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DeutschRue des Degrés — Wikipédia
 2e arrt Rue des Degrés     | |||
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| Situation | |||
|---|---|---|---|
| Arrondissement | 2e | ||
| Quartier | Bonne-Nouvelle | ||
| Début | 87, rue de Cléry | ||
| Fin | 50, rue Beauregard | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 5,75 [1] ou 6 [2] m | ||
| Largeur | 3,30 m | ||
| Historique | |||
| Création | Avant le XVIIe siècle | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 2654 | ||
| DGI | 2645 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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 Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue des Degrés est une rue située dans le quartier de Bonne-Nouvelle du 2e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Elle est intégralement constituée d'un escalier qui part de la rue de Cléry pour remonter vers la rue Beauregard à quelques mètres de la porte Saint-Denis. Avec seulement 5,75 m de long, la rue des Degrés est la plus courte de Paris ; elle est large de 3,30 mètres.
Les stations les plus proches sont :
- Bonne-Nouvelle (lignes 8 et 9)
- Strasbourg - Saint-Denis (lignes 4, 8 et 9)
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Elle porte ce nom car c'est une voie en escalier.
Historique[modifier | modifier le code]
La rue des Degrés est une des rues parallèles qui font le lien entre le chemin de ronde devant l'ancien fossé de l'enceinte de Charles V (ce chemin est aujourd’hui la rue de Cléry) et le sixième bastion de l’enceinte des Fossés jaunes (aujourd’hui la butte Bonne-Nouvelle).
Cette butte est le résultat de dépôts d’immondices et de débris accumulés par les habitants à l'extérieur de la muraille qui ont fini au fil du temps par constituer un monticule. Par dérision, ce monticule qui se hissait peu à peu à hauteur de l'enceinte de Paris fut nommé le « Mont orgueilleux » et donna par la suite son nom à la rue qui y mène depuis les anciennes halles : la rue Montorgueil.
Aucune habitation ne possède un accès sur la rue des Degrés, puisque les murs pignons qui la bordent ne possèdent aucune porte ni même de fenêtres (elles ont été murées). Deux hautes façades aveugles cernent donc un petit escalier de quatorze marches, qui a donné son nom à la rue dans les années 1650.
Dans la culture[modifier | modifier le code]
La rue des Degrés apparaît dans le film Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, film français réalisé par François Dupeyron, sorti en 2003 : c’est le lieu de rassemblement des prostituées du quartier[3].
Rue des degrés est le titre d'un recueil de nouvelles de l'écrivain français Didier Daeninckx paru en 2010[4]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Voirie : chiffres clés », www.paris.fr (site consulté le 8 octobre 2012).
- « Rue des Degrés », www.v2asp.paris.fr (consulté le 8 octobre 2012).
- Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, L2TC (lieux de tournage cinématographique), www.l2tc.com (consulté en octobre 2012).
- « Nadine Monfils, Michaël Zumstein, Jean-François Joly, Didier Daeninckx. », sur franceinter.fr, (consulté le )
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jacques Hillairet, Connaissance du vieux Paris, rive droite, rive gauche, les îles & les villages, éditions Payot & Rivages, Paris, 1993 (ISBN 2-86930-648-2).
- Renaud Gagneux et Denis Prouvost, Sur les traces des enceintes de Paris, promenade au long des murs disparus, éditions Parigramme, Paris, 2004 (ISBN 2-84096-322-1).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Rue des Degrés », www.v2asp.paris.fr.
