Remiremont — Wikipédia

Remiremont
Remiremont
De haut en bas et de gauche à droite : statue du Volontaire de 1792 ; église Notre-Dame ; panorama de Remiremont depuis le Saint-Mont.
Blason de Remiremont
Blason
Remiremont
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales
Maire
Mandat
Jean-Benoît Tisserand
2020-2026
Code postal 88200
Code commune 88383
Démographie
Gentilé Romarimontains[1]
Population
municipale
7 611 hab. (2021 en diminution de 1,68 % par rapport à 2015)
Densité 423 hab./km2
Population
agglomération
21 248 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 03″ nord, 6° 35′ 26″ est
Altitude 400 m
Min. 379 m
Max. 766 m
Superficie 18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Remiremont
(ville-centre)
Aire d'attraction Remiremont
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Remiremont
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Remiremont
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Remiremont
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Remiremont
Liens
Site web remiremont.fr

Remiremont [ʁəmiʁmɔ̃] Écouter, en vosgien de la montagne [rmirmo], en allemand Rümersberg, est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est, dans la région historique et culturelle de la Lorraine sur le piémont vosgien à 400 m d'altitude, elle marque l'entrée dans la moyenne montagne (massif des Vosges).

Elle est la ville-centre d'une agglomération de plus de 31 000 habitants comprenant 12 communes ce qui en fait la troisième agglomération urbaine du département après Épinal et Saint-Dié-des-Vosges. Du fait de sa situation, Remiremont représente également le deuxième plus gros centre administratif du département, juste derrière Épinal. La ville se situe à l'extrémité sud du Sillon lorrain, un long axe urbanisé traversant le centre-est de la région du nord au sud. Le Sillon lorrain et la plaine d'Alsace appartiennent à la partie française d'une plus vaste zone économiquement forte appelée l'Europe rhénane.

Remiremont est officiellement surnommée « La belle des Vosges » grâce à son histoire et son architecture héritée de sa riche et puissante abbaye, ayant été pendant des siècles une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique où la ville se nommait Rümersberg[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Remiremont est située au confluent de la Moselle et de la Moselotte[3] et sur un axe important reliant l'Alsace et la Lorraine (RN66). Elle est située à 27 km d'Épinal, 30 km de Gérardmer, 61 km de Thann, 32 km de Luxeuil-les-Bains à 109 km de l'aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg et à 137 km de l'Aéroport de Strasbourg-Entzheim.

Remiremont est située à environ 100 km à vol d'oiseau de Strasbourg, la capitale régionale du Grand Est.

L'aire urbaine de Remiremont compte près de 32 000 habitants et englobe les communes périphériques de Saint-Nabord, Saint-Étienne-lès-Remiremont, Dommartin-lès-Remiremont, Vecoux, Éloyes, Saint-Amé, Girmont-val-d'ajol, Bellefontaine, Cleurie, Rupt-sur-Moselle, Le Syndicat et Vagney. ce qui en fait la troisième agglomération du département. Seule ville disposant des infrastructures administratives d'une grande partie des Vosges du sud et disposant de nombreuses activités tertiaires, son aire d'influence va donc bien au-delà de son aire urbaine et s'étend à une grande partie des Hautes-Vosges. Regroupant ainsi un bassin de plus de 90 000 habitants, faisant de Remiremont le deuxième centre administratif du département juste derrière Epinal[4].

C'est l'une des villes situées aux portes du parc naturel régional des ballons des Vosges[5],[6] ainsi que des Moyennes puis Hautes-Vosges.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Saint-Nabord au nord-ouest, Saint-Étienne-lès-Remiremont au nord à l’est ainsi que Le Val-d’Ajol au sud-ouest par le col du Peutet (645 m). Malgré les apparences, Dommartin-les-Remiremont n’est pas limitrophe de Remiremont.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La ville offre un joli panorama sur les Hautes-Vosges et les vallées environnantes, notamment l'embouchure de la vallée de la Haute Moselle. À l'est à un peu plus de 3 km à vol d'oiseau domine le Fossard surplombant Saint-Étienne-lès-Remiremont à 812 m d'altitude reconnaissable à son antenne-relais, il domine l'agglomération de Remiremont et ses environs. Juste au pied du Fossard entre les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Amé se trouve le célèbre Saint-Mont culminant à 672 m.

Dans le territoire même de Remiremont se trouve l'unique vallée du Fouchot et son massif, dans lequel se trouvent le Parmont (593 m), derrière lui la Tête des Ânes (633 m) puis le Bambois de Remiremont à 685 m et en direction de la vallée de la Haute Moselle, le Haut de Corroy (715 m) et sa célèbre Roche Tocquaine, puis en continuant, moins connu, se trouve le Haut du Sapenois qui est le point culminant de la commune avec 766 m d'altitude[7],[8].

Géologiquement, la ville est construite dans un environnement assez varié, constitué d'alluvions récentes, mais aussi de roches magmatiques (granites, microgranites…) et de roches métamorphiques au faciès granulite, ainsi que de roches sédimentaires notamment du Trias, avec des roches déposées précisément au Buntsandstein moyen, vers le sud de Remiremont (conglomérats, grès relativement grossiers, et paléosols).

Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du massif des Vosges[9].

Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]

La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour sa partie sud-ouest dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse[10]. Elle est drainée par la Moselle, l'Augronne, la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, le ruisseau du Fouchot et le ruisseau le Moulin[11],[Carte 1].

La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[12].

L'Augronne, d'une longueur totale de 28,6 km, prend sa source à l'étang du Renard au sud-ouest de la commune et se jette dans la Semouse à Saint-Loup-sur-Semouse, après avoir traversé neuf communes[13].

La rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey, d'une longueur totale de 41,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont et se jette dans l'Avière à Chaumousey, alimentant le réservoir de Bouzey, après avoir traversé douze communes[14].

Le plan d’eau de Remiremont, d'un peu plus de neuf hectares et créé en 1988, accueille les touristes en quête de verdure et de loisirs. Outre l'observation des oiseaux et la pêche, de nombreuses activités sont proposées autour du plan d'eau : plongée, canoë-kayak, baignade (surveillée pendant les mois d'été), pétanque et planche à voile. C'est aussi le point de départ d'une voie verte menant à Cornimont et à Bussang.

Le pont le Prieur, enjambant la Moselle, relie les communes de Remiremont et Saint-Étienne-lès-Remiremont[15],[16],[17],[18].

La commune est limitrophe du parc naturel régional des Ballons des Vosges et est traversée par le GR 7 et de nombreux chemins de randonnées.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Remiremont[Note 1].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 212 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 10,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vagney », sur la commune de Vagney à 9 km à vol d'oiseau[21], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 472,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 2],[22],[23].

Statistiques 1991-2020 et records VAGNEY (88) - alt : 805m, lat : 48°02'32"N, lon : 6°45'01"E
Records établis sur la période du 01-08-2006 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,9 −1,7 0,7 4,3 7,4 10,9 12,7 12,4 9,3 6,2 2,4 −0,6 5,2
Température moyenne (°C) 0,5 1,2 4,4 8,7 11,7 15,4 17,2 16,9 13,5 9,6 5,2 1,8 8,8
Température maximale moyenne (°C) 2,9 4,1 8 13,1 16 19,8 21,7 21,3 17,7 13,1 7,9 4,1 12,5
Record de froid (°C)
date du record
−12,9
05.01.10
−17,5
05.02.12
−11
24.03.08
−7,7
04.04.22
−2
06.05.19
2,3
05.06.12
4,9
02.07.11
4,1
11.08.16
0,8
17.09.08
−6,2
29.10.12
−10,2
30.11.10
−19,4
20.12.09
−19,4
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
15,4
01.01.22
19,3
27.02.19
21,9
30.03.21
26,3
28.04.12
28,6
25.05.09
33,9
26.06.19
34,5
25.07.19
34,4
07.08.15
30
05.09.23
24,7
23.10.19
21
08.11.15
16,9
28.12.15
34,5
2019
Précipitations (mm) 156,2 116,3 105,9 76,3 130,9 128,7 108 122,2 106,9 123,1 131,9 166,3 1 472,7
Source : « Fiche 88486003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
2,9
−1,9
156,2
 
 
 
4,1
−1,7
116,3
 
 
 
8
0,7
105,9
 
 
 
13,1
4,3
76,3
 
 
 
16
7,4
130,9
 
 
 
19,8
10,9
128,7
 
 
 
21,7
12,7
108
 
 
 
21,3
12,4
122,2
 
 
 
17,7
9,3
106,9
 
 
 
13,1
6,2
123,1
 
 
 
7,9
2,4
131,9
 
 
 
4,1
−0,6
166,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[24]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[25].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Remiremont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Remiremont, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[29] et 21 248 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,1 %), zones urbanisées (16,6 %), prairies (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Gare desservie par le TGV et des trains TER Grand Est.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières et voies vertes[modifier | modifier le code]

Remiremont est située au carrefour des routes nationales 66 (E512), 57 (E23) et départementale 417 (ancienne route nationale 417).

La vallée de la Moselle devient la vallée de la Haute Moselle et communique au-delà du col de Bussang avec la vallée de la Thur par la RN 66.

La Voie Bleue, Moselle-Saône à vélo, Lorvélo de Remiremont à Épinal[35].

Aéroports à proximité
Nom Destinations Distance
Aéroport de Bâle-Mulhouse-Fribourg[36] France
Europe
Afrique
109 km
Aéroport d'Épinal-Mirecourt[37] France
Europe
71 km
Aéroport de Metz-Nancy-Lorraine[38] France
Europe
141 km

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

La ville est bien desservie par la voie ferroviaire notamment avec deux allers-retours quotidiens à Paris en TGV depuis la gare de Remiremont[39].

Transports aériens[modifier | modifier le code]

En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Montis Romarici (640), Romerici montem (870), Remeremont & Remerimont (1246), Remeiremont & Remelimont (1290), Romarimont (1336), Rümersberg (1339), Rimelsperg (1404), Remyremont (1505), Mont Rolland (1538), Remiremonde (1644), Remiremont (1711), Libremont (an II).

