Saint-Égrève — Wikipédia

Saint-Égrève
1.Hôtel de ville de Saint-Égrève en 2018
2.Saint-Égrève depuis les Vouillants (Vercors)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Laurent Amadieu
2020-2026
Code postal 38120
Code commune 38382
Démographie
Gentilé Saint-Égrévois
Population
municipale
16 995 hab. (2021 en augmentation de 7,99 % par rapport à 2015)
Densité 1 562 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 57″ nord, 5° 41′ 01″ est
Altitude 202 m
Min. 198 m
Max. 1 299 m
Superficie 10,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Grenoble
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Grenoble-2
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Égrève
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Saint-Égrève
Liens
Site web www.saint-egreve.fr

Saint-Égrève est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Positionnée dans la partie nord-ouest de l'agglomération grenobloise à proximité du centre géographique du département de l'Isère, la commune qui est située dans l'aire urbaine de Grenoble, est adhérente à la métropole de Grenoble depuis la création de ce qui était encore une communauté d'agglomération. L'A48, la RN 75, ainsi que la voie ferrée, traversent le territoire communal, donnant ainsi à la ville de Saint-Égrève une certaine place stratégique.

Quelque peu « coincée » entre la montagne (le massif de la Chartreuse) et les rives de l'Isère, la ville de Saint-Égrève a cependant connu une augmentation assez significative de sa population au cours de ces cinq dernières décennies, son territoire présentant un aspect fortement urbanisé bien qu'agrémentée de nombreux parcs et espaces verts publics. La seule partie non construite et d'ailleurs non constructible de ce territoire se situe en montagne, principalement sur la pente occidentale du Néron, sommet calcaire de la Chartreuse qui domine le nord de l'agglomération grenobloise.

Autrefois rattaché à l'ancienne province royale du Dauphiné, le village de Saint-Égrève est longtemps resté une modeste agglomération de la vallée de l'Isère, avant d'accueillir sur son territoire un établissement de soins pour les soldats des armées de Louis XIV, qui, au fil du temps, se transformera en un important établissement hospitalier psychiatrique desservant une grande partie du territoire départemental.

En 2014, la commune de Saint-Égrève a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[1]. Elle a également obtenu, en 2018, le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[2].

Ses habitants sont dénommés les Saint-Égrévois[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

La vallée de l'Isère entre Voreppe et Grenoble (le territoire de Saint -Égrève est au centre de la photo, au pied du Néron)

Situation[modifier | modifier le code]

La ville de Saint-Égrève est située dans le sud-est de la France, au nord-ouest de l'agglomération grenobloise et approximativement dans le centre géographique du département de l'Isère. La commune est entourée à l'est par le massif de la Chartreuse et à l'ouest par la rivière Isère. La ville est également située dans le sillon alpin.

Le Néron, montagne qui culmine à 1 298 mètres d'altitude, surplombe une bonne part des limites est de la ville. Au sud Grenoble, que Saint-Égrève touche en un point au niveau de l'Isère, et Saint-Martin-le-Vinoux constituent les limites. Au nord, Le Fontanil-Cornillon ainsi que le massif de la Chartreuse marquent la fin du territoire de la commune. Traversée par l'autoroute A48 et l'ancienne Route nationale 75, Saint-Égrève est l'entrée nord de l'agglomération grenobloise.

Le bourg de Saint-Égrève est située à 98 km de Lyon, préfecture et siège de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 7 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, 302 km de Marseille et 568 km de Paris.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Description[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est limité à l'ouest par une rivière et à l'est par la montagne, plus précisément, entre la rive droite de l'Isère et la bordure occidentale des falaises du massif de la Chartreuse. Sa zone urbaine appartient également la partie septentrionale de l'agglomération grenobloise, dans une zone densément peuplée.

La partie du territoire communal située dans la plaine de l'Isère est donc fortement urbanisée. Ce bassin alluvionnaire à l'aspect très plat, accueille la quasi-totalité de la population urbaine dans un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste, de maisons rurales qui sont généralement d'anciens corps de fermes, ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées (généralement entre 6 et 12 étages). Ces dernières constructions ont été, pour la plupart, construites durant les années 1960 et les années 1970, années qui marquèrent une forte extension démographique de la commune. On peut également constater de nombreuses constructions à vocations industrielles, particulièrement à l'Est et à l'Ouest du centre urbain. La ville abrite plusieurs centres commerciaux, à proximité de l'autoroute qui relie la ville avec le reste de l'agglomération dont un hypermarché de la grande distribution et ses boutiques adjacentes.

Le nombre et surtout la superficie des espaces verts restent assez importantes pour une commune très urbanisée, notamment grâce à la présence du parc urbain de Fiancey, d'une superficie de treize hectares[4] et son plan d'eau, d'une superficie de 25 000 m2[5]. L'ensemble des espaces verts de la commune couvre une superficie de soixante-deux hectares[6].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le territoire de Saint-Égrève, positionné sur la rive droite de l'Isère, est installé sur le grand cône de déjections torrentielles construit par le ruisseau de la Vence, au débouché de gorges que ce torrent a entaillées dans le contenu tertiaire du synclinal de Proveysieux. Le sommet de ce cône de déjection se situe au niveau de l'ancien village de La Monta. Les Rochers de l'Église, qui dominent cette partie de l'agglomération, définissent la partie la plus méridionale d'un long « crêt d'urgonien » sur le flanc occidental de ce synclinal. Cette ligne de crête se poursuit jusqu'à la large vallée formée par l'Isère, où le formatage en « U » de la vallée, du fait du passage des glaciers quaternaires a tranché cette ligne en donnant un éperon de falaises au lieu-dit de Rocheplaine, lequel est utilisé comme site d'escalade, à proximité de la limite septentrionale de la commune avec celle du Fontanil-Cornillon[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Pont barrage de Noyarey Saint-Egrève
Lac de Fiancey

