Sœurs de Sainte-Anne — Wikipédia

Sœurs de Sainte-Anne
Image illustrative de l’article Sœurs de Sainte-Anne
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But enseignement, soins des malades
Structure et histoire
Fondation
Vaudreuil
Fondateur Marie-Anne Blondin
Abréviation S.S.A
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les Sœurs de Sainte-Anne (en latin : Sororum Sanctae Annae) sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1848, Paul-Loup Archambault (1787-1858), curé de Vaudreuil, organise une communauté de jeunes femmes en les préparant à la vie religieuse dans le but de les envoyer dans les écoles mixtes des zones rurales du Québec. Ignace Bourget, évêque de Montréal, bien qu'il désapprouve les écoles mixtes, accorde à la communauté d'ouvrir un noviciat et, le , il reçoit les vœux du premier groupe de postulantes[1].

En plus de sœur Marie-Anne Blondin, quatre autres religieuses sont présentes le 8 septembre 1850 pour la fondation de la communauté religieuse. Il y a sœur Marie-de-la-Conception, sœur Marie-Michel, sœur Marie-de-l’Assomption ainsi que sœur Marie-de-la-Nativité. Les Sœurs de Sainte-Anne ont comme objectif de faire valoir l’éducation et la santé dans les milieux ruraux. Dans les campagnes, l’accès à des institutions de santé et aux écoles est limité et est concentré davantage dans les grandes villes[2]. Esther Blondin se donne donc le mandat de remédier à cette situation qu’elle trouve pitoyable. La communauté religieuse des sœurs de Sainte-Anne se donne comme mission d’instruire les enfants plus éloignés de ces villes et de veiller au bon fonctionnement du système de santé dans ces milieux.

Les sœurs ouvrent plusieurs écoles et pensionnats dans les campagnes autour de la grande région de Montréal[3]. Elles accompagnent leurs élèves dans leur cheminement et dans leurs organisations. Elles sont responsables de la vie des écoles et de leurs projets. Elles organisent régulièrement des activités parascolaires. Leur éducation vise le dépassement de soi. La direction a pour but de prévenir l’échec scolaire. Elles donnent aux élèves des bulletins pour observer le progrès.

Les Sœurs de Sainte-Anne enseignent des matières de base ainsi que le catéchisme. Elles forment aussi des institutrices et des enseignantes qui prendront éventuellement leur place dans les classes. Leurs enseignements sont très variés. Elles forment autant des musiciennes[4] que des infirmières. Les Sœurs de Sainte-Anne proposent et organisent différentes activités. Elles veulent garder leurs étudiantes stimulées et diverties. Par exemple, elles organisent des journées en bateau et des journées à la cabane à sucre. Elles dirigent plusieurs projets éducatifs et misent sur l’enseignement dans les écoles normales[5].


Le premier guide des sœurs est Marie-Anne Blondin (1809-1890), déjà novice de la congrégation de Notre-Dame de Montréal et directrice de l'école de Vaudreuil. Elle est considérée comme fondatrice de l'institut[6]. Elle fonde le collège Sainte-Anne en 1861[1].

L'institut reçoit le décret de louange le  ; il est approuvée définitivement par le Saint Siège le et ses constitutions sont reconnus le [1].

Activités et diffusion[modifier | modifier le code]

Paul-Loup Archambault

Elles se consacrent principalement à l'enseignement mais aussi à des œuvres d'assistance sociale et sanitaire.

Elles sont présentes en[7]:

La maison-mère est à Lachine, un arrondissement de Montréal.

En 2017, la congrégation comptait 412 sœurs dans 33 maisons[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VIII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 754-755
  2. Élie-J Auclair, Histoire des Sœurs de Sainte- Anne les premiers cinquante ans,, Montréal, imprimerie des frères des Écoles chrétiennes, , 373 p. (lire en ligne)
  3. Louise Roy, Les sœurs de Sainte-Anne un siècle d’histoire tome 2 1900-1950, Montréal, Éditions Paulines, , 556 p.
  4. Jean-François Nadeau, « Le riche héritage archivistique des soeurs de Sainte-Anne », sur Le Devoir, (consulté le ).
  5. « Missions et expansion des Sœurs de Sainte-Anne — Le patrimoine immatériel religieux du Québec », sur ipir.ulaval.ca (consulté le ).
  6. Communiantes
  7. « Provinces », sur ssacong.org (consulté le ).
  8. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1615

Liens externes[modifier | modifier le code]

Site gouvernemental sur les soeurs de Sainte-Anne: https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=11426&type=pge