Remiremont est un hagiotoponyme caché. D'un nom de personne Romaric(us) et montem[40], le « mont de Romaric » (saint Romaric).

Histoire[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Saint Romaric portant le monastère qu'il a fondé (détail).

Le nom de la ville de Remiremont dérive par décalque du nom de l'institution abbatiale prestigieuse, qui s'y installe initialement entre la fin du VIIIe siècle et le IXe siècle, cette dernière avait été fondée aux temps mérovingiens sur l'actuel Saint-Mont, qui se nommait autrefois en latin ecclésiastique Sancti Romarici mons, abrégé en Romarici mons, le « mont de (saint) Romaric ». Romaric était selon la légende hagiographique un noble leude de la cour d’Austrasie à Metz, qui abandonna les affaires de cour pour la vie monastique, sous l’influence d’Amé de Remiremont, moine prédicateur disciple de saint Colomban[41]. Ils fondèrent vers 620 deux monastères sur le mont Habendum (Pays d'Havend) que possédait Romaric[42],[43], l’un d’hommes, et l’autre au sommet de femmes. Saint Romaric vécut pendant trente ans dans cette abbaye du Saint-Mont[44], jusqu’à sa mort en 653[45].

L'institution mixte de Romaric est progressivement démantelée et transférée au pied du Saint-Mont, puis sur l'autre rive pour favoriser le peuplement et améliorer le contrôle de la communauté religieuse, sous l'égide des derniers maîtres du palais pépinides à l'origine de la dynastie carolingienne, ceci provoque à long terme le développement de Remiremont[46].

L'abbaye suit une règle approuvée par Louis le Débonnaire et publiée en 816 au 4e concile d’Aix-la-Chapelle.

La refondation carolingienne est aussi transformée de manière préférentielle en communauté de chanoinesses, séculière et souveraine, le chapitre de Remiremont dirigé par une abbesse héritière spirituelle des filles de Romaric, l'institution féminine dénommée abbaye de Remiremont est désormais réservée aux jeunes filles de la haute noblesse d'Empire. Jusqu'à une cinquantaine de nobles dames pouvaient y vivre avec de riches prébendes car l’abbaye érigée par les carolingiens au rang de principauté ecclésiastique incluant forêt et pâturages avait de nombreuses possessions et l’abbesse souveraine avait rang de princesse du Saint-Empire romain germanique lors des cérémonies royales ou impériales[47].

Dès le XIIe siècle, les ducs de Lorraine, avoués de l'abbaye d'Empire, commencent à grignoter des parties cruciales de pouvoir princier aux abbesses et aux chanoinesses, en accaparant des biens et des droits stratégiques. L'administration ducale s'interpose souvent en façonnant des alliances politiques avec les populations montagnardes, justifiant a posteriori leurs interventions constantes et en s'immisçant dans l'administration de territoires limitrophes, parfois annexés promptement.

Au XVe siècle, l'État lorrain établit de facto une suzeraineté de ses dirigeants sur les territoires de l'abbaye et du chapitre, les ducs prenant le titre symbolique de comtes de Remiremont.

L'abbaye d'Empire, encore auréolée de prestige, est ravalée au rang d'une simple seigneurie ecclésiastique, jouissant de biens fonciers encore considérables et gardant un simulacre d'indépendance par sa petite administration relictuelle, placée sous surveillance ducale.

Michel de Montaigne, qui s'arrêta à Remiremont en 1580, lors de son voyage en Italie et en Allemagne, relate dans son journal de voyage[48] que l'abbesse et les chanoinesses lui firent le plus aimable accueil et lui firent envoyer des artichauts, des perdrix et un baril de vin pour restaurer sa petite équipée.

Il faut attendre le dernier quart du XVIe siècle pour que l'administration étatique de Lorraine accapare les derniers droits de contrôle des chanoinesses et abbesses, en l'occurrence sur les bois dits "répandise" et les chaumes. La cartographie orchestrée par le président de la chambre des comptes Thierry Alix en fait foi entre 1576 et 1578[49].

La guerre de Trente Ans[modifier | modifier le code]

Teston à l'effigie du duc Charles IV frappé à Remiremont en 1638 (diamètre 29 mm).

Pendant la guerre de Trente Ans, l'abbesse Catherine de Lorraine[50], fille du duc Charles III de Lorraine, fit preuve d'initiative et de courage. En juillet 1638, lors du siège de Remiremont par les Français commandés par Turenne, elle entraîne ses chanoinesses et la population de Remiremont à la résistance et en quelques heures les trois brèches ouvertes par les canons français dans les murs de la ville se trouvent réparées.

Auguste Digot dans son Histoire de la Lorraine en fait le récit[51] : … le sieur de la Jonchette, gouverneur d'Épinal, avait engagé le vicomte (Turenne) à se diriger sur Remiremont, pour y rétablir l'autorité du roi. Il disait que la ville ne pouvait tenir plus d'une demi-journée… Turenne chargea La Jonchette d'attaquer Remiremont, et le siège commença le 2 juillet. Il n'y avait que trente soldats dans la place, mais les bourgeois avaient pris les armes, avec la résolution de se bien défendre. Le 3,le marquis de Ville parvint à s'échapper et gagna les montagnes, où il tâcha de rassembler du monde pour secourir les assiégés. La Jonchette ordonna deux assauts, fut repoussé avec pertes et dressa une batterie, qui ouvrit, en peu d'heures, une brèche large de vingt pas. Comme les soldats et les bourgeois n'étaient pas en état de garder les murailles et d'exécuter les ouvrages indispensables pour empêcher l'ennemi de pénétrer dans les rues, le commandant lorrain mit les femmes en réquisition ; elles refusèrent de sortir de chez elles ; mais la princesse Catherine, qui se trouvait heureusement dans la ville, accourut, avec les chanoinesses, et donna l'exemple de l'obéissance et du travail. À ce spectacle, chacun, voulut mettre la main à l'œuvre, et le dégât fut promptement réparé. Le 5 juillet, une compagnie de cavalerie lorraine, venant de la Franche-Comté, réussit à se jeter dans Remiremont ; le marquis de Ville y fit entrer cent cinquante hommes d'infanterie, et les Français, rebutés par l'opiniâtre résistance des assiégés, décampèrent, le 8, après avoir perdu plus de 700 hommes : tués, blessés ou prisonniers.

Jacques de Huvé[52], capitaine châtelain de la ville et du comté de Fontenoy-le-Château, à la tête des sujets de sa capitainerie, participa glorieusement à la levée du siège[53].

De la Révolution française à la Libération[modifier | modifier le code]

Alexandre-Hyacinthe Dunouy, Les citoyens de Remiremont conduisant les voitures de fourrage à l'armée du Rhin, (musée de la Révolution française).

À la Révolution française : dès juillet 1789, la dernière abbesse, Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, princesse du sang, rejoignit son père et émigra, comme certaines des chanoinesses. D'autres choisirent de retourner dans leur famille. Le 7 décembre 1790, l'église abbatiale fut fermée après onze siècles d'existence.

Pendant quelques années, la ville fut débaptisée et s'appela Libre-Mont. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Vers 1801 des Juifs s'installèrent à Remiremont[54]. Ils venaient des pays de l'Est et d'Alsace ; leur nombre ne cessa de s'accroître jusqu'en 1881. Ils exerçaient les métiers de fabricant de tissu, boucher, marchand de bétail, de chiffons.

La synagogue construite dans un style orientaliste a été inaugurée en 1873[55], et l'année suivante la communauté de Remiremont devient le siège d'un rabbinat alors qu'elle dépendait précédemment du rabbin d'Épinal. La présence d'un important cimetière israélite atteste l'importance de la communauté juive pendant plus d'un siècle.

Vue de Remiremont en 1826.

Après la guerre franco-allemande de 1870, un fort fut érigé au-dessus de la ville, le fort du Parmont. Il est ouvert en 1876 après deux ans de travaux. Durant la Seconde Guerre mondiale, il tombe aux mains de l'armée allemande le . Après cette guerre, il sera utilisé jusqu'en 1960 par l'armée américaine comme dépôt de munition. Laissé à l'abandon, il est restauré depuis 2005 par des bénévoles.

L'Aviso Remiremont était un bâtiment de la marine nationale française, il a sillonné les mers de 1920 à 1936, puis a servi pour l'entraînement des jeunes recrues. Il était sorti des Forges et chantiers de la Gironde.

Quarante-et-un juifs romarimontains périrent lors de la Shoah, et 24 personnes nées à Remiremont sont mortes en déportation[56].

À la Libération, seulement une demi-douzaine de familles rescapées de la Solution finale reviennent à Remiremont. De ce fait la synagogue est vendue à un particulier et détruite. Ses seuls vestiges visibles se trouvent actuellement à la synagogue-musée de Bruyères et les bancs des fidèles servent dans l'oratoire de la synagogue d'Épinal.

La ville fut libérée le 23 septembre 1944[57]. Les troupes américaines sont arrivées ce jour-là par la route qui s'appelle aujourd'hui rue des États-Unis.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Remiremont fut chef-lieu d'un arrondissement rattaché à l'arrondissement d'Épinal le 10 septembre 1926. La ville est désormais chef-lieu de canton.

Le canton de Remiremont est composé des communes de Cleurie, Éloyes, Jarménil, Pouxeux, Raon-aux-Bois, Remiremont, Saint-Amé, Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Nabord. Ces neuf communes totalisent 33 045 habitants.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Remiremont fait partie de la communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales qui regroupe, depuis le , dix communes, soit une population de 29 357 habitants en 2018.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Avec 67,62 % des voix au 2d tour de l'élection présidentielle à Remiremont, Emmanuel Macron (En Marche !) arrive à la première place. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 32,38 % des voix.

À l'issue du 1er tour à Remiremont, Emmanuel Macron (En Marche!) était également arrivé à la première place (24,8 % des suffrages) dans la commune de Remiremont.