Les différents cours d'eau[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau : une rivière, et quelques ruisseaux qui sont ses affluents ou sous-affluents, dont on peut découvrir la liste, ci-dessous :

cette rivière qui borde l'est du territoire communal, mais assez loin du bourg ancien, ce qui s'explique pour des raisons historiques face aux risques de crues. Cette rivière est donc située à la limite occidentale du territoire de Saint-Égrève
Un barrage EDF, mis en service en 1992, est situé sur l'Isère entre les communes de Noyarey et de Saint-Égrève, construit à 2,8 km en aval du confluent Isère-Drac. L’usine ou centrale est directement intégrée au barrage. La hauteur totale du barrage est de 40 mètres avec cinq passes équipées de vannes de 20 mètres. La puissance installée est de 46 mégawatt[8].
  • La Vence :
d'une longueur de 17,2 kilomètres[9], le ruisseau (ou torrent) de la Vence naît dans le massif de la Chartreuse, à la limite des communes de Saint-Pancrasse et Le Sappey-en-Chartreuse, à environ 1 900 m d'altitude, sur la face orientale de Chamechaude (2 082 m)[10]. Celle-ci conflue dans l'Isère sur la commune, au niveau de l'île Brune, la zone commerciale et industrielle de Saint-Égrève.
  • La Biolle, ruisseau de 1,5 km, est un affluent de la Vence[11].

Les plans d'eau[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune héberge également de nombreux plans d'eau, dont notamment, le lac de Fiancey dans le parc homonyme, l'étang de Crétinon, situé à proximité du centre commercial Carrefour et les étangs de Rocheplaine (ou étangs du Muscardin), tous situés à proximité du centre d'escalade et des falaises du massif de la Chartreuse.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 458 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud à 14 km à vol d'oiseau[14], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 981,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Températures minimales et maximales enregistrées en 2014 et 2016[modifier | modifier le code]

  • 2014
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 1,1 2 2,7 7,2 9,2 13,9 15,1 14,3 12,6 9,5 5 1,4
Température maximale moyenne (°C) 8,9 11,3 16,4 19,9 21,5 27,6 24,8 25,4 24,4 21,3 13,9 8,1
Source : Climat de saint-Égrève en 2014 sur linternaute.com, d'après Météo France.
  • 2016
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 1,6 3 2,7 7,1 9,5 14,5 15,7 14,6 12,9 7 3,9 −3,8
Température maximale moyenne (°C) 9,3 11,3 13,4 17,1 21,3 25,8 28,8 29,1 26,6 16,8 11,6 6,6
Source : Climat de Saint-Égrève en 2016 sur linternaute.com, d'après Météo France.


Voies routières[modifier | modifier le code]

Entrée de Saint-Égrève depuis Saint-Martin-le-Vinoux sur la RD 1075

Les autoroutes[modifier | modifier le code]

L’autoroute A48, voie de grande circulation permettant la liaison de Lyon à Grenoble, traverse le territoire communal selon un axe nord-sud. Équipée de 2×3 voies, elle est connectée avec l'A480 à Sassenage et avec l'A49 à Voreppe, au nord de Saint-Egrève, est gérée par la société AREA.

La bretelle de sortie n°14 permet de rejoindre les différents quartiers et les zones d'activité de la ville :

Sortie 14 Saint-Égrève nord à 52 km : Saint-Égrève, Fontanil-Cornillon.

Les routes[modifier | modifier le code]

Plusieurs routes départementales sillonnent le territoire communal, dont :

la RD 105 (avenue de la Monta)

La route nationale 75 est une ancienne route nationale française reliant Bourg-en-Bresse à Sisteron. Elle a été déclassée en route départementale RD 1075 en 2006. Cette voie relie la commune à Grenoble vers le sud et à Voiron, Bourg-en-Bresse jusqu'à Tournus par Lacrost, vers le nord. La route qui suit un axe nord-ouest/sud-est est longée par une ligne de tramway tout le long de son parcours dans la ville.

La route départementale 105 (RD105) relie le centre de Saint-Égrève (quartier du Pont de Vence) avec le col de la Charmette (commune de Proveysieux)

La route départementale 105f (RD105f) relie le centre de Saint-Égrève (quartier de Karben) avec la commune de Noyarey, (quartier de Pra-Paris), après avoir traversé le pont-barrage sur l'Isère.

Transports publics[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Un TER Rives - Grenoble effectue son dernier arrêt.
Tramway de la SGTE sur le pont de Vence dans les années 1930.

Saint-Egrève possède une gare ferroviaire dénommée Saint-Égrève-Saint-Robert) qui la relie à Grenoble (en 6 minutes) ainsi qu'à Saint-Marcellin, Gières et Chambéry. Le train est ainsi le moyen le plus rapide pour rejoindre les communes situées de l'autre côté de Grenoble : Échirolles et Grenoble-Universités-Gières.

Transports urbains[modifier | modifier le code]

La ville est desservie par le réseau des Transports de l'agglomération grenobloise. Depuis le , une ligne de tramway, la ligne E : Palluel (Fontanil-Cornillon) Louise Michel (Grenoble) et six nouvelles lignes de bus TAG traversent Saint-Égrève.

