Rue de Saintonge — Wikipédia

3e arrt
Rue de Saintonge
Voir la photo.
Vue vers le sud depuis le boulevard du Temple.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 3e
Quartier Enfants-Rouges
Archives
Début Rue du Perche
Fin Boulevard du Temple
Morphologie
Longueur 500 m
Largeur 10 m
Historique
Création 1626
Dénomination de Saintonge
Géocodification
Ville de Paris 8425
DGI 8716
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Saintonge
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 3e arrondissement de Paris)
Rue de Saintonge

Située en plein cœur du quartier du Marais à Paris, la rue de Saintonge est une voie du 3e arrondissement.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Ce site est desservi par les stations de métro Arts et Métiers, Temple et Filles du Calvaire.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Henri IV avait formé le projet de faire bâtir dans le quartier du Marais une grand place qui serait nommée « place de France », sur laquelle devaient aboutir plusieurs rues portant chacune le nom d'une province. C'est ainsi que cette rue porte le nom de la province de Saintonge.

Historique[modifier | modifier le code]

Inscription de l'ancienne rue de Touraine.

La rue fut ouverte en 1626. Elle portait alors les noms de « rue de Touraine-au-Marais » entre la rue du Perche et la rue de Poitou, de « rue la Marche », entre la rue de Poitou et la rue de Bretagne et déjà « de Saintonge », entre cette dernière rue et le boulevard du Temple. Cet ultime nom fut étendu aux autres sections en 1851.

Dans la rue de Touraine-au-Marais demeura en 1634 Thomas de Comans d'Astry († 1661), conseiller et maître d'hôtel ordinaire du Roi, qui fit ultérieurement bâtir, dans l'île Notre-Dame, quai Dauphin, l'hôtel de Comans d'Astry (1644-1647)[1].

Les différentes parties sont citées sous les noms de « rue de Xaintonge » et « rue de la Marche » dans un manuscrit de 1636.

Bâtiments remarquables, et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Dans le film Elle s'appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner (2010), adapté du roman éponyme de Tatiana de Rosnay (2006), la famille de la petite Sarah, arrêtée lors de la rafle du Vel d'hiv' le , habite au 36 de la rue de Saintonge.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Alexandre Cojannot, L'hôtel d'Astry sur l'Île Saint-Louis : Le Vau et les paradoxes de la lecture de Palladio à Paris au XVIIe siècle. In: Bulletin Monumental, tome 69, n° 3, année 2011, pp. 209-232 » (en ligne)
  2. Journal des artistes, 1832.