmettre le virus même à très peu de monde[2].

En France[modifier | modifier le code]

En France, le tracing est une chaîne : le médecin prescrit un test, le test positif est signalé à l'ARS, l'ARS le signale à l'assurance maladie, les brigades de l'assurance maladie contactent le patient[3].

En France, la tracing est réalisé par l'assurance maladie (CPAM) sur signalement d'un médecin[4].

Le tracing peut remonter les contacts aux cours des deux à sept journées précédents les premiers symptômes[5],[3].

Dans la région de Rennes, pour 1000 personnes malades, 6000 ont été jointes dans le cadre du tracing[3].

Dans ce circuit, le médecin intervient une première fois pour prescrire le test et une deuxième fois pour lire les résultats du test et déclencher le dispositif de tracing, en échange d'une rémunération supplémentaire selon ameli[6].

En France, le tracing est mis en difficulté en raison d'une pénurie de personnel dans les laboratoires de test[7].

En France, le tracing s'intègre dans une logique de "Tester-Tracer-Isoler"[8].

En France, la stratégie de tracing risque d'être débordée par la Seconde vague de coronavirus en Europe[9].

En Belgique[modifier | modifier le code]

En Belgique, les voyageurs à l'étranger doivent remplir un formulaire dans e cadre du tracing[10].

En Suède[modifier | modifier le code]

En Suède, les personnes peuvent réaliser le tracing sans avoir recours à des intermédiaires[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.lefigaro.fr/sciences/comment-la-methode-de-tracage-aide-les-japonais-a-juguler-l-epidemie-de-covid-19-20201120
  2. https://www.japantimes.co.jp/news/2020/11/21/world/science-health-world/superspreader-events-key-driver-covid-19-pandemic/
  3. a b et c « Coronavirus : le tracing, un dispositif essentiel pour repérer les cas contacts », sur France 3 Bretagne (consulté le ).
  4. Chloé Hecketsweiler, « Coronavirus : des lenteurs dans le traçage des contacts de malades », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. ng-dispositif-essentiel-reperer-cas-contacts-1856648.html
  6. « Les médecins au cœur du circuit de « contact tracing » des patients Covid-19 », sur Ameli.fr (consulté le ).
  7. Le Monde avec AFP, « Coronavirus en France : pour Jean Castex, « ce qu’il faut éviter par-dessus tout, c’est le reconfinement général » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Jeanne Bulant, « Coronavirus : les autorités s'inquiètent de la baisse du nombre de cas contacts identifiés », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  9. https://www.lefigaro.fr/sciences/face-a-la-propagation-exponentielle-du-coronavirus-le-tracage-des-contacts-perd-peu-a-peu-du-terrain-20200904
  10. Le Soir, « Voyages à l’étranger: obligation de remplir un formulaire pour faciliter le tracing », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Covid-19 : la Suède va demander aux patients infectés de tracer eux-mêmes leurs contacts », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le ).