Persicaria hydropiper — Wikipédia

Renouée Poivre d'eau

Persicaria hydropiper (L.) Spach ou Persicaria hydropiper (L.) Delarbre[1], la Renouée poivre d'eau (basionyme Polygonum hydropiper L.) - parfois appelée curage - est une espèce de plantes herbacées de la famille des Polygonacées qui pousse dans des zones humides, éventuellement semi-immergée dans les ruisseaux, les fossés inondés.

Son nom vient du goût fortement poivré des jeunes feuilles. Elle est utilisée au Bangladesh comme plante médicinale[2] anti-hyperglycémique[3] et comme condiment au Japon où elle est cultivée[4].

Description[modifier | modifier le code]

Renouée Poivre d'eau

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Données d'après : Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.

Utilisation[modifier | modifier le code]

Usage alimentaires[modifier | modifier le code]

Elle est utilisée en cuisine japonaise sur les sashimi[5] et les amérindiens d'Amérique du nord utilisaient toutes les parties de cette plante comme condiment poivré (au début du XXe siècle, ils l'appelaient « poivre indien »)[6].

Usages médicinaux[modifier | modifier le code]

La renouée poivre-d'eau était utilisée contre les maux de tête par les amérindiens d'Amérique du Nord[6].

Dans le cadre des recherches contre le vieillissement, une publication (2017) comparant les effets de 73 fruits et légumes sur 3 modèles de glycation classe la renouée poivre d'eau en seconde position pour ses effets anti-glycation, notamment à cause de la lutéine qu'elle contient[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Taxonomy - GRIN-Global Web v 1.9.8.2 », sur npgsweb.ars-grin.gov (consulté le )
  2. Rahmatullah, M., Ferdausi, D., Mollik, A., Jahan, R., Chowdhury, M. H., & Haque, W. M. (2010). A survey of medicinal plants used by Kavirajes of Chalna area, Khulna district, Bangladesh. African Journal of Traditional, Complementary and Alternative Medicines, 7(2).
  3. (en) Arafat Rahman Oany, Al Ahad Siddikey, Mohammad Uzzal Hossain et Rafiad Islam, « A preliminary evaluation of cytotoxicity, antihyperglycemic and antinociceptive activity of Polygonum hydropiper L. ethanolic leaf extract », Clinical Phytoscience, vol. 2, no 1,‎ , p. 2 (ISSN 2199-1197, DOI 10.1186/s40816-016-0016-5, lire en ligne, consulté le )
  4. (ja) « お刺身の名脇役!紅たでが目指す活躍の舞台 カネ筒農園 », しゃかいか!,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « ヤナギタデ », sur had0.big.ous.ac.jp (consulté le )
  6. a et b Jacques Rousseau (directeur du jardin botanique de Montréal) et Marcel Raymond, Études ethnobotaniques québécoises, Montréal, Institut botanique, coll. « Contributions de l'Institut botanique de l'université de Montréal » (no 55), , 154 p. (lire en ligne), chap. 1 (« Le folklore botanique de Gaughnawaga »), p. 26.
  7. (en) Wakako Takab et al., « Anti-glycative effect of vegetable and fruit extracts on multiple glycation models », Glycative Stress Research 2017; 4 (1): 071-079,‎ , p. 9 pages (ISSN 2188-3610, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fukuyama, Y., Sato, T., Miura, I., Asakawa, Y., & Takemoto, T. (1983). Hydropiperoside, a novel coumaryl glycoside from the root of Polygonum hydropiper. Phytochemistry, 22(2), 549-552 (résumé).
  • Lee, S. H., Kim, B., Oh, M. J., Yoon, J., Kim, H. Y., Lee, K. J., ... & Choi, K. Y. (2011). Persicaria hydropiper (L.) Spach and its Flavonoid Components, Isoquercitrin and Isorhamnetin, Activate the Wnt/β‐catenin Pathway and Inhibit Adipocyte Differentiation of 3T3‐L1 Cells. Phytotherapy Research, 25(11), 1629-1635 (résumé).
  • Starkenmann, C., Luca, L., Niclass, Y., Praz, E., & Roguet, D. (2006). Comparison of volatile constituents of Persicaria odorata (Lour.) Sojak (Polygonum odoratum Lour.) and Persicaria hydropiper L. Spach (Polygonum hydropiper L.). Journal of agricultural and food chemistry, 54(8)