Ribat — Wikipédia

Ribat de Monastir (Tunisie)

Le ribat (en arabe : رِبَـاط (ribāṭ)) était originellement une petite forteresse construite dans les premiers temps de la conquête musulmane du Maghreb pour protéger les frontières de la cité. Le terme désigne aussi des lieux qui abritent des soufis.

Évolution[modifier | modifier le code]

Avec le temps, ils deviennent des gîtes pour les voyageurs mais aussi des refuges pour les mystiques. En ce sens, les ribats sont peut-être à l'origine des premiers courants du soufisme. On peut dans ce sens assimiler ces lieux à des zaouïas. Le marabout, terme sous lequel on désigne indistinctement en Afrique du Nord les saints, les chefs de tribus et les guérisseurs populaires, est ainsi celui qui habite un ribat.

Les villes de Rabat au Maroc et de Rabat à Malte, comme leur nom l'indique, sont d'anciens ribats.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christophe Picard et Antoine Borrut (article très complet sur le sujet), « Râbata, ribât, râbita, une institution à reconsidérer », dans Philippe Sénac et Nicolas Prouteau (éd.), Chrétiens et Musulmans en Méditerranée médiévale (viiie – xiiie siècle) : échanges et contacts, Poitiers, Univ. de Poitiers - Centre d'études supérieures de civilisation médiévale, coll. « Civilisation médiévale », , VII, 202 (ISBN 2-951-45068-0, présentation en ligne), p. 33-65
  • « L'architecture militaire », Qantara, Institut du monde arabe. (Consulté le )
  • « Lieux de retraite », Qantara, Institut du monde arabe. (Consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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