Sésostris III — Wikipédia

Sésostris III
Image illustrative de l’article Sésostris III
Tête de statue représentant Sésostris III,
Musée de Louxor, Égypte.
Période Moyen Empire
Dynastie XIIe dynastie
Fonction roi
Prédécesseur Sésostris II
Dates de fonction -1878 à -1843 ou -1842 (selon D. B. Redford & N. Grimal)
Successeur Amenemhat III
Famille
Grand-père paternel Amenemhat II
Père Sésostris II
Mère Khénémet-néfer-hedjet Ire Oueret
(dite l'Ancienne)[1]
Conjoint Khénémet-néfer-hedjet II Khered
(dite la Jeune)
Deuxième conjoint Itakait III
Troisième conjoint Néferouhenout [2]
Quatrième conjoint Méretséger
Enfants avec le 5e conjoint Amenemhat III
Khnoumit
Ménet
Méréret
Sénetsénébes
Sathathor Ire
Fratrie Senousert-Seneb
Itakait III
Sathathoriounet
Néféret III
Sépulture
Nom Pyramide de Sésostris III
Type Pyramide à faces lisses
Emplacement Dahchour

Le règne de Sésostris III Khakaourê (vers 1878-1843[3]) marque l'apogée du Moyen Empire.

Il est le cinquième roi de la XIIe dynastie, fils de Sésostris II et de la reine Khénémet-néfer-hedjet Ire Oueret[1].

Son règne est surtout marqué par quatre campagnes militaires jusqu'à la deuxième cataracte, en Nubie. Il sécurise ainsi, avec l'édification d'un ensemble de sept forteresses, l'approvisionnement en produits de luxe venus du reste de l'Afrique et l'or du désert oriental.

Il hérite d'un pays dont les richesses sont accaparées par les potentats locaux. Il hérite aussi d'une longue période de paix qu'il va interrompre par ses quatre campagnes agressives vers le Sud. Son père a engagé la mise en valeur de l'oasis du Fayoum par de grands travaux d'aménagement et d'irrigation, en y ayant installé de véritables « camps de travail », où travailleurs et criminels sont enfermés. Néanmoins, l'activité économique et commerciale florissante de l'Égypte attire de nombreux travailleurs asiatiques dans la vallée, et l'influence égyptienne est plus forte que jamais à Byblos, la vieille cité amie de Phénicie.

La capitale a été déplacée dans une modeste ville nouvelle, Ititaouy (site de Licht), située au niveau de l'oasis du Fayoum, par Amenemhat Ier. Les édifices funéraires de cette dynastie renouent avec la formule de la pyramide mais sont de petite taille, avec des matériaux de mauvaise qualité ou fragiles, et si Sésostris III se fait édifier un vaste hypogée à proximité du temple d'Osiris à Abydos, celui-ci est souterrain, invisible. De toute évidence, les finances royales ont bien du mal à gérer une certaine pénurie. Ce sont les oligarques, chefs provinciaux, « Grands Chefs » qui captent l'essentiel des richesses et c'est à leur profit que sont réalisés les grands travaux. Ce qui marque les esprits, aujourd'hui, ce sont les nombreux portraits de Sésostris III : des réalisations artistiques de très grande qualité, mais qui font illusion sur cette période où le pouvoir est fragile.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Les parents de Sésostris III sont son prédécesseur le roi Sésostris II et la reine Khénémet-néfer-hedjet Ire Oueret[1],[4].

C'est sous le règne de Sésostris III qu'apparaît pour la première fois le titre de grande épouse royale. Il sera attribué à la reine Méretséger (ou Méréret), « Celle qui aime le silence », dont le nom est aussi le nom d'une déesse. Elle serait également la première reine dont le nom ait été écrit dans un cartouche. Sésostris III limite son sérail à quatre épouses, la polygamie coûtant cher même en cas de divorce en raison du régime de partage des biens favorable aux épouses[5]. Ainsi, ses quatre épouses sont : Khénémet-néfer-hedjet II Khered, Itakait III, Néferouhenout et Méretséger[4]. Il a eu six enfants connus[4] :

Le roi[modifier | modifier le code]

Le guerrier[modifier | modifier le code]

Modèles de soldats Nubiens. Bois peint. Tombe du nomarque Mesehti (en), XIe dynastie.
Musée égyptien du Caire.

