Sadok Mokaddem — Wikipédia

Sadok Mokaddem
الصادق المقدم
Illustration.
Portrait de Sadok Mokaddem.
Fonctions
Président de l'Assemblée nationale

(17 ans)
Prédécesseur Jallouli Farès
Successeur Mahmoud Messadi
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères

(5 ans et 1 mois)
Président Habib Bourguiba
Gouvernement Bourguiba II
Prédécesseur Habib Bourguiba
Successeur Mongi Slim
Ministre tunisien de la Santé

(7 mois et 8 jours)
Monarque Lamine Bey
Gouvernement Ben Ammar
Prédécesseur Tahar Zaouche
Successeur Mahmoud El Materi
Ministre tunisien de la Justice

(1 an et 1 mois)
Monarque Lamine Bey
Gouvernement Ben Ammar
Prédécesseur Tahar Lakhdar
Successeur Moussa El Kadhem Ben Achour
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Tunis, Tunisie
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Tunis, Tunisie
Sépulture Cimetière du Djellaz
Nationalité tunisienne
Parti politique Néo-Destour
Profession Diplomate

Sadok Mokaddem
Présidents de l'Assemblée nationale

Sadok Mokaddem (arabe : الصادق المقدم), né le à Tunis et décédé le dans la même ville, est un médecin et homme d'État tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naît dans une famille de l'ancienne bourgeoisie tunisoise originaire de Djerba, la famille Mokaddem étant installée dans la capitale depuis le XVIIIe siècle et bénéficiant d'une influence commerciale de par sa proximité avec le bey de Tunis via diverses alliances.

Au début des années 1950, il est membre de la direction du Néo-Destour, ce qui lui vaut d'être arrêté et exilé au camp de Tataouine avec un groupe de personnalités destouriennes dont Hédi Chaker et Taïeb Mehiri. En 1955, il est nommé ministre de la Santé dans le deuxième cabinet de Tahar Ben Ammar.

Sadok Mokaddem à l'aéroport de Tunis en 1958.

Après l'indépendance de la Tunisie, il est élu député à l'Assemblée nationale constituante puis nommé ambassadeur au Caire. Du au , il occupe le poste de ministre des Affaires étrangères où il joue, avec Mongi Slim, un rôle important dans la crise de Bizerte.

En 1964, il est élu comme président de l'Assemblée nationale, poste qu'il conserve jusqu'en 1981.

L'hôpital principal de son île natale, Djerba, porte son nom.

En 2011, la rue de la Commission à Tunis est rebaptisée en son honneur[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Hommage posthume de la municipalité de Tunis à quatre tunisiens illustres », sur leaders.com.tn, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]