Rue d'Erfurth — Wikipédia

6e arrt
Rue d'Erfurth
(supprimée en 1866)
Image illustrative de l’article Rue d'Erfurth
La rue en 1867, par Charles Marville.
Situation
Arrondissement 6e
Début Abbaye Saint-Germain-des-Prés
Fin Rue Sainte-Marguerite (rue Gozlin)
Morphologie
Longueur 52 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1715
Dénomination 1807
Ancien nom Petite-Rue Sainte-Marguerite
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue d'Erfurth (supprimée en 1866)
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Rue d'Erfurth (supprimée en 1866)

La rue d'Erfurth est une ancienne voie de Paris, aujourd'hui disparue, située dans l'ancien 10e arrondissement (actuellement 6e arrondissement).

Situation[modifier | modifier le code]

Longue de 52 m, elle reliait le portail sud de l'église de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés à la rue Sainte-Marguerite (partiellement reprise par l'actuelle rue Gozlin) dans l'alignement de la rue des Ciseaux[1]. La rue Childebert, ouverte en même temps et également englobée dans le boulevard Saint-Germain, y aboutissait[2],[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Elle est ouverte en 1715 dans l'enclos de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés en même temps que la rue Childebert et la rue Sainte-Marthe par Henri-Pons de Thiard de Bissy, abbé commendataire. D'abord baptisée « Petite-rue Sainte-Marguerite », elle est renommée en 1807 pour commémorer l'entrevue d'Erfurt qui eut lieu en . Une décision ministérielle du et une ordonnance royale du ont fixé la largeur de cette rue à 10 m.

Au carrefour avec la rue Childebert, le cardinal de Bissy fait construire en 1716 par Victor-Thierry Dailly deux fontaines identiques à chaque angle, dites fontaines Childebert[4]. Une autre ordonnance du déclare d'utilité publique la démolition des échoppes situées sur le côté des numéros impairs afin d'élargir la voie. Les travaux sont exécutés en 1842[1]. À cette occasion disparait la partie droite de la porta major, ou porte de Sainte-Marguerite, construite vers 1690 pour accéder à l’enclos de l’abbaye, la partie gauche subsistant à l'angle de la rue d'Erfurth et de la rue Sainte-Marguerite. La rue disparait lors du percement de la rue de Rennes en 1867 et du boulevard Saint-Germain en 1876 dans le cadre des travaux de transformations de Paris sous le Second Empire. Les fontaines Childebert sont démontées en 1867 : l’une est remontée en 1875 dans le square Monge (aujourd’hui square Paul-Langevin) et l’autre est déposée au musée Carnavalet[4]. Le square Félix-Desruelles occupe l'emplacement de la rue.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 202-203 [lire en ligne].
  2. Ibid., p. 138.
  3. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 37e quartier « Monnaie », îlots nos 14 à 19, F/31/92/09 [lire en ligne].
  4. a et b Bibliothèque numérique de l'Institut national d'histoire de l'art, Fontaine Childebert, square Monge : Ve arrt.

Annexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]