Sésostris III a marqué son époque par quatre guerres victorieuses en Nubie. Il a aussi fait réaliser au Sud l'une des frontières les plus impressionnantes bâties en Égypte[6].

En Nubie, au Soudan actuel autour de la cité de Kerma, sur la troisième cataracte, s'est établie une culture brillante, le premier royaume de Koush (2600-2000), qui rivalise avec celle établie en Haute-Égypte. On emploie aussi le terme de Nubie pour évoquer un territoire sensiblement plus étendu : les Égyptiens distinguaient deux régions, Ouaouat (la Basse-Nubie égyptienne située entre les deux premières cataractes) et Kouch (la Basse-Nubie soudanaise s’étendant de la deuxième cataracte jusqu'aux environs de Khartoum). On en trouve des traces qui remontent vers 2600 AEC, et les contacts violents avec le régime pharaonique ne datent pas seulement du Moyen Empire : le roi Snéfrou (v. 2600) avait déjà fait une razzia en Nubie, faisant 7 000 prisonniers et 200 000 têtes de bétail[7]. C'est surtout le bétail qui intéressait les Égyptiens, mais aussi les matières et animaux provenant de régions éloignées d'Afrique : des animaux sauvages, leurs peaux ; des matières précieuses, comme l'ébène, l'ivoire et, plus que tout, l'or du sud du désert oriental[8]. Enfin, les Égyptiens avaient besoin de main d'œuvre pour bâtir tous leurs temples et autres édifices, et ils ont recruté des armées de nubiens (le « Groupe C», au nord de Kerma, entre la deuxième et la troisième cataracte) dans leurs propres troupes (mercenaires aux troupes des pharaons de la VIe ou de la XIe dynastie). Ils en reconnaissaient donc très bien la valeur combative.

Statue de Sésostris III en sphynx. Gneiss, L. 73 cm. Karnak.
Metropolitan Museum of Art[9].

Une première guerre avait été menée contre les Nubiens par Sésostris Ier, qui avait conquis jusqu'à la zone de la deuxième cataracte. Cette région est alors occupée par un peuple nubien connu en tant que Groupe C[10]. De nouveaux préparatifs sont sans doute engagés par le père de Sésostris III, Sésostris II. Mais avec la première campagne menée par Sésostris III, c'est bien d'une offensive planifiée qu'il s'agit, une guerre contre le Royaume de Koush (ou Kerma), avec la reconstruction ou l'édification de forteresses[11]. En effet, il en rajoutera sept à ce qui avait été élevé par ses prédécesseurs ; ce sera le premier réseau d'architecture militaire défensif de grande ampleur au monde[12]. Cette période de confrontations correspond au « Kerma Moyen » (2050-1750). Ce royaume de Kerma est identifié en Égypte en tant que Royaume de Koush (ou pays de Kouch). Les Kouchites sont venus payer tribut à Amenemhat II, mais ceci n'a probablement guère duré. Ces Nubiens ne craignaient nullement les égyptiens ; sur une stèle conservée à Berlin, Sésostris prétend les mépriser, mais Kerma est alors une redoutable puissance politique et militaire et les Nubiens des guerriers compétents et stratèges contre lesquels le pharaon devra consacrer pas moins de quatre campagnes militaires de grande ampleur pour en venir, provisoirement, à bout[12]. Après de longs préparatifs, un canal est percé à côté de la première cataracte[13] — ce dont témoignent deux stèles commémoratives sur les rochers de l'île de Sehel — et la flotte de Sésostris III peut passer. L'armée descend jusqu'à Semna, bien au-delà de la deuxième cataracte, qui marquera la frontière par l'édification de sept forteresses, dont cinq sur des éperons rocheux avec des murs de brique crue allant jusqu'à six mètres d'épaisseur. Il mènera trois autres campagnes jusqu'à la fin de son règne. La forteresse de Semna ouest est la plus gigantesque. Le discours de Sésostris à ses troupes et à ses successeurs, une exhortation à défendre cette frontière, est gravé sur les stèles jumelles de Semna et Ouronarti. Sur cette frontière, Sésostris III a été vénéré comme un dieu patron par les colons égyptiens pendant plus d'un millénaire[14].