On observe un vote blanc à hauteur de 5,18 % chez les votants[58].

Visites politiques[modifier | modifier le code]

Seulement 2 Présidents de la République ont fait une visite à Remiremont : Vincent Auriol le 20 juillet 1952 et Georges Pompidou en avril 1972[59]. A noter que le futur Président du Sénat puis Président de la République Paul Doumer (de 1931 à 1932) était professeur de mathématique au Collège de garçons de Remiremont dans les années 1880[60].

Seul 4 ministres en fonction se sont arrêtés dans la ville : Simone Veil (Ministre de la Santé) en 1975 pour inaugurer le nouvel hôpital[61], Jean-Pierre Raffarin (Premier Ministre) en 2003 en visite[62], Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales) en 2019 pour visiter la ville et le Musée Charles-Friry[63] puis en 2020 pour les obsèques de Christian Poncelet[64] et enfin Aurélien Rousseau (Ministre de la Santé et de la Prévention) en 2023 à la suite des polémiques et incidents à l'hôpital[65].

Les ministres Catherine Vautrin (Ministre du travail, de la santé et des solidarités) et Frédéric Valletoux (Ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention) sont attendus à Remiremont avant cet été 2024 concernant les polémiques et le maintient de l'hôpital de la ville[66].

Christian Poncelet, Président du Sénat (de 1998 à 2008) habitait la ville et en a été Maire. Gérard Larcher, Président du Sénat qui lui succéda s’arrêtera dans la ville en 2020 pour ses obsèques[67].

Jules Méline, Président du Conseil des ministres (ancêtre du Premier ministre) de 1896 à 1898 est natif de Remiremont.

Plusieurs députés ou sénateurs passeront par Remiremont également.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avril 1945 1963
(démission)
Jean-Marie Grenier (1906-1964) MRP Banquier
Sénateur des Vosges (1946 → 1952)
Député de la 3e circonscription des Vosges (1958 → 1962)
Conseiller général du canton de Remiremont (1951 → 1963)
1963 mars 1965 Georges Antuszewicz (1903-1998)   Industriel textile
mars 1965 mars 1971 Pierre Bucher   Pharmacien
mars 1971 mars 1983 Gilbert Zaug (1927-2014) RPR Inspecteur général des impôts
mars 1983 mars 2001 Christian Poncelet (1928-2020) RPR Sénateur des Vosges (1977 → 2014)
Président du Sénat (1998 → 2008)
Conseiller régional de Lorraine (1977 → 1992)
Conseiller général du canton de Remiremont (1963 → 2015)
Président du conseil général des Vosges (1976 → 2015)
mars 2001 mars 2014 Jean-Paul Didier (1948- ) UMP-DVD Directeur d'agence bancaire
Président de la CC de la Porte des Hautes-Vosges (? → 2014)
mars 2014 septembre 2016
(démission)
Bernard Godfroy (1950- ) SE Ingénieur territorial, directeur des services techniques de Remiremont
Président de la CC de la Porte des Hautes-Vosges (2014 → 2016)
novembre 2016 octobre 2020 Jean Hingray UDI-LC[68] Ancien doctorant en science de gestion 3e vice-président de la CC de la Porte des Vosges Méridionales (2017 → )
octobre 2020 En cours Jean-Benoît Tisserand (°1980) DVD Professeur d'histoire-géographie au lycée Jeanne-d'Arc. Ancien adjoint aux affaires scolaires de Jean Hingray. Deuxième Vice Président, Délégué au cadre de vie, mobilité et politique de la ville et du logement de la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

Données 2022

Chiffres clés En milliers d'euros En euros par habitant
Total des produits de fonctionnement = A 12 541 1 569
Total des charges de fonctionnement = B 11 418 1 429
Résultat comptable = A - B = R 1 123 141
Total des ressources d'investissement = C 4 384 549
Total des emplois d'investissement = D 3 891 487
Besoin ou capacité de financement de la section d'investissement = E 493 62
Capacité d'autofinancement = CAF 1 594 199
Fonds de roulement 4 123 516
Endettement En milliers d'euros € par habitant
Encours de la dette au 31/12/N 9 586 1 199
Annuité de la dette 1 106 138

Sources : Les comptes de la commune

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : Médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 670 [69].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[71].

En 2021, la commune comptait 7 611 habitants[Note 5], en diminution de 1,68 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
3 4013 2503 7193 9494 6865 0555 0995 4305 164
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
5 6686 0746 5107 8668 1268 7569 37410 47910 322
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
10 54810 9919 6059 6299 75410 46210 3199 7999 350
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
9 31210 5529 9859 0688 5388 1828 1047 7667 714
2021 - - - - - - - -
7 611--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Le Carnaval vénitien de Remiremont : Plus ancien carnaval vénitien de France, il se déroule en général chaque année durant le dernier week-end de mars. Créé en 1996 par une poignée de passionnés du carnaval de Venise. Environ 400 costumés déambulent dans la ville ainsi que des défilés sont organisés dont un nocturne devant près de 15 000 spectateurs sur plusieurs jours[74],[75].
  • Les Champs Golots : le Jeudi Saint, cette fête populaire marque la fin de l'hiver. Pour symboliser le dégel des ruisseaux, un bassin du centre-ville est rempli d'eau et les enfants y font naviguer des bateaux illuminés de leur fabrication.
  • La Fête foraine de la Saint-Romaric : elle se tient tous les ans au Champ de Mars de la ville vers la mi-septembre durant une semaine.
  • La Saint-Nicolas : Chaque année, le premier samedi de décembre, un défilé de chars est organisé et parcourt les rues de la ville. Le char du Saint Patron des enfants et de la Lorraine clôt le défilé et des dizaines de chars décorés par des organisations locales défilent. Pendant cette manifestation les clefs de la ville sont remises à saint Nicolas par le maire.
  • Les Kiriolés : (lendemain de la Pentecôte : lundi des Kiriolés) toutes les paroisses du patronage de Remiremont, excepté celle de Saint-Maurice, arrivaient en procession, chantant des Kiriolés (cantiques en patois local). Chaque paroisse était distinguée par des rameaux de verdure (genévrier, lilas, cerisier, sureau, saule, chêne, sapin, genêt et aubépine). Six paroisses stationnaient à l'église des Dames, les autres ne faisaient que la traverser en chantant. Cette fête existait déjà avant 1789.
  • La Fête des Brioches : tradition romarimontaine du XIIe siècle, elle se tient à l’ancienne léproserie (chapelle de la Madeleine). À l’époque, pour éviter de toucher les malades, leurs voisins tendaient aux pensionnaires des cannes au bout desquelles étaient piquées des viennoiseries. La Fête des Brioches se tient lors du Carême. Les enfants perpétuent le geste de l’aumône en achetant et dégustant des brioches piquées sur des baguettes de noisetier.
  • Marché de Noël : Tous les ans en décembre dans la rue de la Franche-Pierre et la place Christian-Poncelet. Des dizaines de chalets s'y installent.
  • Cadre de vie : la ville s'illumine chaque année[76]pour les fêtes de fin d'année (Saint-Nicolas, Noël, Nouvel-an). Remiremont a par ailleurs été labellisée « ville fleurie trois fleurs » attribuées par le Conseil national au Concours des villes et villages fleuris.
  • Fête de la Musique : Chaque 21 juin, toute la ville accueille les groupes, chanteurs et musiciens dans les rues.
  • Semaine de la photographie : Expositions intérieures et extérieures, conférences, diaporamas, animations et films rytme la ville pendant plus de 10 jours. Cette semaine est dédiée à l’art de l’instantané. C'est plus d’une trentaine de photographes qui propose leurs œuvres dans différents lieux de la Ville : à l’Hôtel de Ville, au Centre Culturel Gilbert Zaug, aux musées Charles Friry et Charles de Bruyères, à la Médiathèque Intercommunale Le Cercle ou encore dans la rue Charles de Gaulle.
  • Braderie de Printemps et Braderie d'Automne : Depuis 1950, Remiremont organise des braderies. En 2022, ses braderies ont changé de dimension avec des animations (château gonflable, ferme pédagogique, expositions de voitures et motos, animation cuisine…) et des stands en plus. Elle à lieu dans la rue Charles-de-Gaulle, la place De-Lattre-de-Tassigny, la rue de la Xavée et parfois quelques rues adjacentes comme la rue Janny ou la rue des Capucins.
  • Marché de Pâques : Organisé au Fort du Parmont tous les ans dans la période de Pâques avec plusieurs exposants, artisans, produits locaux, buvettes, …
  • Salon "Rendez-vous des terroirs d'ailleurs": Créé en 1995, se salon se tient sur 2 jours tous les ans. Il fait découvrir des spécialités produites dans toute la France et l'Europe et les met en valeur.

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • Premier degré :
    • Groupe scolaire Jules-Ferry ;
    • Groupe scolaire de La Maix ;
    • Groupe scolaire de Rhumont ;
    • Groupe scolaire de Révillon ;
    • École privée Saint-Romaric ;
  • Second degré :
    • Collège Christian-Poncelet (ex-collège Le Tertre)
    • Collège Charlet ;
    • Ensemble scolaire Jeanne d'Arc - Saint-Joseph et CFA du Saint-Mont : collège, lycée et CFA (collège Saint-Joseph, lycée Jeanne-d'Arc, CFA du Saint-Mont) ; cet ensemble scolaire forme de la sixième au BTS.
    • Lycée André-Malraux, couramment appelé « Béchamp » depuis qu'il a succédé au lycée Jules-Méline du centre-ville ; ce lycée forme de la seconde au BTS.
    • Lycée professionnel régional Camille-Claudel couramment appelé « Lycée du Parmont » ; il forme de la troisième prépa-métiers au BTS.
    • Institut de formation en soins infirmiers (IFSI).
  • Formation professionnelle :
    • Centre de l'agence professionnelle pour la formation des adultes (AFPA)

Santé[modifier | modifier le code]

Trois hôpitaux se sont succédé à Remiremont :

  • l'hôpital et Maison-Dieu Saint-Barthélémy et Saint-Laurent, créés sans doute au Xe siècle au centre-ville,
  • puis l'hôpital Sainte-Béatrix du 1er quart du XVIIIe siècle, vers 1724. Bâti sur un terrain « hors les murs ». L'ancien hôpital-hospice Sainte-Béatrix, du 1er quart du XVIIIe siècle, a été détruit. Il a conservé ses pots à pharmacie dont il subsiste des éléments inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques (portail, niche et statue) par arrêté du 20 août 1974.
  • et enfin le Centre hospitalier de Remiremont Béatrix de Lorraine qui à ouvert ses portes en 1974. Il est d'une capacité d'accueil totale de 274 lits[77]. D'abord nommé Centre hospitalier de Remiremont, il est décidé en 2018 de lui donner le nom de Béatrix de Lorraine.