Transport aérien[modifier | modifier le code]

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Isère situé à environ 30 km. On peut rejoindre cet aéroport par la gare routière de Grenoble.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Égrève est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[21] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (43,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,9 %), forêts (17,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,3 %), eaux continentales[Note 3] (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Selon le PLU, édité par la mairie[27], le territoire communal couvre 1 121 hectares dont 130 hectares de ce territoire communal sont constitués de zones montagneuses, le reste étant constitué de constructions et d'aménagement de nature urbaine (voirie, parcs, etc.) Ce tissu urbain est continu de Grenoble à Saint-Egrève depuis la commune voisine de Saint-Martin-Le-Vinoux et définit la ville comme appartenant à la première couronne de l'agglomération métropolitaine de Grenoble et correspondant à la branche nord-ouest de l'« Y » grenoblois. La commune héberge deux zones commerciales et industrielles importantes, l'une abritant plus de structures commerciales à l'ouest et l'autre abritant plus de structures de type industrielle. Saint-Égrève se situe à proximité du pôle scientifique, technique et universitaire de la presqu’île grenobloise dont la facilité d'accès est favorisée grâce à la présence d'un réseau autoroutier et d'une ligne de bus.

Avec six communes voisines (Grenoble, Saint-Martin-le-Vinoux, Quaix-en-Chartreuse, Proveysieux, Fontanil-Cornillon et Mont-Saint-Martin), la commune est adhérente au SIVOM du Néron, structure intercommunale prenant en charge les équipements publics destinés aux pratiques sportives.

Quartiers, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Les quartiers La Monta, Saint Robert, Cuvilleux et le Muret sont d'anciens hameaux à l'origine de la création de la petite agglomération située alors en pleine campagne. Les quartiers Champaviotte, Fiancey, Visancourt, Prédieu, Barnave, les Moutonnées, Rocheplaine, le pont de Vence et les Charmettes sont plus de constitution plus récente.

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Saint-Égrève, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[28].

  • La Tremouillière
  • Rocheplaine
  • Les Bonnais
  • L'ancienne Brasserie
  • Gavanière
  • Clapières
  • L'Église
  • Le Cotaire
  • Barnave
  • Le Clos (La Pinéa)
  • La Gare
  • Le Val des Près
  • La Monta
  • Champy
  • Corporaillère
  • Champ du Ratz
  • Champ des Mails
  • Visancourt
  • Saint Robert
  • Saint Hugues
  • Le Faubourg
  • L'Hôpital Saint-Robert
    (Centre hospitalier)
  • Champaviotte
  • Vence Écoparc
  • Le Chatelet
  • La Cornaz
  • Cuvilleux
  • Le Foyer
  • Le Pont de Vence
  • Les Charmettes
  • Le Muret
  • Les Moutonnées
  • Les Glairaux
  • L'Île Brune
    (Zone commerciale)
  • Prédieu
  • Les Trois Ponts
  • Fiancey
  • Les Îles
    (Centre commercial)

Logement[modifier | modifier le code]

En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 6 988, la part des résidences principales cette même année était de 94,2 %, la part des logements vacants étant de 4,9 %. La part des ménages saint-égrévois propriétaires de leur résidence principale en 2014 étant de 65,3 %[29].

Le service logement du C.C.A.S de la ville adresse les dossiers aux différents bailleurs sociaux implantés sur le territoire communal ainsi que ceux des autres communes de l'agglomération.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de Saint-Égrève est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble du territoire de l'agglomération grenobloise[30].

Terminologie des zones sismiques[31]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Positionnée au nord de la confluence du Drac avec l'Isère, le territoire de Saint-Egrève est exposé au risque d'inondations, soit par une crue de l'Isère ou des différents torrents qui le traverse (telle que la Vence, la Biolle et le Rif Tronchard), soit par des ruissellements depuis les versants des falaises du massif de la Chartreuse (tel que le Néron)[32].

Des mouvements de terrains et des chutes de blocs pierreux sont essentiellement localisés au niveau des versants des montagnes, situées à l'est et au nord-est du territoire[33].

Saint-Égrève est une des trente-sept communes du département de l'Isère classée pour le risque incendie de forêt[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le lieu se dénommait « Sanctus-Aggripani » au XIe siècle, issu d'un ecclésiastique.

Selon André Plank, auteur d'un livre sur l'origine des noms de communes du département de l'Isère, le nom de la commune est lié à Saint Aggripanus, évêque du Puy-en-Velay, martyrisé en ce lieu en 655[35].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Un poste de guet datant de l'époque gallo-romaine et une voie romaine en encorbellement, taillée dans la falaise, ont été découverts sur le Néron, montagne séparant le territoire de la commune de Saint-Égrève avec la commune voisine de Saint-Martin-le-Vinoux. Des séries de fouilles archéologiques dirigées par Hippolyte Müller permettent aux XIXe et XXe siècles la mise au jour d'une citerne de l'ancienne vigie et des nombreux artéfacts[36].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Vue prise à Saint Egrève, tableau de Jean Achard, vers 1844, Musée de Grenoble

Le quartier de la Monta est le plus ancien de Saint Egrève. Celui-ci se présente comme un secteur légèrement surélevé par rapport à la plaine qui permettait d'échapper aux crues de l'Isère. C'est non loin du torrent que s'est constitué le premier foyer humain qui allait donner naissance à la ville et que fut érigée une église vers le milieu du XIe siècle dotée par l'évêque de Grenoble de reliques du saint évêque du Puy-en-Velay, Saint Agrève (Sanctus Agrippa)[37],[38].