L'administrateur[modifier | modifier le code]

Après cette annexion d'un territoire qui augmentait la surface de l'Égypte d'un tiers, le souverain prit en charge son organisation administrative par le développement d'une « classe moyenne » de petits fonctionnaires. Ceux-ci sont placés dans les cités royales nouvellement créées.

Les grandes familles de nomarques, gouverneurs provinciaux, s'étaient, auparavant, rangées aux côtés du pouvoir royal. Leur disparition ne fut pas le résultat d'une purge. La gestion du territoire, en Haute et Moyenne-Égypte, est de moins en moins confiée aux traditionnels nomarques, chefs locaux d'un « nome », remplacés par des gouverneurs installés dans les villes. L'ancien découpage administratif qui justifiait la fonction de ces potentats était devenu, progressivement, obsolète et il fut remplacé par un découpage plus fin, centré sur la ville et son terroir avec de nouveaux représentants de l'administration[15]. Mais vers -1800, avec le fils de Sésostris III, Amenemhat III, les villes importantes de Haute-Égypte comme Edfou et El Kab étaient toujours aux mains des grandes familles. D'autre part, avec les campagnes guerrières contre la Nubie, le roi avait pris possession d'un vaste territoire, entre les deux cataractes. Le nouveau district du Sud, quant à lui, est géré directement par les services du vizir, lequel gère le « domaine royal », et ce sont les mêmes services qui supervisent les militaires installés sur la frontière de Nubie. La gestion des provinces aura dû être différente selon les lieux et les circonstances[16].

Par ailleurs, Sésostris III favorisa le développement de la province du Fayoum, avec la capitale d'alors à Ititaouy (Licht). Il poursuivit aussi la construction de la ville d'El-Lahoun, au plan soigneusement planifié, qui deviendra une capitale. Cette œuvre sera achevée par son propre fils Amenemhat III[15].

Rayonnement[modifier | modifier le code]

Cette période présente aussi une manifeste intensification des relations avec le Liban d'alors, dont témoignent les tombes dans la nécropole royale de Byblos, qui sont des tombes de princes de Byblos, mais qui se sont fait enterrer à l'égyptienne. On voit ainsi que l'influence de la culture du temps de Sésostris III est importante, du point de vue de la joaillerie et des coutumes funéraires dans les pays du Proche-Orient, et ce jusqu'à Adana, en Anatolie, et même jusqu'à Chypre avec des vases chypriotes retrouvés, cette fois-ci, dans la capitale égyptienne[12].

Il y a une hypothèse selon laquelle une expédition aurait été lancée vers le pays de Pount, pays situé du côté de l'Érythrée ou de Djibouti, mais cela reste débattu. Les égyptiens allaient y chercher l'encens. On a retrouvé des ports égyptiens de l'antiquité sur la mer Rouge, dans la région d'Al-Qusair. Des stèles y indiquent qu'il fallait en partir pour atteindre Pount (mais pas seulement) ; le pays lui-même n'est toujours pas identifié[12].

L'architecte, ses conceptions religieuses[modifier | modifier le code]

Maquette de l'ensemble funéraire de la pyramide de Sésostris III. Les petites pyramides sont celles des princesses.
Metropolitan Museum of Art.
Plan du complexe funéraire. Dahchour.

Sésostris III se fait construire un complexe funéraire associé à une pyramide, à Dahchour, à 25 km au nord de Licht, résidence de la XIIe dynastie. Les archéologues y ont découvert d'importantes cachettes, recelant de nombreux bijoux et parures. Il semble pratiquement certain que le corps du souverain n'y ait jamais reposé[17].

