Rue Belliard (Bruxelles) — Wikipédia

Rue Belliard
Image illustrative de l’article Rue Belliard (Bruxelles)
Situation
Coordonnées 50° 50′ 27″ nord, 4° 22′ 34″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Région de Bruxelles-Capitale
Ville Ville de Bruxelles et Etterbeek
Début Avenue des Arts
Fin Avenue d'Auderghem
Morphologie
Type Rue
Histoire
Création 1855
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Rue Belliard
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Rue Belliard
Géolocalisation sur la carte : Bruxelles
(Voir situation sur carte : Bruxelles)
Rue Belliard

La rue Belliard (en néerlandais: Belliardstraat) est une rue bruxelloise de la commune de Bruxelles-ville et d'Etterbeek qui relie le cœur de Bruxelles au parc du Cinquantenaire. Il s'agit d'une voirie en sens unique à cinq bandes de circulation. C'est une des artères de sortie de la ville à la plus forte densité automobile.

La numérotation des habitations va de 3 à 205 pour le côté impair et de 2A à 262 pour le côté pair. La première partie de la rue Belliard est principalement occupée par des bureaux, tandis que la seconde partie accueille également du logement.

La rue Belliard débute au carrefour formé avec l'avenue des Arts et croise successivement rue du Commerce, rue de l'Industrie, rue de la Science, rue Marie de Bourgogne, rue d'Arlon, rue de Trèves, rue d'Ardenne, rue De Pascale, rue du Remorqueur, et rue Van Maerlant, ainsi que la place Jean Rey et le parc Léopold, la chaussée d'Etterbeek, la rue Froissart, rue Jean-André de Mot et rue de Breydel, pour aboutir au croisement avec l'avenue d'Auderghem.

Le tracé de la première partie de la rue Belliard (entre l'avenue des Arts et la rue Van Maerlant) date de 1855, tandis que la seconde partie a été tracée en 1869.

Historique[modifier | modifier le code]

Monument au général Belliard.

La rue porte le nom du comte Augustin-Daniel Belliard (1769-1832), général de cavalerie, et nommé Ier Ambassadeur de France en Belgique (Ambassade de France en Belgique), à la suite de la révolution belge de 1830. La rue fut nommée en son honneur, pour services rendus au Royaume de Belgique: lorsqu'en 1831, les Pays-Bas rejetèrent l'accession au trône de Léopold Ier et envoyèrent une armée néerlandaise en Belgique, Louis-Philippe d'Orléans, Roi des Français, envoya alors une armée de 50 000 hommes pour arrêter l'offensive néerlandaise. Enfin le , un traité constituait définitivement la Belgique en État indépendant. Le , avant de pouvoir rejoindre l'Espagne pour y occuper le poste d'Ambassadeur de France, à Madrid, Espagne, le comte Belliard décède soudainement dans le parc de Bruxelles, frappé d'une attaque d'apoplexie , au moment où il sortait du palais du roi Léopold Ier. Une statue à son honneur fut érigée à Bruxelles, en bordure du parc, au débouché de la rue Baron Horta.

A l'emplacement du croissement de la rue Belliard et de l'avenue des Arts se trouvait la porte Léopold, jusqu'à la suppression de l'octroi en 1860[1]

Bâtiments remarquables et adresses notables[modifier | modifier le code]

Bâtiment Jacques Delors, rue Belliard 99-101.

Il est à souligner qu'une partie des immeubles situés entre les nos 143 et 197 sont repris à l'inventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale[3]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. G. Des Marez, Guide illustré de Bruxelles, Monuments civils et religieux, remis à jour par A. Rousseau, éd. Touring club royal de Belgique, 1979, p.324
  2. Parlement européen - 11.02.2016 - Le bâtiment Eastman : un joyau du patrimoine bruxellois pour la Maison de l'Histoire européenne
  3. Rue BelliardInventaire du patrimoine architectural de la Région de Bruxelles-Capitale]

Références[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]