C'est au cours de même XIe siècle que se constitue une petite communauté humaine autour du prieuré Saint-Robert-de-Cornillon qui allait devenir bien plus tard l'actuel Centre hospitalier Alpes-Isère.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Grenoble et le Dauphiné vers 1638.

Au XVIIe siècle, les localités sont identifiées sous les noms de Saint Robert et Saint Grene.

Au XVIIIe siècle, la paroisse est répertoriée en 1726 sous le nom de « S. Egreve & S. Robert, dans le Dauphiné, diocèse, parlement, intendance et élection de Grenoble »[39], puis en 1764, St. Eygreve, est listé dans l'élection de Grenoble[40].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Révolution française[modifier | modifier le code]

Entre 1790 et 1794, Saint-Égrève absorbe l'ancienne commune éphémère de Saint-Robert[41].

Pendant la période révolutionnaire, qui supprimait volontiers toutes les références religieuses dans les toponymes, la commune fut brièvement appelée Vence[42], d'après le nom du ruisseau qui la traverse.

La colonie de vacances « Sainte-Jeanne-d'Arc », une des premières de la région, au début du XXe siècle.

Durant le Consulat, Saint-Égrève est rattaché au canton de Grenoble-Nord, arrondissement de Grenoble. En 1973, ce canton a disparu et Saint-Égrève est devenu le chef-lieu du nouveau canton de Saint-Égrève comprenant sept communes. Puis, en 2015, ce dernier a disparu à son tour, la commune étant désormais rattachée au canton de Grenoble-2.

Les XXe siècle et XXIe siècle[modifier | modifier le code]

L'urbanisation de la commune connaît une forte croissance urbaine forte après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Durant les années 1950, les premiers immeubles d’habitat collectif font leur apparition.

Le processus s'accélère durant les années 1960, avec la création des quartiers de Barnave et Prédieu avec leur habitat mixte constitué de petites villas et d’immeubles. Durant Les années 1980 et 1990, de nouveaux quartiers apparaîtront dans les secteurs de Fiancey et de Rochepleine (Karben).

L'incendie du Néron, montagne qui domine le sud-est de Saint-Égrève s'est déroulé du en fin d'après-midi au . . Entre le 13 et le , une trentaine d'habitations sont évacuées face à la progression du feu.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

En 2020, le conseil municipal de Saint-Égrève compte trente-trois élus dont un maire (seize hommes et dix-sept femmes), neuf adjoints au maire, quatre conseillers municipaux délégués et dix-neuf autres conseillers municipaux[43].

Le conseil se découpe en deux groupes politiques, un groupe dans la majorité et un autre dans l'opposition.

Conseil municipal de Saint-Égrève (2014-2020)
Groupe Président Effectif Statut
Ensemble pour demain
(EELV-LFI-PCF)
Laurent Amadieu 27 Majorité
Proximité Saint-Égrève
(Divers Centre)
Benjamin Coiffard 6 Opposition

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Mairie de Saint-Égrève, dans l'ancien château Borel.

Scrutins locaux[modifier | modifier le code]

Élection municipale de 2014[modifier | modifier le code]

En 2014, la liste "divers gauche" conduite par Catherine Kamowski (LDVG) est élue au premier tour avec 54,01% des voix, devant la liste, elle aussi "divers gauche" conduite par Jean-Marcel Puech qui obtient 21,23%. La liste "écologiste" conduite par Laurent Amadieu avec 17,28 % se place en troisième position. La liste de Sylvie Guinand représentant le Front de Gauche arrivé en quatrième position avec 7,46 % des voix[44]. Classée divers gauche, Madame Kamowski n'a jamais adhéré à un parti durant cette période (elle se présentera néanmoins sous l'étiquette MoDem - LREM, lors des élections législatives de 2017).

Catherine Kamowski, maire de la commune, est élue député lors des élections législatives françaises de 2017. Conformément à la Loi du [45] concernant la règle de non-cumul des mandats, Madame Kamowski a démissionné de sa fonction de maire de la commune de Saint-Égrève, laissant cette fonction à son ancien premier adjoint, Daniel Boisset[46].

Élection municipale de 2020[modifier | modifier le code]

Au premier tour, la liste menée par l'écologiste Laurent Amadieu flirte avec la majorité des votes exprimés dans un contexte de forte abstention et en présence de trois listes. Sa liste est élue au second tour (organisé fin juin en raison de la pandémie de Covid-19) devant la seule liste se maintenant (divers centre) menée par Benjamin Coiffard. Le taux d'abstention reste élevé.

Scrutins nationaux[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Catherine Kamowski, maire de Saint-Égrève de 2002 à 2016
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1941 1945 Paul-Henry Pourroy de Quinsonas   Nommé par arrêté préfectoral
1945 1965 Paul Giraud    
1965 1977 Jean Balestas DVG-MRG Avocat, ancien bâtonnier
1977 1995 Jean-François Delahais PS puis MDC Ingénieur CEA, député (1988-1993)
1995 2002 Robert Fiat DVD Chef d'entreprise
2002 2017 (députée)[47] Catherine Kamowski MoDem - LREM Députée de l'Isère
Professeur d'anglais à l'Université
2017 2020 Daniel Boisset DVC Ingénieur retraité
2020 en cours Laurent Amadieu EÉLV Attaché à un groupe politique départemental
Les données manquantes sont à compléter.