En plus du complexe funéraire et sa pyramide, Sésostris III a fait construire un hypogée secret et un temple dédié à son culte à Abydos qui pourrait être, selon l'égyptologue américain Josef William Wegner (en), le véritable lieu de sa sépulture[18]. Cet hypogée a été creusé sous la « montagne d'Anubis », une montagne du Gebel (Falaises du désert) qui présente, approximativement, la forme d'une pyramide. Ce tombeau gigantesque mesure presque 200 m de long et descend à quarante mètres sous la montagne, en énormes blocs de quartzite rouge, en calcaire fin blanc et en granit rouge. Le choix de ces roches évoquait les différentes phases de la renaissance du pharaon. Ce cénotaphe est conçu pour permettre au pharaon de s'unir magiquement à Osiris et au dieu soleil . Il procure ainsi au pharaon les moyens divins d'une existence éternelle. La tombe de Sésostris III est désormais la plus ancienne tombe royale cachée d'Égypte[19].

Les expéditions qu'il organisa en direction des ressources minérales (améthystes, grauwacke, turquoise et cuivre dans le ouadi Hammamat ou le Sinaï) correspondent aux nécessaires constructions monumentales qui incombent à tout souverain. Les monuments funéraires qu'il s'était destinés sont de deux modèles : d'une part, un complexe funéraire associé à une pyramide d'un nouveau type, en briques, à Dahchour ; d'autre part, un vaste hypogée, creusé en dessous de la montagne qui borde le site d'Abydos. Ces deux objets architecturaux semblent être le reflet de mutations idéologiques importantes qui sont en cours avec ce souverain. À Dachtour, il inaugure un dispositif qui sera repris dans un grand nombre de temples mémoriels, dont les plus célèbres sont ceux de Ramsès II (Ramesséum) et Ramsès III (Temple des millions d'années de Ramsès III) à Thèbes Ouest, qui cherchent à opérer la fusion entre culte royal et culte divin. Quant à Abydos, l'hypogée y qu'il fait construire préfigure, dans son plan et peut-être dans sa conception religieuse, les réalisations postérieures de la vallée des Rois[20].

Galerie de portraits[modifier | modifier le code]

Le Moyen Empire est connu du monde de l'art par une floraison culturelle qui a duré près de quatre cents ans. La sculpture sur pierre y atteint des sommets. Les portraits de Sésostris III prouvent que le renouvellement était constant dans cet art qui, de loin, semble immuable. Les portraits royaux du début du Moyen Empire, avec ceux de Montouhotep II, sont stylisés afin de manifester la nature transcendantale des rois, entre le peuple et les dieux, et renouaient avec la tradition figurative de la fin de l'Ancien Empire.

Avec Sésostris III, le portrait sculpté atteint un sommet de naturalisme apparent, mais rien ne dit qu'il s'agit des traits réels du roi. Il n'aurait eu que dix-neuf années de règne. La série des portraits de ce souverain, rassemblée en 2015-2016[21], semble pourtant montrer le travail du temps sur l'image du roi. Ces images ont probablement été exécutées suivant la volonté du pharaon lui-même et le choix du matériau n'a probablement pas été fait au hasard, en raison de la nature de l'objet commandé et de sa fonction. Selon Pierre Tallet, « il est clair que cette image est conforme à celle que le souverain souhaitait transmettre à ses contemporains et à ses successeurs : celle d'un homme s'épuisant à lutter pour le bien collectif et veillant à la prospérité de son peuple »[6]. Ces portraits, avec l'expression du corps, véhiculent une image de force, voire d'intransigeance et d'expérience pour les images « âgées ». Dans le cas précis des portraits « jeune » et « âgé » côte à côte (le bas-relief du linteau de Médamoud, Louvre[22]), cela pourrait signifier la force idéale du souverain, disposant des qualités de la jeunesse et de celles de la maturité. Mais en ce qui concerne le visage « jeune » des portraits-sculpture de Médamoud (Louvre), des indices le rapprochent des premiers rois de la XIIe dynastie, ce qui en ferait « un portrait artificiellement jeune, doté d'un visage non pas juvénile mais archaïsant qui le légitime en l'associant à ses prédécesseurs »[23]. Les messages, différents, se voulaient clairs, comme l'idéologie qui les sous-tendait.