La ville dispose de praticiens et d'établissements de santé de toutes les disciplines[78] : médecins, gynécologues, pédiatres, chirurgiens-dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes, ostéopathes, radiologues ou pharmacies[79]

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

La ville dispose de plusieurs sites sportifs : le Centre équestre de la Grange Puton, la piscine municipale, le stade de Béchamp (1 terrain pelouse, 1 terrain sable, 1 piste d'athlétisme), le Plan d’eau, le stade VTT de la Grande Puton, le circuit du Choisy Model Club, le bouloudrome du Plan d'eau, le départ de la Voie Verte des Hautes-Vosges, le Skate-Park du Plan d'eau, les courts de tennis de la Grange Puton, le City Stade du Rhumont, le boulodrome de Révillon, le tennis couvert de l'Épinette (3 courts et 1 futur terrain de padel), le stade du Vélodrome, le mini-golf autour du Plan d'eau, le parcours de santé de la Grange Puton, le Classico V (salle de foot à 5), une salle d'escalade.

La ville à également de nombreux gymnases : gymnase du lycée professionnel Camille-Claudel, gymnase de l'Ensemble du Saint-Mont, gymnase du collège Christian-Poncelet, gymnase du collège Charlet, gymnase de Béchamp, gymnase George-Lang (Dojo), la salle d'armes. Différentes salles de sports payantes sont installées à Remiremont ou à proximité.

L'Office Municipal des Sports, Loisirs et Culture (OMSLC) de Remiremont représente 41 clubs de sport dont 6 scolaires et 32 clubs culturels dont 4 scolaires. Soit un total de 73 sociétés regroupant environ 7 700 adhérents[80].

Remiremont possède des clubs sportifs dans beaucoup de domaines, entre autres : karaté, judo, musculation, football, rugby, handball, basket-ball, natation, équitation, danse, twirling, tir, athlétisme, aïkido, volley-ball, cyclisme…

À l'initiative de certains clubs sportifs, des initiations, des marches ou autres activités sont organisées pendant l'Octobre rose en faveur de la recherche médicale contre le cancer du seins et pour la sensibilisation du dépistage chez les femmes.

En 2022, Remiremont et la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales sont labellisées « Terre de Jeux 2024 » à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 2024 à Paris.

Quelques manifestations et sports à Remiremont :

  • Rugby à XV :

Deux clubs ont vu le jour à Remiremont :

- le Rugby Club Romarimontain (RCR) de 1981 à 1987 qui avait un terrain près de la Demoiselle à Remiremont ;[81]

- le Rugby Club des 2 Vallées (RC2V) créé en 2002 où l'équipe s'entraine et joue dans le stade du Vélodrome, à proximité du Plan d'eau.

  • Courses / Athlétisme / Trails :

Pour la pratique de la course, Remiremont dispose d'une piste d'athlétisme refaite à neuf en 2020 et inaugurée par Pascal Martinot-Lagarde au stade de Béchamp[82], du départ de la Voie-Verte, des forêts et du tour Plan d'eau.

La Corrida des Abbesses : créée en 1980, elle est la plus ancienne course sur route de Lorraine. La Corrida se tient chaque année entre Noël et Nouvel An dans les rues de la ville. Ce rendez-vous sportif, devenu une classique dans l'Est de la France et les pays voisins, est très attendu par les coureurs chaque année[83].

Le Trail 14-18 : le trail fut créé en 2015 car les rues étaient devenues trop étroites pour accueillir un grand nombre de coureurs pendant la Corrida des Abesses. La course se tient la veille au soir de la Corrida et se court dans la forêt romarimontaine, à proximité du Fort du Parmont[84].

Depuis 2018, la ville de Remiremont accueille le départ de l'Infernal Trail 100 %, une course caritative de 12 km[85], qui permet de recueillir des fonds pour une association et de la faire connaître.

  • Football :

Plusieurs clubs de football ont existé à Remiremont :

- l'Association sportive romarimontaine (ASR) a connu de grands moments, accédant au 5e tour de la Coupe de France en 1966-1967 perdu contre l'AS Strasbourg (1-4) ;

- La Romaricenne, issue d'une équipe de patronage, a mis sur pied une section en 1949 ;

- Sous l'impulsion de la municipalité, les deux clubs fusionnent et donnent naissance au Football-club de Remiremont (FCR) le 1er juin 1986. En quatre saisons, le club atteint la division d'honneur. En 2016, elle évolue au niveau départemental ;

- En 2018, les clubs du FC Remiremont et de la ville voisine le FC Saint-Étienne fusionnent pour former le FC Remiremont-Saint-Étienne[86].

Le RSEFC joue et s'entraîne au stade de Béchamp à Remiremont. Une salle de foot à V et un City stade sont également présent dans la ville.

  • Automobiles :

Depuis 1975, la ville voit passer sur ses routes le Rallye des Vallées (ou un simple accueil du Parc assistance et de la remise de prix au Champ de Mars et Palais des Congrès). La course qui est organisée par l'Association Sportive Automobile des Vallées compte pour la Coupe de France des rallyes.

La ville accueille sur son Champ de Mars depuis 2000, un slalom automobile nommé Slalom des Lampions. Ce slalom de 1 230 m compte pour la Coupe de France des Slaloms.

Le 8 octobre 2023, les finales du Championnat de Lorraine de caisses à savon ont lieu sur la Rampe du Calvaire et le Champ de Mars. Environ 3 000 spectateurs sont présents pour les courses[87].

  • Cyclisme :

Remiremont dispose du départ de la Voie verte et d'un Stade VTT neuf terminé en 2024. Il est le premier et unique Stade VTT de la Région Grand Est.

Julien Absalon, plusieurs fois champion olympique de VTT, et Pauline Ferrand-Prévot, plusieurs fois championne du monde de VTT, ont été licenciés à l'UC Remiremont.

Le club Remiremont VTT obtient de très bon résultats. Ils organisent régulièrement des compétitions de VTT comme des manches de Coupe du Grand Est VTT XCO (Coupe de Lorraine avant) et des manches du Championnat du Grand Est VTT Enduro (Enduro des Abbesses).

La commune sera ville-départ du Tour de France Femmes le 16 août 2024 pour une étape de 160 km entre Remiremont et Morteau (Doubs). Le départ se fera sur le Champ-de-Mars. Une première inédite pour la ville qui n'avait jamais accueilli un départ ou une arrivée du Tour de France Femmes comme Hommes[88].

Le Stade VTT accueillera le Championnat de France VTT de l'Armée de l'air et de l'espace en mai 2024[89] et le Trophée Régional des Jeunes Vététistes le 15 et 16 juin 2024.

Remiremont est candidate à l'accueil d'une manche de la Coupe de France VTT Cross-country 2025 dans son Stade VTT de la Grange Puton[90]

  • Autres :

Les deux équipes féminines du Roller Derby Cœur des Vosges (Équipe A : Reaper’s Crew évoluant en deuxième division national (Nationale 1) et l'Équipe B : Schlitteuses Crew qui jouent des matchs dit « loisir ») s'entraînent et jouent leur match au Stade de Béchamp à Remiremont[91]. Une équipe masculine est créée en 2023 et se nomme les « Bouchardeurs »[92].

Remiremont est le siège de la Danse Moderne Academy, un club de danse, avec des sections à Chantraine, Gérardmer et à Charmes. Elle propose de la danse moderne, du moderne jazz, du hip-hop, de la danse Afro et de la danse brésilienne. Jessy Matador, représentant français de l'Eurovision 2010 y est professeur[93].

Le Billard Club des Hautes-Vosges de Remiremont a été champion de France de blackball par équipe DN1 en 2014[94]. Le club à perdu en finale de la Coupe de France équipe en 2014-2015[95]

Le club Dart’iste de Remiremont, créé en 1990, est un club de fléchette. Club devenu référence en France, il est 4 fois champion de France par équipes aux masters nationaux en 2013, 2015, 2016 et 2017[96]. La ville de Remiremont organise, après les victoires du club, les masters nationaux par équipes en 2014[97], 2016[98],2017[99] et 2018[100].

Des galas de catch sont organisés à Remiremont par la Ligue Nationale de Catch (LNC). En 2012[101], 2013[102] et 2017[103] les Galas ont lieu au Palais des Congrès, en 2022[104] au Complexe sportif de Béchamp (gymnase) et en 2023[105] au Gymnase Charlet.