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville est jumelée avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[49],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 16 995 habitants[Note 5], en augmentation de 7,99 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6208527891 1851 2401 2221 2731 3721 269
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2711 5871 7611 8832 0832 3012 5232 5072 575
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6602 6742 9973 0133 2733 6283 9103 2504 305
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 64111 44514 24614 36315 89115 51715 37516 04715 902
2021 - - - - - - - -
16 995--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Rattachée à l'académie de Grenoble, la ville de Saint-Égrève héberge un certain nombre d'établissements d'enseignement de natures publiques et privées[52].

Enseignement primaire[modifier | modifier le code]

Au niveau de l'enseignement primaire la commune compte six écoles publiques qui hébergent toutes des sections maternelles et élémentaires : l'école Barnave , l'école de la gare, l'école de la Monta, l'école du pont de Vence, l'école de Prédieu et l'école de Rochepleine. Ainsi qu'une école privée dénommée Villa Hélène et qui accueille également une section maternelle et une section élémentaire.

Enseignement secondaire[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Égrève héberge également un collège public : le collège Barnave.

Le collège Barnave a été construit en 1965 sur des plans de Jean Prouvé, Joseph Belmont, J.-C. Perrillier, et Maurice Silvy[53]. Quarante ans après, il a été reconstruit entre février 2007 et l'été 2008 car l'ancien bâtiment ne répondait plus aux normes[54].

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

L’institut de formation en soins infirmiers de Saint-Égrève (IFSI) est situé dans l'enceinte du centre hospitalier spécialisé de Saint-Égrève[55].

Équipements et clubs sportifs[modifier | modifier le code]

La ville gère de nombreux équipements sportifs disséminés sur l'ensemble de son territoire et celui des communes voisines pour les sites partagés[56], dont un nombre important de gymnases, avec le gymnase de la Gare, le gymnase de Prédieu, le gymnase intercommunal « Jeannie Longo » (partagé avec la commune de Saint-Martin-le-Vinoux) et le gymnase intercommunal « Lionel Terray » (partagé avec la commune du Fontanil). Il existe également l'Espace Robert Fiat, situé avenue de la Monta; mais également l"L'ensemble sportif Jean Balestas, situé rue des Brieux (près du Néron) comprend une salle omnisports de 1000 m², un dojo, une salle de tennis de table, une salle de musculation, un terrain en herbe pour le foot et le rugby,un terrain annexe, un terrain synthétique ainsi qu'une piste de 400 m avec une tribune de 800 places, mais aussi des courts de tennis, le stade intercommunal du Parc de Vence, les deux courts de tennis du Parc de Fiancey, in espace multisports au quartier de Rochepleine. Il existe également deux Rochers d’escalade, l'un étant situé sur la falaise de Rochepleine, et l'autre sur la falaise des Brieux, derrière le stade Jean Balestas.

La ville possède également deux sites de skate-parks : un premier site est situé au Parc de Fiancey et un second au Parc de Vence.

Le nouvel espace nautique, géré par le SIVOM du Néron et qui remplacera les deux piscines des Mails et Tournesol, devait inaugurée le [57]. Située sur le territoire communal, en bordure du parc et du lac de Fiancey, son inauguration et son ouverture ont été reportées en raison de la pandémie de Covid-19 pour une date indéterminée[58].

Manifestations sportives[modifier | modifier le code]

Le cross de Saint-Égrève

La 25e édition du cross de la ville de Saint-Égrève est organisé dans le parc de Fiancey le . Durant cette dernière édition, l'épreuve est ouverte à tous les publics, partagés en diverses catégories. La participation est payante et permet de financer des associations caritatives [59].

Le meeting 4H

Meeting national organisé au début du mois de juin par la section athlétisme de l’USSE. Il a la particularité d’être exclusivement consacré au 400 m haies et regroupe des athlètes de niveau international[réf. nécessaire].

Équipements sanitaires[modifier | modifier le code]

Le Centre Hospitalier Alpes-Isère (CHAI)[modifier | modifier le code]

Hôpital psychiatrique Alpes-Isère de Saint-Égrève
Historique[modifier | modifier le code]

Le prieuré Saint-Robert, couvent fondé par le dauphin Guigues-le-vieux, fut construit en 1070 par des moines sous la dépendance de l’abbaye bénédictine de la Chaise-Dieu en Haute Loire (à l'époque le Velay). En 1691, le roi Louis XIV fit bâtir dans les jardins de ce couvent un hôpital pour les malades et blessés de l’armée d’Italie, qu’il laisse à la charge des religieux. Un déport de mendicité fut créé à la fin du Premier Empire. Afin de se conformer à la loi du 30 juin 1838 sur l'enfermement des aliénés, le Conseil général de l’Isère transforme le dépôt de mendicité de Saint-Robert en un asile d’aliénés.

En avril 1843, l'établissement présente un effectif de 169 aliénés. Entre 1844 et 1864, le Dr Louis Antoine Évrat, médecin directeur de l’asile de Saint-Robert, décide de le transformer en un asile d’aliénés « moderne », assurant une prise en charge axée sur le soin. Cent ans plus tard, en 1940, l'hôpital Saint-Robert devenu un hôpital psychiatrique départemental, accueille près de 1 700 professionnels de santé, 19 000 malades par an, ce qui place l'établissement parmi les plus grands établissements psychiatriques français et le deuxième en région Auvergne-Rhône-Alpes[60],[61].