Le corpus de représentations de Sésostris III est relativement fourni et a suscité l'intérêt des spécialistes par ses particularités. Beaucoup de ces effigies sont d'une remarquable expressivité. Elles représentent, pour certaines d'entre elles, un souverain au visage vieilli, à la mine sévère et marquée, dégageant pour le spectateur moderne une sensation d'humanité qui tranche avec les représentations idéalisées de pharaons juvéniles et sereins sous l'Ancien et le Nouvel Empire. Comme il existe des représentations juvéniles de Sésostris III, on a d'abord pensé que ces images étaient réalistes et montraient le souverain âgé. L'interprétation qui tend à prévaloir actuellement est que le naturalisme apparent véhicule une idéologie : loin d'exprimer la faiblesse, les commissures des lèvres tournées vers le bas traduisent la résolution du souverain qui se dresse face aux ennemis qui menacent le royaume. Les grandes oreilles tournées vers le spectateur, un trait remarquable que l'on retrouve chez d'autres souverains de la XIIe dynastie, participent d'un même message politique, celui d'un souverain à l'écoute[24].

Cette série de portraits du souverain marqué par l'exercice du pouvoir est restée sans lendemain. Le portrait type restera celui de rois et de reines jeunes, doucement souriants, pour la plupart.

Plusieurs de ces effigies montrent le souverain, debout ou assis, bras tendus le long du corps : c'est l'attitude de celui qui reçoit les prières et les offrandes[25].

On compte parmi ses effigies les plus connues :

Impact sur la société[modifier | modifier le code]

Solar bark, Sesostris III 12th Dynasty
Barque solaire pour Sésostris III, un des bateaux d'Abydos.

Si les pratiques sociales et funéraires se transforment sous l'impulsion du souverain, il en est de même pour les dignitaires et les gens de rang inférieur. La statuaire pour les classes moyennes est parfois à l'imitation de celle des dignitaires ; on va, par exemple, « cuire » la stéatite pour lui donner une couleur et une résistance similaire à celle traditionnellement attribuée aux dignitaires.

Inversement, l'ancien usage du mastaba, plus ou moins réservé aux plus puissants, est remplacé par un simple puits, surmonté de petites chapelles en brique crue. La petite statuaire se généralise et permet d'afficher son statut.

Au cours des deux siècles suivants, on reviendra sans cesse aux modèles mis en place sous Sésostris III[26].