Médias[modifier | modifier le code]

  • Remiremont possède une rédaction locale du journal départemental Vosges Matin, apparenté au quotidien régional L'Est républicain.
  • L’hebdomadaire départemental L'Écho des Vosges possède également une rédaction locale pour son édition de la Vallée de la Moselle.
  • NRJ Vosges a ses studios locaux à proximité du centre-ville. Cette radio est l'héritière de Clip FM, la plus ancienne radio de la ville qui a émis de 1984 au 28 septembre 1995. NRJ émet sur 105,4 pour l'agglomération romarimontaine et sur 88,5 pour la haute vallée de la Moselle et depuis septembre 2011 à Gérardmer (88.5), La Bresse (même fréquence) et Épinal (91.9). Elle émet depuis la mi 2013 à Cornimont sur 100.6.
  • Radio Gué Mozot, la plus ancienne radio locale du département, a quant à elle son siège à Saint-Étienne-lès-Remiremont depuis 1990[106].
  • Depuis la fin de l'année 2011, RDB 101.8 est présente sur le bassin romarimontain, avec un programme distinct de Radio des ballons, la station d'origine thillotine dont elle est une émanation.
  • Une troisième radio associative, Vosges FM (99.7)[107], originaire du Tholy, dont les studios se situent à Épinal, est également présente sur Bruyères. Elle émet depuis le .
  • Le réseau départemental Magnum la radio (99.0), ainsi que Europe 1 (91,0), Fun Radio (104,7) et RTL (97.5) émettent aussi sur la ville sans pour autant avoir de présence locale.
  • D'autres radios ont émis sur la ville au cours des années 1980 et 1990, comme R2M, soutenue par la municipalité et qui a disparu en 1998, Micro 7 dont le puissant émetteur était reçu dans une grande partie du département, ou encore la radio géromoise Vosges FM qui avait implanté un relais à Dommartin-lès-Remiremont.
  • Un réseau câblé est disponible depuis les années 1990. La municipalité a créé une chaine locale, Arcâble, qui se résume essentiellement à de l'infographie.

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Culte catholique[108].
  • Église protestante unie de Remiremont[109].
  • Ancien culte israélite[110].
  • Culte musulman[111].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Culture de fruits à pépins et à noyau[112].
  • Élevage de vaches laitières.
  • Élevage de chevaux et d'autres équidés.
  • Élevage d'ovins et de caprins
  • Sylviculture et autres activités forestières.
  • Élevage d'autres animaux.

Industrie[modifier | modifier le code]

Après la guerre franco-allemande de 1870, des industriels alsaciens fuyant l'Allemagne s'installent dans les Vosges et créent des usines textiles. La ville a vu deux grandes usines textiles (celle de la Madeleine[113] et celle de Béchamp) qui ont fonctionné jusque dans les années 1960. L'usine de Béchamp fut détruite en 2007 pour créer une zone commerciale. Il existe aujourd'hui une petite zone industrielle entre la déviation de la RN 66 et la ligne ferroviaire. Les principales entreprises sont aujourd'hui le Laboratoire Lohmann&Rauscher, Robé Médical, MA industrie ainsi qu'Althoffer industrie. Beaucoup de commerces sont implantés dans le centre-ville ainsi qu'en périphérie. La zone industrielle d'Éloyes se situe à 10 kilomètres au nord de la ville. Le site accueille d'importantes industries comme Thiriet et Minolta. La plupart des administrations sont à Épinal à 25 minutes par la route.

Commerce[modifier | modifier le code]

Arcades, rue Charles-de-Gaulle.

La plupart des petits commerces se trouvent dans la rue Charles-de-Gaulle, dont une partie est bordée d'arcades avec plus d'une dizaine de bars, des restaurants, pharmacies, boulangeries, bureaux de tabac, magasin de vêtement, banques, assurances, agences immobilières, agences de voyage, salons de coiffure ... . Dans cette rue, sous les arcades, se trouve également un supermarché Casino de 1 200 m2. Des enseignes nationales sont également implantées en centre-ville[114].

La ville compte aussi des restaurants traditionnels, chinois, japonais, indien, italien et de restauration rapide répartis en centre-ville.

Le marché à lieu chaque mardi dans le haut de la rue Charles-de-Gaulle. Au même niveau est installé le marché couvert dans Les Halles Le Volontaire.

La périphérie accueille quant à elle les grandes surfaces. Un hypermarché Cora de 6 800 m2 (futur Carrefour en 2024) est implanté à l'est de la ville, jumelé avec une petite galerie marchande et une cafétéria. Cette zone commerciale accueille également divers commerces.

Une autre zone appelée Éco-quartier ou l'Octroi à vu le jour dans les années 2010. Des bureaux devraient compléter la zone en 2024-2025 ainsi qu'un complexe multi activités devrait arriver dans les prochaines années avec notamment un bowling[115].

Une zone fût créée dans les années 2000 avec comme enseignes l'Entrepôt du bricolage, Magasin vert, Doras, une boulangerie, une pharmacie, MaxiCave, AED…

Les communes proches accueillent pour leur part d'autres enseignes. Ainsi, Saint-Étienne-lès-Remiremont est le siège d'un hypermarché E.Leclerc (avec une petite galerie marchande et un restaurant) entouré d'une zone commerciale ; une autre zone située à Saint-Étienne-lès-Remiremont, toujours collée à Remiremont accueille Renault, Dacia et d'autres

La commune de Saint-Nabord accueille pour sa part le siège social de O'Malo, Radiolor et plusieurs autres commerces. Une petite zone non loin, situé à Remiremont appelée ZA de Choisy, héberge essentiellement des bureaux.

D'autres enseignes nationales sont présentes de manière plus disséminée dans l'agglomération.

Remiremont est également une ville référencée « Ville de France[116] » pour promouvoir son commerce local.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Remiremont est une des portes du parc naturel régional des Ballons des Vosges et du massif des Vosges.

Le Calvaire de derrière.
Fort du Parmont.

La ville possède de nombreux lieux touristiques comme le fort du Parmont, l'abbatiale Saint-Pierre, le Palais Abbatial, ses nombreuses fontaines (fontaines de Remiremont), le plan d’eau de Remiremont, la voie verte des Hautes-Vosges, la rue Charles-de-Gaulle et ses arcades, le Champ de Mars pour diverses activités (fête foraine, slalom, expos…), le parc Monseigneur Rhodain (parc Zeller) et la roseraie, les musées, ses forêts, Le Saint-Mont (à côté de Remiremont), la Promenade du Calvaire.

La place de Lattre-de-Tassigny accueille une dizaine de bars et restaurants, ce qui en fait la place principale de la ville.

Située aux portes du massif montagneux des Vosges, la commune est l'objet d'une affluence touristique régulière du fait de sa situation au carrefour des hautes vallées recherchées par les touristes pour la randonnée et autres activités estivales et surtout le ski l'hiver.

La mairie a présenté la nouvelle marque attachée à la ville en octobre 2017. Remiremont est devenue « La belle des Vosges ». La ville était auparavant surnommée « La coquette » ou « La cité des Chanoinesses ».

Un projet de réalisation d'un lac baptisé « lac de Noirgueux », intéressant les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes, a fait l’objet de débats durant de nombreuses années. Ce projet visait l'intérêt touristique et économique exceptionnel de l’ensemble de la vallée. Il devait couvrir 195 hectares (le lac de Gérardmer couvre 115 hectares tandis que le lac de Longemer couvre 65 hectares). L'idée de ce projet a été esquissée dès 1963 mais a été abandonnée par la commune de Saint-Nabord. La commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, qui avait réservé un zonage spécifique[117], a estimé, de ce fait, ne pas devoir maintenir l'inscription de la zone de Noirgueux au plan local d'urbanisme au risque d'hypothéquer l'avenir de ce projet[118].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Façade ouest de l'église abbatiale Saint-Pierre.
Fontaine au cygne.

Les Services Régionaux de l'Inventaire des Monuments Historiques et de l'Archéologie[119] ont procédé à une étude complète du patrimoine de la ville[120],[121],[122],[123],[124],[125]. L'Abbatiale St Pierre est un élément très important de ce patrimoine.Elle est en majeure partie gothique même si le clocher a été rebâti au XVIIIe siècle. À l’intérieur, de belles décorations de marbres du XVIIe siècle décorent le chœur orné d'un retable monumental, spécialement conçu pour l'exposition des châsses de reliques[126]. Les restes des reliques qu'on a pu sauver ont été rassemblés, pour être exposés, après la tourmente, sur l'autel majeur de Remiremont, aux côtés de ceux des Saints Romary, Amé, Adelphe et de Sainte Gebétrude. À la suite de l’incendie de 1886, on refit de nouvelles châsses en bois doré et celle de Sainte Claire fut offerte par deux Romarimontains, Charles de Bruyères et sa sœur Alexandrine. Elle figure aujourd'hui dans l'alvéole surmontant le portique de gauche. À droite du chœur, se trouve la statue de Notre-Dame-du-Trésor datant du XIe siècle. Au-dessous du chœur, une crypte composée de trois chapelles date du XIe siècle. Dans la première chapelle se trouvent différents sarcophages. Dans la galerie centrale de la crypte, les voûtes d'arêtes reposent sur des colonnes monolithes. Dans la troisième enfin, fermée au public, on a retrouvé des peintures murales médiévales. L'église a été récemment rénovée ainsi que son orgue. La totalité de l'église, crypte comprise, est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [127].