Présentation[modifier | modifier le code]

Le centre Hospitalier couvre un secteur de plus de 800 000 habitants sur les deux tiers du département de l'Isère. L'établissement est structuré en plusieurs pôles cliniques de psychiatrie générale et de spécialités, adulte et pédiatrique de secteur : « Drac Trièves » « Vercors », « Grenoble », « Grésivaudan », « Voironnais » ainsi que les pôles spécifiques « Infanto-Juvénile », « Trouble du Spectre de l'Autisme » et le pôle « Liaison Urgence et Spécificités ».

Équipements et manifestations culturels[modifier | modifier le code]

La bibliothèque Barnave, située dans la maison d'Antoine Barnave.

Cinéma[modifier | modifier le code]

La ville de Saint-Égrève compte un cinéma, La Vence Scène, qui dispose de 2 salles[62].

Bibliothèque[modifier | modifier le code]

La commune dispose de 3 bibliothèques, dans les quartiers Barnave, Fiancey, et Rochepleine[63].

Enseignement musical[modifier | modifier le code]

L'Unisson, conservatoire à rayonnement communal.

Un conservatoire à rayonnement communal, l'Unisson, est situé à proximité de l'école de la Gare.

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, de l'agglomération, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

La ville de Saint-Égrève dispose de plusieurs lieux de cultes :

Culte catholique[modifier | modifier le code]

Deux églises catholiques dont la communauté dépend de la paroisse Saint Martin du Néron, elle même rattachée au Diocèse de Grenoble-Vienne[64].

Dans les années 1970, un groupe comprenant jusqu'à 16 objecteurs de conscience vit en colocation à la Monta. L'un d'entre eux est condamné par la justice pour son refus de se rendre à l'Office national des forêts, où il était envoyé pour son service, préférant s'engager pendant 2 ans à l'aumônerie catholique du collège public de Saint-Egrève[65]. Une partie d'entre eux fondent ensuite la communauté de la Sainte-Croix.

Culte protestant[modifier | modifier le code]

Une église protestante dénommée église évangélique de Saint-Égrève[66].

Autres cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La commune héberge quatre zones d’activités notables, lesquelles accueillent près de cinq cents entreprises sur cent quarante hectares. Les zones dénommées « Cap 38 » et « Cap des H » sont liées à l'activité commerciale[67] et les zones dénommées « Dièse Vallée » et « Saintech » sont de nature industrielle et de services.

Emploi[modifier | modifier le code]

Secteur commercial et artisanal[modifier | modifier le code]

Zone commerciale du « Cap des H' »

La commune compte deux zones d'activité commerciale, toutes deux situées à l'ouest de son territoire :

  1. La zone commerciale dénommée « Cap 38 », située à proximité de l'autoroute A48 et de l'Isère, s'étend sur 21 hectares comprenant une quarantaine de commerces de grande distribution, notamment dans les produits alimentaires, d'habillements, d'équipements sportifs et d'électroménagers
  2. La zone commerciale dénommée « Cap des H », située également à proximité de l'autoroute, mais au nord-ouest du territoire communal est entièrement spécialisée au commerce du meuble, de l'équipement de maison ainsi que de la décoration avec une quarantaine d’enseignes dont certaines sont à vocation nationale. Il existe également des commerces de restauration.

Secteur industriel et des services[modifier | modifier le code]

La commune compte également deux zones industrielles ;

  1. Le parc de Dièse vallée « développement industriel et économique » se situe entre les deux « caps » commerciaux, précédemment cités et s’étend sur 45 hectares. Un groupe d'une trentaine d’entreprises se sont installées dans cette zone d’activités essentiellement spécialisée dans la production et dans les services à la personne.
  2. La zone industrielle de Saintech est la plus ancienne de la commune. Celle-ci s'étend au pied du Néron, non loin du quartier de Rocheplaine. Ce parc accueille une dizaine d’entreprises spécialisées dans la haute technologie.

Secteur agricole[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[68],[69].

Saint-Égrève est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).

Tourisme et hébergements[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Parc et maison Barnave.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

La commune abrite de nombreux bâtiments historiques dont :

