Robert Guiette — Wikipédia

Robert Guiette
Description de cette image, également commentée ci-après
Photographie de René Guiette, son frère réalisé par Robert Guiette
Naissance
Anvers
Décès (à 81 ans)
Anvers
Activité principale
romanistique, français
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français

Robert Guiette, né le à Anvers et mort le dans cette même ville, est un philologue romaniste, poète et écrivain belge francophone. Cet Allumeur de rêves (1927) se tient très près de l'homme

Voué à destruction

Comme tout ce qui vit...

Voue à l'éternel espoir

Comme tout ce qui songe

et de toutes les joies et tristesses de notre condition. Sa poésie est discrète, inquiète, parcourue de rumeurs marines. Il a publie notamment: Musiques (1927), Peau neuve (1933), Malentendu (1936), L'autre voix (1948), Le ciel de la cite (1952), Seuils de la nuit (1961).

Biographie[modifier | modifier le code]

Robert Guiette est le fils de Jules Guiette (1852-1901), peintre, pastelliste, aquarelliste et aquafortiste luministe et le frère de René Guiette, artiste peintre, dessinateur et critique d'art.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Choix poétique[modifier | modifier le code]

Études romanes[modifier | modifier le code]

  • (éditeur) Croniques et conquestes de Charlemaine, 3 vol., Bruxelles 1940-1943-1951
  • (trad.) Lancelot de Danemark, drame du quatorzième siècle traduit du moyen-néerlandais, Bruxelles 1948
  • Marionnettes de tradition populaire, Brüssel 1950
  • Max Elskamp [1862-1931], Paris 1955
  • (éditeur) François Villon, Œuvres, Paris 1959, 1964 (LP)
  • Questions de littérature, Gent 1960
  • (éditeur) Max Elskamp et Jean de Bosschère [1878-1953]. Correspondance (1910-1923), Bruxelles 1963
  • (éditeur) Charles De Coster, La Légende d'Ulenspiegel, Paris 1969
  • Questions de littérature. Seconde série, Gent 1972
  • D’une poésie formelle en France au Moyen Age, Paris 1972 (première édition 1949)
  • La vie de Max Jacob, Paris 1976
  • Forme et senefiance. Etudes médiévales, Genf 1978
  • Fabliaux et contes, Paris 1981

Citation[modifier | modifier le code]

Une femme parle XVII

Mon espoir dans ma main petit oiseau dont le cœur bat sous les plumes fraîches

Je pourrais l'étrangler entre deux doigts

Duvet délicieux je le flatte

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]