  • L'ancienne horloge de l'abbatiale a été installée en 1855 par Jean-Baptiste Schwilgué, l'auteur de la troisième horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg. Elle a été motorisée vers 1950, puis remplacée. Vers 1989 elle a été restaurée par l'entreprise Sonorest de Colmar, mais pas dans son état d'origine (le rouage de mouvement n'a pas été reconstitué et l'horloge est présentée au musée Charles-de-Bruyères avec ses différentes parties déconnectées, du fait de l’utilisation de trois cloches de verre distinctes). Il s'agit vraisemblablement de la dernière grande horloge de Schwilgué.
  • Église abbatiale Saint-Pierre : grand orgue[128],[129],[130].
  • Église abbatiale Notre-Dame : orgue de chœur[131].
  • Accolé à l'église, l'ancien palais abbatial, de style classique, édifié par l'abbesse Anne Charlotte de Lorraine, fille du duc Léopold Ier, présente une belle façade. Aujourd'hui, ce palais abrite l'hôtel de ville de la commune. Il a également abrité le tribunal d'instance de Remiremont jusqu'en fin 2009. L'ensemble des façades et toitures, sol de la cour, sol du jardin et sol du passage jusqu'aux murs de l'église ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 31 mai 1965[132].
  • Il subsiste encore une douzaine de maisons de chanoinesses[133] des XVIIe et XVIIIe siècles dans le quartier de l'église et du palais.
  • Notons aussi que les armes de l'abbaye de Remiremont figurant sur le fronton du Cheval Blanc à Wintzenheim rappellent que les dames chanoinesses possédaient là une cour colongère[134].
  • La rue principale de la ville est la rue Charles de Gaulle (ancienne Grande Rue). Cette rue possède de nombreuses arcades, aux piliers fleuris de géraniums, témoins de l'urbanisme du XVIIIe siècle.
  • Le musée municipal Charles-de-Bruyères expose l'histoire de Remiremont, l'artisanat lorrain : mobilier, verreries, faïences, dentelles, cires habillées. Il y a notamment des manuscrits précieux, des tentures peintes, des sculptures gothiques provenant de l'ancienne abbaye, des faïences du XVIIIe siècle, des peintures hollandaises du XVIIe siècle et des peintures françaises du XIXe siècle.
  • La maison-musée Charles Friry se situe dans un ancien hôtel des chanoinesses proche de l'église. Le musée possède des collections de documents, statues, objets d'art, hérités des Dames de Remiremont ou se rapportant à l'histoire locale et de la région. Il y a également de nombreuses peintures des XVIIe et XVIIIe siècles, des gravures et des pièces de mobilier, d'époques et de provenances diverses. La plus belle œuvre d'art du musée est Le Veilleur à la sacoche peint par Georges de La Tour. Ces anciennes salles d'habitation ont conservé leurs décorations du XIXe siècle. Dans le jardin du musée, qui reconstitue en partie le « Grand Jardin » de l'abbaye, on trouve deux fontaines ornementales et quelques autres vestiges anciens.
  • Le château Bexon (XVIIe siècle)
  • L'hôpital-hospice Sainte-Béatrix (détruit), du 1er quart XVIIIe siècle, qui a conservé ses pots à pharmacie et dont il subsiste des éléments inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (portail, niche et statue) par arrêté du [135].
  • La statue du Volontaire de 1792, une œuvre du sculpteur Paul-François Choppin, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [136].
  • Dix fontaines de grande qualité artistique :
    • deux fontaines, la fontaine de Neptune et celle d'Amphitrite, classées monuments historiques par arrêté du [137]. Celles-ci faisaient partie de l'ancien jardin des chanoinesses de l'abbaye ;
    • huit fontaines du XIXe siècle, la fontaine des Dauphins de 1818, les fontaines de la rue Xavée, de la rue Maucervelle et de la place de Mesdames de 1828, les fontaines des Capucins et à deux bassins de 1829, la fontaine du Cygne de 1845-1852 et la fontaine du jardin des Olives du troisième quart du XIXe siècle inscrites monuments historiques par arrêté du [138].
  • La Chapelle du lycée privé Jeanne d'Arc (rue Maldoyenne).
La synagogue au début du XXe siècle[139].
  • La chapelle de la Madeleine (chemin de la ferme l'oiseau), dédiée à sainte Marie-Madelaine[140] des XVIIe et XVIIIe siècles, dans un site de qualité à cheval sur les communes de Remiremont et Saint-Étienne-lès-Remiremont, inscrit par arrêté du 24 janvier 1944, et qui a servi de léproserie[141]. La chapelle a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 16 juillet 1991[142],[143],[144],[145],[146].
  • Les nombreuses croix sur la commune[147].
  • Temple protestant[148].
  • Synagogue inaugurée en 1873, à l'intersection de la rue De gaulle et Avenue Julien Méline, démolie un siècle après sa construction[149],[150], elle se trouvait à la place occupée aujourd'hui par la Résidence l'Empereur.
  • Le cimetière juif[151],[152], fondé vers 1830, accueille également les défunts des familles du Thillot.
  • Le monument aux morts[153], la plaque commémorative[154], la plaque commémorative à la mémoire des agents de la SNCF victimes de la guerre[155], les tombes militaires[156],[157] et le carré de corps restitués[158] témoignent du lourd tribut des Romarimontains aux différents conflits mondiaux.
  • Les sites naturels et paysagers[159].

Timbres de France[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Vue sur le Palais des congrès

Le Palais des Congrès peut accueillir diverses manifestations telles que bals, conférences, banquets, assemblées générales, congrès, spectacles, salons, ... . Avec ses 4 salles à disposition, il comptabilise un total de 1350 places réparties sur 2 niveaux.

Le Centre culturel Gilbert Zaug est une salle de spectacle avec une capacité de 337 places.

Le Théâtre de la Miroiterie est un mini-théâtre accueillant des pièces de théâtre, spectacle et concert.

Anciennes écoles de Maxonrupt.

Succédant à la bibliothèque municipale, la Médiathèque Intercommunale Le Cercle a été ouverte en mai 2009, et possède des antennes dans les communes voisines. Une crèche a déjà ouvert ses portes auparavant dans la même enceinte, ancienne école de Maxonrupt.

Le cinéma Le Majestic France Le Volontaire à ouvert ses portes en 2021 dans la nouvelle zone de l'Éco-quartier en pleine crise du Covid-19. Le cinéma dispose de 7 salles. Il succède à l'ancien cinéma Le France en centre-ville devenue obsolète.

Remiremont possède deux musées : Le Musée Charles-Friry et le Musée Charles-de-Bruyères.

La ville possède également un service d'Archives municipales ouvert au public depuis octobre 2011.

Situé dans l'ancien gymnase de Rhumont, la Maison des cultures à ouvert en 2021 avec pour objectif de découvrir, via des ateliers artistique et des cours, le street art, la vidéo et les arts visuels

Spécialités culinaires[modifier | modifier le code]

  • La nonnette de Remiremont : ce petit gâteau au pain d'épices légèrement bombé et glacé, existe depuis des temps immémoriaux. Son origine reste floue, mais il est acquis qu'elle existait déjà au temps des chanoinesses. En 1751, le chef d'office du duc Stanislas mentionnait l'existence à Remiremont de pains d'épices parfumés. Ce n'est pourtant qu’au début du XXe siècle, que la nonnette a acquis ses lettres de noblesse. À la belle époque, elle était vendue dans de nombreuses épiceries fines et se savourait avec régal dans les salons bourgeois de Paris.
  • La loriquette[169] : on confectionnait autrefois des pâtisseries traditionnelles au mois de décembre, qui portaient à Lunéville, le nom de loriquette. Ce gâteau, d'origine païenne, serait un vestige de l'ancien culte lunaire. Les Gaulois servaient, lors des repas rituels, ces friandises de forme triangulaire, pétris de lait, de farine et de miel. La loriquette est encore fabriquée de nos jours à Remiremont.
  • Le pâté de truite des abbesses[170] à base de filets de truite marinés au vin blanc.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Natifs de Remiremont[modifier | modifier le code]

Alix Le Clerc.
Sidonie Baba, née à Remiremont en 1905.
Julien Absalon.

Personnages célèbres[modifier | modifier le code]

  • François Ier de Lorraine, mort à Remiremont le .
  • François Andreu (1686-1748), prêtre, écolâtre et bibliophile, fondateur de la bibliothèque de Remiremont où il est mort.
  • Ferdinand Daniel Marx (1761-1839), général des armées de la République et de l'Empire, mort à Remiremont.
  • Paul Doumer (1857-1932), 14e président de la République française de 1931 à 1932, a enseigné au collège de Remiremont.
Logement de Gaston Bachelard à Remiremont de 1903 à 1905 10, rue de la Xavée. ©Jean-Michel Wavelet. Gaston Bachelard, l'inattendu, l'Harmattan, 2019.
  • Gaston Bachelard (1884-1962), philosophe français du Grand Est. Il fut surnuméraire des Postes et Télégraphes à Remiremont de 1903 à 1905 et habita 10 rue de la Xavée[178].
  • Clément Serveau (1886-1972), peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français. Il se marie à Remiremont et y habite.
  • Jean Montémont (1913-1959), peintre lorrain, élève de Victor Prouvé, mort à Remiremont[179].
  • Pierre Bastien (médecin) (1924-2006), médecin, a mis en évidence, au péril de sa vie, un traitement simple contre l'intoxication à l'amanite phalloïde. Décédé à Remiremont.
  • Emmanuelle Riva (1927-2017), actrice. Enfant, elle participe à une petite troupe amateur de Remiremont.
  • Christian Poncelet (1928-2020), député-maire de Remiremont puis président du Sénat.
  • Chantal Goya (1942), actrice et chanteuse. Née en Indochine d'un père vosgien et d'une mère pyrénéenne, Chantal de Guerre rentre en France à l'âge de quatre ans et s'installe avec sa famille à Remiremont où ses grands-parents dirigent la Filature de la Moselle. Elle habite ensuite Paris où elle fait sa scolarité chez les Chanoinesses de Saint-Augustin, congrégation fondée par la Romarimontaine Alix Le Clerc.
  • Gabriel Buzlin (Bucelin ou Bucelinus) Durant ses voyages il a réalisé un journal agrémenté de dessins d’abbayes et en particulier celui de l'Abbaye du Saint-Mont[180]. Il fut prieur de Saint-Jean de Feldkirch (Vorarlberg) (Autriche), qui dépendait de l’abbaye de Weingarten.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De gueules, à deux clefs d'argent en sautoir[181].
Commentaires : Les clefs, emblèmes de saint Pierre, évoquent les deux monastères qui lui étaient dédiées. Les clefs en sautoir peuvent aussi rappeler l'autorité spirituelle du pape, sous laquelle étaient placées les chanoinesses.
Ancy-le-Franc et les ducs de Clermont-Tonnerre ont un blason similaire.
Ce blason est sur la locomotive électrique BB 26088 depuis le 24 novembre 1992.

