Rose Christiane Ossouka Raponda — Wikipédia

Rose Christiane Ossouka Raponda
Illustration.
Rose Christiane Ossouka Raponda en 2015.
Fonctions
Vice-présidente de la République gabonaise

(7 mois et 21 jours)
Président Ali Bongo
Prédécesseur Pierre Claver Maganga Moussavou (indirectement)
Successeur Joseph Owondault Berre (vice-président de la Transition)
Première ministre du Gabon

(2 ans, 5 mois et 24 jours)
Président Ali Bongo
Prédécesseur Julien Nkoghe Bekalé
Successeur Alain-Claude Bilie By Nze
Ministre d'État
Ministre de la Défense nationale et de la Sécurité du territoire

(1 an, 5 mois et 4 jours)
Président Ali Bongo
Premier ministre Julien Nkoghe Bekalé
Prédécesseur Étienne Massard Kabinda Makaga
Successeur Michael Moussa Adamo (Défense nationale)
Maire de Libreville

(5 ans et 2 jours)
Prédécesseur Jean-François Ntoutoume Emane
Successeur Léandre Nzué
Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique

(1 an, 10 mois et 29 jours)
Président Ali Bongo
Premier ministre Raymond Ndong Sima
Biographie
Date de naissance (60 ans)
Lieu de naissance Franceville (Gabon)
Nationalité Gabonaise
Parti politique Parti démocratique gabonais
Profession Économiste

Rose Christiane Ossouka Raponda
Vice-présidents de la République gabonaise
Premiers ministres du Gabon

Rose Christiane Ossouka Raponda, née le 30 juin 1963 à Franceville, est une femme d'État gabonaise, membre du Parti démocratique gabonais. Après avoir occupé divers postes ministériels, elle est successivement Première ministre entre 2020 et 2023 puis vice-présidente de la République de janvier à août 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Rose Christiane Ossouka Raponda est d'origine mpongwe, ethnie située dans la province de l'Estuaire. Économiste de formation, elle est diplômée de l'Institut gabonais de l'économie et des finances en 1995, avec une spécialisation en finances publiques.

Elle est directrice générale de l'Économie puis directrice générale adjointe de la Banque de l'habitat du Gabon[1], au début des années 2000[2].

Elle entre au gouvernement en 2012, nommée par Raymond Ndong Sima au poste de ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique. Elle conserve son poste durant deux ans[1]. Aux élections municipales de , en huitième position sur la liste du parti présidentiel Parti démocratique gabonais, elle est élue conseillère du 3e arrondissement[3] de Libreville. Elle devient le mois suivant la première femme maire de la ville[4],[5].

Elle intègre le gouvernement de Julien Nkoghe Bekalé le [5] comme ministre d'État et de la Défense nationale[1] et de la Sécurité du territoire, succédant à Étienne Massard Kabinda Makaga[6]. Le , elle est nommée Première ministre par un décret du président Ali Bongo. Elle devient la première femme à occuper ce poste[7]. Le cabinet de la présidence communique qu'elle est chargée « d'assurer la relance économique et l'accompagnement social nécessaires en raison de la crise mondiale liée à la Covid-19 »[8].

Le 9 janvier 2023, à quelques mois de l'élection présidentielle, elle est nommée vice-présidente de la République[9] et devient la première femme du pays à occuper cette fonction. Par cette nomination, elle laisse la primature au très influent Alain-Claude Bilie By Nze[10].

Elle défend avec ferveur la réélection d'Ali Bongo lors de la campagne de 2023[11]. Quelques jours plus tard, elle est renversée par le coup d'État de 2023 au Gabon. Le 4 septembre 2023, Brice Oligui Nguema prête serment au palais présidentiel de Libreville en tant que président de la Transition[12],[13] en présence des juges de la Cour constitutionnelle, du Premier ministre, de la vice-présidente et des présidents des deux chambres parlementaires sortants[14].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Marceau Ndong Ossa, « Gabon : Le président Ali Bongo Ondimba nomme une femme au poste de premier ministre », sur La Libreville, (consulté le ).
  2. « Gabon : Ali Bongo nomme une femme Première ministre », sur L-FRII, (consulté le ).
  3. Georges Dougueli, « Gabon : quatre femmes de pouvoir qui se sont imposées face aux hommes », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
  4. Georges Dougueli, « Gabon : Rose Christiane Ossouka Raponda, le nouveau visage de Libreville », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
  5. a et b Romain Gras, « Gabon : Rose Christiane Ossouka Raponda, de la mairie de Libreville au ministère de la Défense », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
  6. Patrick Ndungidi, « Gabon: Rose Christiane Ossouka Raponda nommée ministre de la défense », sur African Shapers, theafricanshapers, (consulté le ).
  7. Mondjo Mouega, « Gabon : Rose Christiane Ossouka Raponda nommée Premier ministre », sur Gabon Media Time, (consulté le ).
  8. « Au Gabon, Rose Christiane Ossouka Raponda, première femme à la tête du gouvernement », sur TV5 Monde, (consulté le ).
  9. Lyonnel Mbeng Essone, « Gabon: Rose Christiane Ossouka Raponda nommée vice-présidente de la République », GabonMediaTime, (consulté le ).
  10. Yves-Laurent Goma, « Gabon: 45 ministres dans le gouvernement d'Alain Claude Bilie By Nze », Radio France internationale,
  11. AfricaNews, « Gabon : une transition dans la liesse pour faire "table rase" des Bongo », sur Africanews, (consulté le ).
  12. « Gabon : le général Oligui Nguema prend quartier », sur BBC News Afrique, (consulté le )
  13. « Prestation de serment lundi du général Oligui en tant que "président de transition" », sur VOA, (consulté le )
  14. « Dieu, le peuple et le coup d’État : Brice Oligui Nguema a prêté serment – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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