Sacristie — Wikipédia

La sacristie est une pièce attenante à une église où les prêtres, diacres et servants d'autel se préparent aux offices religieux et où sont rangés les objets nécessaires à ces offices (vêtements et linges liturgiques, calice, ciboire, etc)[1].

Dans les Églises orientales la sacristie est appelée diaconicon.

Fonctions[modifier | modifier le code]

La sacristie sert aux prêtres, aux diacres et servants d'autel à se préparer pour célébrer les messes et cérémonies liturgiques (mariage, enterrement, confession, etc)[2].

Il y est également conservé tout le nécessaire aux célébrations (chasuble, ostensoir, encensoir, clochette, etc), ainsi que les registres paroissiaux (registre des baptêmes, mariages et sépultures).

Origine du terme[modifier | modifier le code]

Sacristie vient du terme latin sacristia [3] signifiant sacré[4].

Installation[modifier | modifier le code]

La sacristie se situe généralement à l'intérieur de l'église et bénéficie d'un accès direct au chœur de cette dernière. L'ouverture sur le chœur est généralement une porte à deux battants pour permettre la sortie en procession[5].

Elle participe donc à la sainteté de l'église avec laquelle elle communique.

Surface[modifier | modifier le code]

Il n'existe pas de règle quant à la superficie minimum ou maximum d'une sacristie mais elle est généralement proportionnée à la taille de l'édifice. La surface peut aller d’un simple placard, à plusieurs dizaines de mètres carrés pour une basilique ou une cathédrale[5].

Équipements[modifier | modifier le code]

La présence d'un crucifix (que le prêtre salue au départ et au retour des cérémonies) pour rappeler le caractère sacré du lieu est obligaoire[2], ainsi qu'une photo du pape en exercice et une photo de l'évêque du diocèse.

Il n'y a pas de règle quant aux mobiliers que doit contenir une sacristie mais en pratique le plus souvent on y trouve : une armoire pour les vêtements liturgiques (chasuble, aubes, étole, etc) et linges liturgiques (corporal, pale, purificatoire, etc), ainsi qu'un buffet pour y ranger les objets liturgiques (calice, ciboire, ostensoir, etc). On y trouve souvent également un prie-dieu pour permettre au prêtre de se recueillir avant d'aller célébrer un office.

On y trouve parfois un petit lavabo appelé piscine permettant d’évacuer les eaux de purification ou éléments sacrés directement dans la terre sans les mélanger aux eaux usées[2].

Décorations[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas de règle quant à la décoration d'une sacristie, mais n'étant pas ouverte au public elle est généralement peu ou pas décorée (avec des exceptions notables) [réf. nécessaire].

Le sacristain[modifier | modifier le code]

La personne en charge d'entretenir la sacristie est le sacristain[6]. Cette fonction est généralement confiée à un laïc mais cela peut être un religieux ou religieuse ou le prêtre lui-même.

Galerie de photographies[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Définition : Sacristie », sur Église catholique en France, (consulté le )
  2. a b et c « La sacristie est-elle un endroit sacré? », sur Aleteia, (consulté le )
  3. « Sacristie », sur Liturgie & Sacrements (consulté le )
  4. Éditions Larousse, « Définitions : sacristie - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
  5. a et b « La sacristie », sur dioceseparis.fr (consulté le )
  6. « Définition : Sacristain », sur Église catholique en France, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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