Logotype[modifier | modifier le code]

Logotype de la ville de Remiremont

Le logotype actuel de Remiremont, désigné par les citoyens en juillet 2017, représente la statue du Volontaire de 1792 en couleur grise, avec en arrière plan le R de Remiremont en blanc sur un fond rouge.

« Il symbolise le civisme de la ville. Il représente l'union et la force des citoyens réunis pour défendre la liberté. Il est aussi symbole de Remiremont une et indivisible. »[182].

L'ancien logotype datait de 1991.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Aux pays de mes ancêtres : Remiremont
  • Archives départementales des Vosges Série H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Epinal 1924 / 2004 : p. 137 à 181 : 7 H Prieuré du Saint-Mont : Les archives sont importantes ; elles sont riches notamment pour quelques localités telles que Bayon, Dommartin-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle), Saint-Amé (depuis le XIVe siècle), et Saint-Étienne-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle). Biens du prieuré (Sommaire du fond VII H : p. 141) : *Bayon, La Bresse et Biffontaine ; *Dommartin-lès-Remiremont ; *Éloyes et Laveline-du-Houx ; *Ramonchamp et Rancourt ; *Remiremont ; *Rupt ; *Saint-Amé ; *Saint-Étienne ; *Saint-Nabord, Le Thillot et Vagney ; *Les Vallois et Chaillon (Meuse) ; *Divers
  • Chapitre de Remiremont (Clergé séculier). Type d'archives, Archives Anciennes. Voir documents : Sous-série 12 G Inventaire provisoire à consulter sur place
Religieuse de Remiremont[183].
  • J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L'histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
    dépôt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : * Chapitre 1 : Les Temps Premiers, * Chapitre 2 : Le Monastère sur la montagne, * Chapitre 3 : Les Translations dans la Vallée, * Chapitre 4 : Une Royauté Féminine, * Chapitre 5 : Madame l'Abbesse Princesse d'Empire, * Chapitre 6 : Les Hauts Dignitaires, * Chapitre 7 : Les Dames Officières, * Chapitre 8 : Les Dames Chanoinesses, * Chapitre 9 : La Vie des Chanoinesses, * Chapitre 10 : Petites Histoires d'une Noble Abbaye, * Chapitre 11 : L'Administration Temporelle, * Chapitre 12 : Le Palais Abbatial, * Chapitre 13 : Le Serment de la Franche Pierre, * Chapitre 14 : L'Eglise Abbatiale Saint Pierre, * Chapitre 15 : Les kyriolés, * Chapitre 16 : Malheurs, Guerres et Catastrophes, * Chapitre 17 : L'Organisation Judiciaire, * Chapitre 18 : La Contestation et la Discorde, * Chapitre 19 : Les Institutions Municipales, * Chapitre 20 : La Fin
  • Les villes et villages des Vosges : Remiremont : histoire et organisation
  • Remiremont, Église Notre-Dame
  • Histoire de Vittel : Comment le petit Ban et le grand Ban ont été unifiés, Vosges Matin 22/08/2015.
  • L'œuvre architecturale des chanoinesses de Remiremont : un chapitre de Dames nobles dans le rôle de commanditaire", in Bâtir au féminin ? Traditions et stratégies en Europe et dans l'Empire ottoman, ss la dir. S. Frommel et J. Dumas avec la collab. R. Tassin, Paris, Picard, 2013, p. 249-262.
  • Index des noms de famille dans les ouvrages de Jean-Marie Thiebaud, Chanoinesses-comtesses de Remiremont
  • « Saint Romary, étude sur la question de son mariage et de sa donation » (article du chanoine André Laurent in Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1902, p. 159-266)
  • Chanoine André Laurent, Ils sont nos aïeux … les saints de chez nous, Saint-Dié, , 261 p.
  • Sébastien Valdenaire, Registre des choses mémorables de l'église Saint Pierre de Remiremont, Bibliothèque municipale de Nancy
    MS 576 (10), 244 fol.
  • Nicole Lemaître, Montagnes sacrées d'Europe. Actes du colloque « Religions et montagnes », Tarbes, Publications de la Sorbonne, , 427 p. (ISBN 2-85944-516-1)
    Actes du colloque "Religion et montagnes", Tarbes, 30 mai-2 juin 2002 / textes réunis et publiés par Serge Brunet, Dominique Julia et Nicole Lemaître. Page 109 à 119, par Marie-Hélène Colin – Université de Nancy 2 : Des saints vosgiens de la montagne ? Amé, Romaric et Claire p 109; Le Saint-Mont : un haut lieu p 110; Des saints vosgiens de la montagne ? p 111; Le « discours » sur les saints p 112; Des saints vosgiens de la montagne ? p 113; Le culte des saints du Saint-Mont p 113; Les Kyrolés p 116; Carte : les saints du Saint-Mont p 119
  • L'Obituaire du Saint-Mont (1406), Gabriel Bucelin, aquarelle, 1665. Le Saint-Mont (Éditions en ligne de l'École des chartes (ELEC).
Le Saint-Mont ou mont Habend en 1665
Pré-étude de classement du site du Saint Mont (88)
Les paysages du Saint-Mont, DREAL Grand-Est. Étude préalable au classement du Saint-Mont (Vosges). A ciel ouvert, "Atelier des paysages quotidiens" - Paysagistes DPLG, Juin 2018, sur https://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/ 38 pages
3A. Les entités paysagères Autour du Saint-Mont : Au sud du Massif du Fossard; Principaux éléments pittoresques du site et ses abords
3B. découvrir Le Saint-Mont : Accéder et découvrir le Saint-Mont; Composition de la partie sommitale; Les fouilles archéologiques; Les chapelles du Saint-Mont; La Haute-Borne et le Pont des Fées; Le Vieux Saint-Amé,
3C. Le Massif du Fossard : Aux Abords du Saint-Mont; Le domaine de l’abbaye; Les vallons du Xennois et de Miraumont; Le Morthomme et l’ancien ermitage de Saint-Arnould; Le col de la Pierre Kerlinquin; La colline et le vallon Sainte-Sabine; Le Fardeau Saint-Christophe et la Roche des Loups; Le Thin; La Charme et quelques autres sites d’intérêt scientifique majeur
3D. Les Ambiances paysagères
3E. Les Aires visuelles depuis Le Saint-Mont
3F. Les Aires visuelles donnant à voir Le Saint-Mont : Depuis l’espace urbain; Depuis la vallée de la Moselle.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La ligne de partage des eaux entre le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Saône est représentée par une ligne verte en tirets-points.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Remiremont » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Présentation », sur Ville de Remiremont (consulté le ).
  3. Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine de la commune de Remiremont
  4. « Présentation », sur Ville de Remiremont (consulté le ).
  5. Sept villes ou communautés d'agglomérations lorraines, alsaciennes et franc-comtoises adhérent au Parc naturel régional des Ballons des Vosges
  6. Ville-Porte du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges
  7. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr.ignipq.local.oshimae.rie.agri (consulté le ).
  8. « Les Massifs du Pays de Remiremont », sur avuxon.fr (consulté le ).
  9. Le schéma interrégional du massif des Vosges à l'horizon 2020 : un projet de développement durable, une ambition pour le massif
  10. Ressources en eau souterraine dans les Vosges et vulnérabilité au changement climatique
  11. « Fiche communale de Remiremont », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
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  13. Sandre, « l'Augronne »
  14. Sandre, « la rigole d'alimentation du réservoir de Bouzey »
  15. Le Pont le Prieur
  16. Le Pont le Prieur, reconstruit en 1873
  17. Le pont le Prieur-La Moselle
  18. Le nouveau pont sur la rivière
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  24. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
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  35. La Lorraine à vélo
  36. Carte des destinations de l'Aéroport de Bâle-Mulhouse-Fribourg
  37. Carte des destinations de l'Aéroport d'Épinal-Mirecourt
  38. Carte des destinations de Lorraine Aéroport
  39. Fiche tunnel "Galerie du Tapin"
  40. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
  41. Saint Colomban († 615) Abbé de Luxeuil et de Bobbio
  42. Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine. Éditions Place Stanislas, 2009, (ISBN 978-2-35578-038-7), page 34
  43. L'histoire de la Lorraine et des Vosges, Histoire des Vosges : La domination franque (496-925) : d) (…) « L'Irlandais Colomban, d'abord établi au pied des Vosges, fonda en 590 le monastère de Luxeuil; Saint Amatus, et un disciple de Colomban, Saint Romary, bâtirent deux abbayes sur le Saint-Mont, à Habendum (origine de Remiremont) » (Extrait de " Le Département des Vosges à travers les Âges " par Albert TROUX, Agrégé d'histoire. Édité vers 1930)
  44. L’histoire de Remiremont
  45. Habendum le Saint Mont, La montagne des quatre saints : le monastère du Saint Mont.
  46. Jean-Charles Picard, « L'Austrasie : entité géographique ou politique ? », Publications de l'École Française de Rome, vol. 242, no 1,‎ , pages 415 à 424 (lire en ligne, consulté le ).
  47. Le territoire abbatial ratifié tardivement par le roi de Germanie Henri est immense, il couvre in extenso les bassins versants de la Moselle en aval d'Archettes, incluant celui de la Vologne, sans compter parfois de vastes extensions forestières limitrophes à l'ouest.
  48. Michel de Montaigne, Journal de voyage Journal de voyage
  49. Odile Kammerer, « Les Vosges sont-elles une montagne au Moyen Âge ? », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, vol. 34, no 1,‎ , p. 23–39 (DOI 10.3406/shmes.2003.1845, lire en ligne, consulté le ).
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  76. Remiremont illuminations
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  107. Vosges FM Remiremont 99.7
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  109. À Remiremont, la mairie fait office de temple
  110. Autres cultes (1808-1919)
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  117. Le plan d’occupation des sols, qui a précédé l'institution d'un Plan local d'urbanisme indiquait, pour la zone « Noirgueux », au chapitre III du Règlement applicable à la zone III NA (Caractère de la zone III NA) « Zone naturelle non équipée, destinée à une urbanisation ultérieure dans le cadre de l'aménagement d'un plan d'eau et des équipements sportifs, touristiques et en général de loisirs qui y sont liés. L'aménagement de la zone III NA sera possible dans le cadre d’une ZAC ou, à défaut, dès la réalisation après modification du POS d’opérations s’inscrivant dans un plan d’aménagement d’ensemble »"