  • la « maison Barnave » du XVIIIe siècle, où a séjourné Antoine Barnave devenue une bibliothèque municipale de la ville de Saint-Egrève[70], elle permet de visualiser l'architecture des habitations de la bourgeoisie sous l'ancien régime. Ce bâtiment tient son nom du célèbre avocat et révolutionnaire dauphinois dans les années 1755[70],[71]. Elle fut achetée par le Père d'Antoine Barnave. Antoine Barnave né à Grenoble en 1761 prit part à la révolution et fut élu député du tiers état dauphinois[70]. Il participera à l'écriture du "serment du Jeu de Paume" éléments majeur de la révolution[71], serment promettant une non-séparation avant l'élaboration d'une constitution[70]. Il prit aussi part à l'élaboration de la première constitution[70]. Cependant, il se rendit suspect et se compromit par sa correspondance entretenue pendant la fuite de la famille royale à Varenne. Antoine Barnave devint partisan de la Monarchie Constitutionnelle. C'est dans cette maison qui fait aujourd'hui office de bibliothèque qu'Antoine Barnave fut arrêté en août 1792 et emprisonné à Grenoble[70],[71]. Il fut exécuté l'année qui suivi en 1793 à Paris même année que Louis XVI période de bouleversements politiques et sociaux en France. Quelques années plus tard elle rentrera en possession de Casimir Brenier, un Grenoblois ayant participé à l'industrialisation grenobloise vers 1850, 1860. Jean Balestas, alors maire de Saint-Egrève, qui réhabilite la mémoire d'Antoine Barnave et fait acquérir le bâtiment par la commune[71]. Cette bâtisse de campagne à la toiture dauphinoise, ancienne maison forte[70]. Cette maison, dont le toit est à nouveau modifié au XIXe siècle[70]. La maison Barnave possède deux fenêtre à meneaux se trouvant à quelques mètres de la maison[71]. Elles ont été déplacées pendant la démolition de la ferme de Fiancey, montrant ainsi une origine ancienne du bâtiment caractéristique de l'architecture du Moyen Âge[70].
  • le château Borel, du XVIIe siècle, qui aujourd'hui abrite la mairie.
la maison forte de Visancourt a été construite à la fin du XVIIe siècle (probablement en 1700), Jean de Beins, ingénieur cartographe des rois Henri IV et Louis XIII, serait décédé dans ce domaine en 1651 (sans doute, dans une bâtisse plus ancienne, mais située au même endroit)[72]. Cette maison forte à ensuite appartenu à Madame Jeanne-Anne Dobert.
A partir de 1734, différents propriétaires se succèdent ainsi que différents membres de la famille Bally de Montcara de Bourchenu. En 1774, c'est la famille Grattet du Bouchage qui acquiert la maison forte de Visancourt. Par la suite en 1885, la maison forte est vendue aux enchères, et devient la propriété d'Antoine-Auguste Planche exerçant le métier de notaire à Grenoble. Antoine-Auguste Planche cèdera la maison forte de Visancourt en 1872 à Louis-François Richard. C'est à partir de ce moment qu'elle prendra le nom de maison forte de Visancourt[73].
Château Borel terrasse et rotonde
En 1903, la famille Borel entre en possession de la maison Forte. La famille Borel et plus précisément Charles Borel sont issus d’une famille de gantiers grenoblois et administrateur des Ciments de la Porte de France[74]. Charles Borel fera détruire une partie de la maison forte de Visancourt pour la reconstruire dans des travaux qui s'achèveront en 1911 pour avoir l'aspect qu'elle possède de nos jours[74]. Pour cela Charles Borel souhaite respecter les goût de la bourgeoisie industrielle de l'époque en construisant à la place de la maison forte une villa moderne et plus actuelle. Il confie alors cette tâche aux architectes grenoblois Morard et Bonnat qui achèveront cette construction en 1911. La maison forte de Visancourt fut transformée en 1911 en une résidence plus moderne par Charles Borel[75],[76]. Ce chantier mettra en avant des techniques de construction modernes comme le béton armé ou le ciment moulé qui se développeront dans ces années dans la région dauphinoise[74]. Le château possède un décor éclectique emprunté pour l’essentiel aux constructions XVIIIe siècle. La façade principale présente une belle symétrie avec de hautes fenêtres sur deux niveaux[74]. Elle possède aussi en son centre un balcon en fer forgé et avec à sa tête un fronton. La façade sud-ouest du nouveau château moderne est caractérisée par la présence d'une terrasse symétrique et d'un porche d'hémicycle également connu sous le nom de rotonde. À l'intérieur, cinq salles coupent le château au niveau de son rez-de-chaussées, la grande baie illuminant l'escalier central avec un vitrail “ Guirlande, fruits, fleurs stylisés ” dans le style Art nouveau, créé par Louis Balmet maître verrier grenoblois, réputé qui a travaillé sur le vitrail de l'église Saint-Louis, ainsi que l'église Saint-Joseph à Grenoble[74] . Par la suite Charles Borel fit venir Louis Bardey, peintre Lyonnais qui fit les fresques de la salle de séjour[73].
En 1937, le château est cédé à la Mairie de Saint-Egrève, le maire Marius Camet l'achète à la veuve Marguerite-Sophie Louis Pellet du défunt Charles Borel[74]. La municipalité décide d'installer la classe à l'intérieur du château qui se trouvait à l'époque au groupe scolaire de la Monta. La mairie s'installe aussi en 1937 au château Borel[73].
En 1967, le château Borel est utilisé exclusivement en tant que mairie[73],[74].
En 1993, les extensions de la mairie sont construites avec des bâtiments plus modernes accolés au château et dans son prolongement par l'architecte Roland Castro[73].
  • le monument aux morts :
le pilier du monument aux morts communal, protégé par un grillage, se présente sous la forme d'une colonne quadrangulaire ornée d'un pot-à-feu à son sommet[77].
  • le château du Muret dit château Marcieu[75].
  • le château de la Tourelle, date de la fin du XVIIe siècle[75].
  • le château de Rocheplaine, date de la fin du XVIIIe siècle[75].
  • les vieilles maisons dans le bourg[75].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Saint-Égrève possède une vieille église dans le quartier de La Monta, près du cimetière et de l'école primaire publique. D'origine du XIe siècle[75], elle a été transformée au cours du XIXe siècle. Seules les stalles, récupérées de l'ancien prieuré Saint-Robert de Cornillon, sont classées au titre des Monuments Historiques[78].

L'hôpital psychiatrique, successivement ancienne maison de correction, asile d'aliénés appartenant au département après sa vente comme bien national, fut d'abord un prieuré fondé au XIe siècle par Guigues-le-Gras, seigneur dauphin, possédant également le château du Cornillon, aujourd'hui disparu.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse et abrite des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) dont :

  • la ZNIEFF de la montagne du Néron (partiellement) qui abrite une colonie de plantes méridionales répertoriée par les naturalistes grenoblois, les pentes de cette montagne abrite des bois de Chêne pubescent abritant plusieurs plantes sub-méditerranéennes[79].
  • la ZNIEFF des rochers de Rocheplaine (entièrement)
  • la ZNIEFF de la rivière de l'Isère en aval de Meylan (partiellement)

Elle abrite également une zone naturelle sensible, l’Espace naturel sensible de la Roselière du Muscardin correspond à un ancien bras mort, abandonné depuis longtemps par l'Isère, situé dans le quartier urbain de Rochepleine. Une faune et une flore assez diversifiées même si aucune plante protégée n’a été recensée, les boisements humides d’aulnes et de frênes présentent un intérêt patrimonial. On peut également y rencontrer des petits espèces animales, telles que des canards, des grenouilles, des carpes et des libellules[80],[81].

