René Cance — Wikipédia

René Cance
Illustration.
René Cance vers 1970.
Fonctions
Maire du Havre

(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Prédécesseur Robert Monguillon
Successeur André Duroméa

(3 ans, 1 mois et 14 jours)
Successeur Robert Monguillon
Député français

(8 ans, 3 mois et 24 jours)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
Circonscription 7e de la Seine-Maritime
Législature Ire et IIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur André Duroméa

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Seine-Maritime
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique COM

(5 ans, 7 mois et 27 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
Circonscription 2e de la Seine-Inférieure
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire (Quatrième République)
Groupe politique COM
Conseiller général de la Seine-Maritime

(13 ans)
Circonscription Canton du Havre-2
Successeur André Duroméa

(3 ans)
Circonscription Canton du Havre-2
Prédécesseur Léon Meyer
Biographie
Nom de naissance Louis René Cance
Date de naissance
Lieu de naissance Laroquebrou (France)
Date de décès (à 87 ans)
Lieu de décès Draguignan (France)
Nationalité Français
Parti politique Parti communiste français
Profession Instituteur

René Cance
Maire du Havre

René Cance ( à Laroquebrou[1] - à Draguignan) est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il a été maire du Havre, conseiller général du canton du Havre-2 et député de la Seine-Maritime.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Laroquebrou, dans le Cantal, René Cance devient instituteur à Mayville en Seine-Inférieure[2].

Soldat de la Première Guerre mondiale, il est blessé et fait prisonnier. À son retour en France, il adhère à l'Association républicaine des anciens combattants (ARAC) et s'installe dans la région havraise, enseignant à Montivilliers puis au Havre à partir de 1920.

Il s'inscrit au Parti communiste en 1932. Il est secrétaire de la section du Havre en 1935, directeur de son journal L'Avenir du Havre[2].

Il présente sa candidature aux élections cantonales d' et est élu conseiller général dans le canton du Havre-2, premier conseiller général communiste en Seine-Maritime[2].

Sous l'Occupation, il entre dans la clandestinité et participe à la Résistance sous le pseudonyme de « Pierre ». Il devient secrétaire interrégional du Front national pour la « Région Cinq » du Parti communiste (Corrèze, Indre, Creuse, Haute-Vienne, Dordogne). D'avril à août 1944, il commande un maquis FTPF et organise les comités de Libération.

En 1946, René Cance est élu membre des deux Assemblées constituantes, réélu député jusqu'en 1962 (sauf en 1951). Il fait partie notamment de la commission des Affaires sociales.

Siégeant au conseil municipal du Havre depuis 1947, il est élu maire de la ville en 1956. Il perd sa fonction en 1959, puis la retrouve en 1965 pour une durée de six ans[2].

De 1945 à 1958, il est à nouveau membre du conseil général, dont il exerce la vice-présidence à plusieurs reprises.

Au terme d'une longue carrière politique dans les circonscriptions électorales dépendant du Havre, ayant quitté la région, il meurt le à Draguignan (Var) à l'âge de 87 ans.

Son successeur à l'Assemblée nationale en 1967 et à la mairie du Havre en 1971 est, comme il le souhaitait, son premier adjoint, le communiste André Duroméa.

Synthèse des mandats[modifier | modifier le code]

Mandats locaux
Mandats nationaux

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Acte no 16 », sur Archives départementales du Cantal, .
  2. a b c et d Jacques Girault, « CANCE René [CANCE Louis, René, Pierre] », sur Le Maitron, 25 octobre 2008, dernière modification le 6 mai 2022 (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]