  118. Argumentaire produit au commissaire enquêteur, dans le cadre de l'enquête publique pour la révision d'un plan local d'urbanisme d'une des communes concernées (Saint-Étienne-lès-Remiremont) : Commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Enquête publique sur la révision du Plan local d’urbanisme (2e révision) : Contestation, le 05 février 2008, de certaines orientations du projet de PLU et de l'absence de consultation des instances intercommunales pour les projets liés à la zone de la Moselle. Extrait du rapport du commissaire enquêteur Claude Pierret, 21 mars 2008, p. 15 « Suite au développement de l'argumentaire sur le bien-fondé de projet de lac de « Noirgueux », ses atouts ; le bénéfice à en espérer (…) M. le maire de Saint-Étienne-lès-Remiremont que j'ai interrogé sur ce projet, m'a averti que par délibération du conseil municipal de Saint-Nabord, celui-ci a entériné l'abandon de ce dossier intercommunal. Ceci est également rappelé page 65 du rapport de présentation, point 4,4. »
  119. Liste des servitudes « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) : Monuments historiques, Sites protégés au titre du Code de l'environnement, ZPPAUP, Secteur sauvegardé, Département des Vosges, Mise à jour novembre 2011 : Patrimoine de Remiremont
  120. Le patrimoine architectural et mobilier de la commune de Remiremont sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Petit, Charles Hurault, Estève, Lucien Roy, Roger Parry, Jean Gourbeix, Malesset, Paul Lancrenon, et service de l'inventaire général de la Région Lorraine
  121. Remiremont : Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc. sur le site officiel du ministère français de la Culture
  122. Édifices protégés au titre des MH : Remiremont
  123. La protection des éléments de l'ancienne église abbatiale de Remiremont :
  124. Code du patrimoine
  125. La protection des éléments de l'ancienne église abbatiale de Remiremont :
    • Arrêté du 20 juillet 1908 de classement au titre des Monuments Historiques de la crypte de l'ancienne église abbatiale
    • Arrêté du 16 février 1926 d'inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques du portail nord de l'ancienne église abbatiale
    • Arrêté du 31 mai 1965 d'inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques des parties suivantes de l'ancien palais abbatial de Remiremont : l'ensemble des façades et des toitures ; le sol de la cour, du jardin et du passage jusqu'aux murs de l'église
    • Arrêté du 29 décembre 1983 de classement au titre des Monuments Historiques, en totalité, y compris la crypte, de l'ancienne église abbatiale (actuelle église paroissiale)
  126. Sainte Claire, sainte du saint Mont
  127. « Abbaye de Remiremont », notice no PA00107253, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  128. Site sur les orgues du Département des Vosges : Page sur l'orgue de l’abbatiale de Remiremont
  129. Remiremont, église Notre-Dame (Grand-Orgue)
  130. Le buffet d'orgue d'origine de l'église abbatiale Saint-Pierre des Chanoinesses de Remiremont a été acheté par Bar-sur-Aube en 1845
  131. Remiremont, église Notre-Dame (Orgue de chœur)
  132. « Ancien palais abbatial, hôtel de ville », notice no PA00107257, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  133. J.J. Bammert, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L'histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, prix Erckmann-Chatrian, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont, 4e trimestre 1971.
  134. Article : Vosges / De surprenantes religieuses - Ces dames de Remiremont — « Patrimoine : le Petit Journal illustré», revue de presse réalisée par Guy Frank pour le compte de la Société d'histoire de Wintzenheim.
  135. « Hôpital-hospice Sainte-Béatrix », notice no PA00107255, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  136. « Statue du Volontaire de 1792 », notice no PA88000002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  137. « fontaine de Neptune et fontaine d'Amphitrite », notice no PA00107254, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  138. « Huit fontaines », notice no PA88000001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  139. Remiremont, par Gilles Grivel, professeur d'histoire au lycée Jean-Lurçat de Bruyères, président de l'association Daniel-Osiris pour la sauvegarde de l'ancienne synagogue de Bruyères
  140. Les lépreux en Lorraine, d’après un article paru dans les « Mémoires de l'Académie de Stanislas » – Année 1881
  141. J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L'histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
    dépôt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : Chapitre 16 : Malheurs, Guerres et catastrophes, Les Grandes Epidémies
    .
  142. « Chapelle de la Madeleine », notice no PA00107345, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture Ancienne chapelle de léproserie
  143. Michel Hérold et Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Éditions, , 330 p. (ISBN 2-271-05154-1)
    Chapelle de l'ancienne léproserie de la Magdeleine-lès-Remiremont, pp. 126-127, Fig. 122 Edifice composite des XIIIe, XIVe et XVe siècles Dans la baie d'axe sont montés divers éléments du XVIe siècle dont l'origine exacte n'est pas bien connue. Bernard Puton, Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1903-1904, p. 410-411. Le vitrail en Lorraine, 1983, p. 325
    .
  144. Chapelle de la Madeleine à Remiremont
  145. Notice no PA00107345, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  146. La chapelle de la Madeleine, ancienne léproserie
  147. Les croix sur la commune et communes environnantes
  148. Remiremont, église réformée
  149. Synagogue
  150. Les juifs dans les Vosges, par Gilles Grivel
  151. La Shoah et la fin de la communauté
  152. Le cimetière de Remiremont
  153. Monument aux morts
  154. Plaque commémorative
  155. Plaque commémorative à la mémoire des agents de la SNCF victimes de la guerre
  156. Tombes militaires
  157. Archives municipales de Remiremont 2 H Administration militaire (1790-1981)
  158. Carré de corps restitués
  159. Les sites inscrits à Remiremont :
    • 4 à 27 et 7 à 65 Grande Rue, Maisons dite « les Grandes et les Petites Arcades », façades et toitures
    • Chapelle de la Madeleine et ses abords ;
    • Places de l'Église, de l'Abbaye et de Mesdames ;
    • Promenade du Calvaire
  160. Les journées ou fêtes du timbre organisées dans la ville de Remiremont (Vosges) : 060 Journée du timbre 9 mars 1974 (3,50 ) ; 077 Journée du timbre 8 mars 1980 (3,50) ; 224 1er Jour du timbre « Remiremont » 13 mai 1995 (5,00) ; 342 TGV Est Européen REMIREMONT 9 juin 2007 (4,00) ; 374 Le Club Philatélique a 40 ans 15 octobre 2011 (5,00)
  161. Yvert et Tellier, no 2955, Sourde philatélie : timbres France [1]
  162. Sourde philatélie : Premier jour a Fontaine du Cygne, implantée vers 1828
  163. [2]
  164. Raymond Coatantiec (ses réalisations dont le timbre de 1995 de Remiremont)
  165. Arts plastiques. Raymond Coatantiec tire sa révérence
  166. Timbre représentant la rue des arcades et la statue du « Volontaire de 1792 »
  167. Timbre : 1995 Remiremont Vosges
  168. Remiremont
  169. Loriquette : le petit gâteau aux amandes de Remiremont
  170. Le pâté de truite Lorraine et Franche Comté
  171. « Biographie de Marie Elisabeth De Ranfaing, mystique et fondatrice d'ordre », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
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  173. « Biographie de Pierre Didier », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
  174. Jean-Marc Toussaint, 100 portraits d'hommes et de femmes qui réussissent en dehors des Vosges, Strasbourg, Les cahiers de La Liberté de l'Est. Éditions La Nuée Bleue, , 144 p., pages 128 à 131
    Numéro 3. Jacques Delacôte, La baguette magique
    .
  175. « Biographie de Georges Aulbéry », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
  176. Jean-Marc Toussaint, 100 portraits d'hommes et de femmes qui réussissent en dehors des Vosges, Strasbourg, Les cahiers de La Liberté de l'Est. Une réalisation des Editions La Nuée Bleue, , 144 p.
    Numéro 3. René Aubry, la voix de l'instrumental, pp. 46 à 49
    .
  177. Ski - Florine Valdenaire.
  178. Wavelet, Jean-Michel., Gaston Bachelard, l'inattendu : les chemins d'une volonté, Paris, l'Harmattan, , 273 p. (ISBN 978-2-343-18246-9 et 2-343-18246-9, OCLC 1125023995, lire en ligne).
  179. Dictionnaire des Vosgiens célèbres : Jean Montémont
  180. Histoire abrégée du Saint-Mont
  181. Malte-Brun, La France illustrée, tome V, 1884.
  182. « Découvrez à quoi ressemble le nouveau logo de la Ville de Remiremont », sur vosgesmatin.fr, (consulté le ).
  183. Gosselin-1718-Histoire des Ordres monastiques
  184. Henri Gaillard de Sémainville, Jacques Guillaumes, Édith Peytremann dir., L'Austrasie. Sociétés, économies, territoires, christianisation. Actes des XXVIes Journées internationales d'archéologie mérovingienne, Nancy, 22-25 sept. 2005 - 11 (Extrait) Michèle Gaillard aborde la question des déplacements de sites de certains monastères « lorrains » au haut Moyen Âge, plus précisément Remiremont et Saint-Mihiel, déplacements qu'elle attribue à un changement de la conception de la vie monastique, qui passe sous la protection du souverain. Charles Kraemer s'intéresse à l'un de ces deux sites, celui du Saint-Mont, près de Remiremont, un site de hauteur vosgien, ayant été fortifié avant d'accueillir un monastère au VIIe siècle, sur lequel il a conduit des fouilles. Un bilan précis et cartographié des données archéologiques et toponymiques disponibles permet à l'auteur de montrer que les alentours étaient peuplés depuis l'Antiquité et que le monastère n'a sans doute pas été fondé dans un désert.
  185. Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/