Roger Ébrard — Wikipédia

Roger Ébrard
Image illustrative de l’article Roger Ébrard
Le FC Lyon avant la finale de la Coupe de France 1918. Ébrard est le 3e en partant de la droite.
Biographie
Nom Roger Auguste Guillaume Marie ÉbrardVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité Français
Naissance
Saint-Servan (France)
Décès (à 101 ans)
Lyon 3e (France)
Poste Milieu de terrain
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
US Servannaise
FC Lyon
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1922 France 000 0(0)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Roger Ébrard, né le [1] à Saint-Servan (aujourd'hui quartier de Saint-Malo) et mort le [2] à Lyon, est un footballeur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il compte deux sélections en équipe de France de football, Norvège-France à Stavanger en 1922, Norvège-France à Oslo stade Stade Graesbannen en 1922. Toutefois, ces matchs ne comptent pas pour une sélection officielle[3].

Clubs successifs[modifier | modifier le code]

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1918, il dispute la première finale de la Coupe de France.

C’est le stade Olivier-de-Serre qui accueille le cette finale de Coupe de France. Devant quelques centaines de spectateurs, l’Olympique de Pantin domine largement le FC Lyon sur le score de 3-0 et inscrit son nom au bas de la Coupe Charles Simon (Coupe de France de football). Mais cette première finale est marquée d’un formidable geste de sportivité.

Alors que le jeu se durcit, les gestes d’énervements se multiplient, le ton monte et le gardien de but de Pantin, Decoux, décoche un superbe crochet du droit à la mâchoire de l’attaquant lyonnais Weber. Première finale. Première expulsion.

Roger Ébrard, le capitaine du FC Lyon, ne supporte pas l’idée d’un succès au rabais. « Je ne voulais pas jouer contre une équipe sans gardien. C’était anormal ! » Il condamne le geste de Decoux, mais insiste auprès de M. Bataille, l’arbitre de la rencontre : « Laissez le jouer »

Decoux se réinstalle dans son but. Le jeu reprend, les coups ont disparu. Les espoirs lyonnais aussi ! 3-0, la première coupe de France deviendra la propriété de l’Olympique de Pantin.

Il fit partie de la tournée norvégienne de l'équipe de France, en , avec une formation expérimentale comportant neuf néo-internationaux (dont Roger Ébrard, survivant de la finale de la Coupe de France de 1918). Elle sera battue deux fois, le à Stavanger (2-3) et le à Oslo (0-7). Le second match était originellement conclu comme match international A et considéré comme tel par les Norvégiens. Il se déroula en présence du roi Haakon VII de Norvège, des ambassadeurs des deux pays, des représentants des deux fédérations, dont Henri Delaunay pour la France. Mais pour des raisons qu'on ignore, la F.F.F.A. demanda ensuite à la fédération norvégienne l'annulation du caractère officiel de ce match qui ne compte pas pour une sélection A.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Vincent Duluc, La grande histoire de l'OL : des origines à nos jours, Issy-les-Moulineaux, Prolongation, , 345 p. (ISBN 978-2-916400-17-4, lire en ligne), p. 15.
  3. Fiche du match sur fff.fr

Liens externes[modifier | modifier le code]