Titulature[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Selon Dodson & Hilton, p. 96.
  2. Ou encore Néfret-Hénout, Néferhenout.
  3. Pierre Tallet et al., 2014, p. 2-3.
  4. a b et c Michel Dessoudeix, Chronique de l'Égypte ancienne : Les pharaons, leur règne, leurs contemporains, Arles, Actes Sud, , 786 p. (ISBN 978-2-7427-7612-2), pages 155.
  5. Florence Maruéjol, L'Amour au temps des pharaons, Paris, Pocket, , 283 p. (ISBN 978-2-266-22113-9), p. 107.
  6. a et b Pierre Tallet et al., 2014, p. 3.
  7. Sophie Desplancques, L'Égypte ancienne, PUF, coll. « Que sais-je? », (1re éd. 2005), 127 p., 18 cm (ISBN 978-2-7154-0255-3), p. 56.
  8. Mines d'or de l'oued Allaqi ou triangle de Hala'ib, dans le désert de Nubie du désert oriental, tandis qu'au Nord s'étend le désert Arabique qui prolonge le désert oriental au Nord.
  9. « Les sphinx sont des créatures composites qui assemblent la tête d'un roi ou d'une reine au corps d'un lion, ce qui permet d'assembler l'intellect humain et le pouvoir du félin. Le sphinx le plus célèbre est le Sphinx de Gizeh érigé par le pharaon de la IVe dynastie Djédefrê (ou Khéphren selon le Metropolitan Museum of Art), à côté des grandes pyramides. Les flancs maigres et les muscles tendus du sphinx transmettent, ici, un sentiment particulier de tension et de vigilance, approprié au rôle de gardien qu'a cette créature dans le monde égyptien. » Cartel du Musée.
  10. Ce groupe est, alors, précisément défini archéologiquement : « late-Early C-Group (phase Ib) » : Paul Joseph De Mola, Interrelations of Kerma and Pharaonic Egypt, sur Ancient History Encyclopedia, mars 2013.
  11. Pierre Tallet et al., 2014, p. 4-5.
  12. a b c et d Vincent Charpentier et G. Andreu-Lanoë, 2014.
  13. Canal (66 m de long et 8,60 m de large) qui deviendra sous Sésostris III un axe commercial. Alors que les campagnes militaires auront cessé, les murs d'enceinte et les fossés de défense ne seront plus entretenus mais les installations commerciales se développeront sous les successeurs de Sésostris III : Brigitte Gratien in Pierre Tallet et al., 2014, p. 31.
  14. Pierre Tallet et al., 2014, p. 4-7.
  15. a et b Pierre Tallet et al., 2014, p. 9.
  16. Lilian Postel in Pierre Tallet et al., 2014, p. 24.
  17. Joseph Wegner in Pierre Tallet et al., 2014, p. 35.
  18. (en) Josef William Wegner, « The Tomb of Senwosret III at Abydos: Considerations on the Origins and Development of the Royal Amduat Tombmore », Archaism and Innovation, Studies in the Culture of Middle Kingdom Egypt, Peter Der Manuelian, 2009, p. 103-168. En Français : Joseph Wegner in Pierre Tallet et al., 2014, p. 32-41.
  19. Vincent Charpentier et G. Andreu-Lanoë, 2014, présentation.
  20. Pierre Tallet et al., 2014, p. 10-11.
  21. (en) « Ancient Egypt Transformed: The Middle Kingdom », sur The Metropolitan Museum of Art, 2015-2016 (consulté le ).
  22. Louvre E13983.[1]
  23. Simon Connor in Pierre Tallet et al., 2014, p. 15.
  24. Tallet 2005, p. 187 et Simon Connor (Musée Egizio, Turin) in Pierre Tallet et al., 2014, p. 12-13.
  25. Simon Connor (Musée Egizio, Turin) in Pierre Tallet et al., 2014, p. 16.
  26. Simon Connor (Musée Egizio, Turin) in Pierre Tallet et al., 2014, p. 19.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr + en) Guillemette Andreu-Lanoë et Fleur Morfoisse (éditeurs scientifiques) (Actes du colloque, Louvre-Lens et Palais des beaux-arts de Lille, 12-13 décembre 2014), Sésostris III et la fin du Moyen Empire : [actes du colloque, Louvre-Lens et Palais des beaux-arts de Lille, 12-13 décembre 2014], Villeneuve-d'Ascq, Villeneuve-d'Ascq : Université de Lille,, , 202 p., 27 cm (ISBN 978-2-9525870-7-5)
  • Sésostris III et l'âge d'or de l'Égypte, Vincent Charpentier et Guillemette Andreu-Lanoë, dans Le Salon Noir sur France Culture (, 30 minutes) Inrap. Consulté le .
  • Aidan Mark Dodson & Dyan Hilton, The Complete Royal Families of Ancient Egypt, [détail des éditions].
  • Nicolas Grimal, Histoire de l'Égypte ancienne, Le Livre de Poche, [détail des éditions].
  • Fleur Morfoisse (dir.) et Guillemette Andreu-Lanoë (dir.) (Catalogue d'exposition « Sésostris III, Pharaon de légende » - Palais des Beaux-arts de Lille), Sésostris III : Pharaon de légende, Gand, Editions Snoeck, , 308 p., 32 cm (ISBN 978-94-6161-157-4)
  • Pierre Tallet et al., « Sésostris III : Pharaon de légende », Dossier d'archéologie - hors série, no 27 « Sésostris III »,‎ , p. 1-84 (ISSN 1141-7137).
  • Pierre Tallet, Sésostris III et la fin de la XIIe dynastie, Paris, Pygmalion, coll. « Les grands pharaons », (réimpr. 2015, édition augmentée et mise à jour) (1re éd. 2005), 334 p., 24 cm (ISBN 978-2-7564-1692-2, ISSN 1639-3341)
  • Paule Valois, « Sésostris III, pharaon de légende », dans Archéologia, no 525, , p. 30-39, 82 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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