Espaces verts[modifier | modifier le code]

Saint-Égrève, bien que située dans une des plus grandes agglomérations françaises, bénéficie d'un environnement relativement fleuri et boisé; en , la ville confirme ce statut en continuant à bénéficier d'une niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016.

Les Parcs publics

La ville compte cinq parcs aménagés et entretenus par les services municipaux, totalisant une superficie cumulée d'environ 62 hectares. Ces parcs et jardins sont[82],[83] : le jardin sauvage de la Roselière du Muscardin (espace protégé), le parc Barnave, situé près du pôle culturel de la ville, le parc des buttes à l'entrée nord de la commune, le parc de Fiancey (et son lac), au sud de la commune, le parc de Rochepleine dans le quartier homonyme, le parc Marius-Camet, en face de l'hôtel de ville, le parc de la Vence, le long du ruisseau éponyme.

Patrimoine et tradition orales[modifier | modifier le code]

Les régions historiques de l'aire linguistique francoprovençale, avec toponymie en francoprovençal.
Aire linguistique francoprovençale

Le territoire de la commune et de son canton se positionne dans la partie septentrionale de l'agglomération grenobloise, dans la zone des patois dauphinois, laquelle appartient au domaine des langues dites franco-provençales ou arpitanes au même titre que les patois savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens. (voir carte)

L'idée du terme franco-provençal attribuée à cette langue régionale parlée dans la quart de la France du Centre-Est différente du français, dit langue d'oil et de l'occitan, dit langue d'oc est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean de Beins (1577 - 1651), ingénieur et géographe militaire français, exerçant pour le compte du roi Henri IV pour le Dauphiné et grand fortificateur de cette province, mort à Saint-Égrève. Jean de Bains est l'auteur et le superviseur des premières cartes précises de la région.
  • Antoine Barnave (1761 - 1793), homme politique français et célèbre révolutionnaire né à Grenoble. Arrêté le dans sa maison familiale de Saint-Égrève, il est incarcéré dans la prison de la citadelle de la Bastille, puis au couvent de Sainte-Marie-d’en-Haut, il est condamné à mort et guillotiné le .
  • Élise Grappe, née Élise Mounier-Lambert (1911-1996), femme politique PCF, est née dans la commune.
  • Paule Duport (1927-2017), née Lamirand, députée européenne, y était adjointe au maire de 1983 à 1995.
  • Jean Pinsello (né en 1953), cycliste, né à Saint-Égrève.
  • Pierre Ribeaud (né en 1955), homme politique, ancien député PS de la 5e circonscription de l'Isère, tête de liste PS à Saint-Égrève lors des municipales[84] et conseiller général du canton de Saint-Égrève.
  • Catherine Kamowski (née en 1958), femme politique française, députée de la 5e circonscription de l'Isère, maire de Saint-Égrève de 2002 à 2016, elle est encore membre du conseil municipal de la commune en 2018[85].
  • Mélissa Theuriau (née en 1978), journaliste et présentatrice d'émissions de télévision. Originaire d'Échirolles, elle a passé une partie de son enfance à Saint-Égrève.
  • Vincent Clerc (né en 1981), joueur de rugby de Toulouse et de l'équipe de France. Il a commencé le rugby au collège Barnave et poursuit sa formation au FC Grenoble en minimes.
  • Rafik Djebbour (né en 1984), joueur de football international algérien évoluant en Grèce ayant grandi à Rochepleine, un quartier de Saint-Égrève.
  • Jérémy Pied (né en 1989), joueur de foot à l'OGC Nice, formé à l'Olympique Lyonnais, a commencé le foot à l'USSE (Union Sportive de Saint-Égrève).
  • Le révolutionnaire Joseph Sobrier et le peintre Johan Barthold Jongkind, précurseur majeur de l'impressionnisme, sont morts à l'asile d'aliénés de Saint-Égrève, respectivement en 1854 et 1891. L'artiste franco-américaine et établi à New-York, muse de Salvador Dalí, puis l’égérie de Andy Warhol Ultra Violet (1935-2014) est inhumée dans le cimetière de Saint-Égrève.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Villes Internet 2014 », sur le site officiel de l’association « Ville Internet » (consulté le ).
  2. Site des villes et villages fleuris, page sur Saint-Égrève
  3. Site Habitants.fr page sur le nom des habitants des communes de l'Isère
  4. « Métrovélo balade parc Fiancey », (consulté le ).
  5. « Loisirs et tourisme - Lac de Fiancey », sur www.loisirs-et-tourisme.fr (consulté le ).
  6. Site de la mairie de Saint-Égrève, page sur les espaces verts
  7. Site géol-alp, page sur Saint-Égrève
  8. Site de l'ASCOP, page sur le barrage de Saint-Égrève-Noyarey ]
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Vence (W3010500) » (consulté le ).
  10. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau (W3011160) ».
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  19. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de Grenoble », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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  23. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  28. Site géoportail, page des cartes IGN
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  30. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  31. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]