Saint-Dizier — Wikipédia

Saint-Dizier
Saint-Dizier
La tour Miko.
Blason de Saint-Dizier
Blason
Saint-Dizier
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
(Sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Dizier
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise
(siège)
Maire
Mandat
Quentin Brière (LR)
2020-2026
Code postal 52100
Code commune 52448
Démographie
Gentilé Bragard
Population
municipale
23 068 hab. (2021 en diminution de 8,39 % par rapport à 2015)
Densité 534 hab./km2
Population
agglomération
29 553 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 21″ nord, 4° 57′ 09″ est
Altitude Min. 123 m
Max. 205 m
Superficie 43,2 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Dizier
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Dizier
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Saint-Dizier-1, Saint-Dizier-2 et Saint-Dizier-3
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Dizier
Liens
Site web saint-dizier.fr

Saint-Dizier est une commune française située dans le département de la Haute-Marne dans la région Grand Est. À mi-chemin entre Paris et Strasbourg sur la RN 4, Saint-Dizier est située à 15 km du lac du Der, l’un des plus grands lacs artificiels d’Europe.

Ses habitants sont appelés les Bragards.

À Saint-Dizier, l’histoire de la métallurgie est très ancienne. Elle connaît son apogée au XIXe siècle quand des artistes célèbres comme Hector Guimard font appel aux fonderies locales pour réaliser leurs créations. L’industrie métallurgique est toujours présente dans la ville.

La ville est également le berceau des crèmes glacées Miko, créées par Luis Ortiz en 1921. En centre-ville, l’ancien site de l’usine Miko a été transformé en cinéma multiplexe, le Ciné Quai, qui conserve aujourd’hui la tour Miko des années 1930 avec une exposition qui retrace l'histoire du site. L’usine de crème glacée fonctionne toujours mais a été déplacée vers la zone industrielle de 3 Fontaines.

Saint-Dizier accueille la base aérienne 113 Saint-Exupéry.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-Dizier se trouve dans la région Grand Est. La ville est située dans le nord de la Haute-Marne et est traversée par deux cours d'eau, la Marne et l'Ornel. C'est la ville la plus peuplée du département.

La ville est à quelques kilomètres d'un des plus grands lacs artificiels d'Europe, le lac du Der. Elle est également proche des plus grandes villes de la région, Reims, Nancy et Troyes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Trois-Fontaines-l'Abbaye, Bettancourt-la-Ferrée, Chancenay, Eurville-Bienville, Hallignicourt, Humbécourt, Laneuville-au-Pont, Moëslains, Roches-sur-Marne, Valcourt, Villiers-en-Lieu et Ancerville.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 794,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,5 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].

Statistiques 1991-2020 et records ST-DIZIER (52) - alt : 139m, lat : 48°37'52"N, lon : 4°54'13"E
Records établis sur la période du 01-01-1921 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,8 2,9 5,3 9,3 12,5 14,5 14,2 10,7 7,9 4,1 1,7 7,1
Température moyenne (°C) 3,7 4,4 7,6 10,8 14,7 18,1 20,2 19,9 16 12,1 7,3 4,4 11,6
Température maximale moyenne (°C) 6,5 8 12,3 16,4 20,2 23,6 26 25,7 21,3 16,2 10,4 7,1 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−20,5
09.01.1985
−22,5
14.02.1956
−13,6
01.03.05
−6
12.04.1986
−3
06.05.1957
2,2
04.06.01
3,2
01.07.1962
3,7
26.08.1966
−0,2
30.09.1921
−5,1
20.10.1972
−11,7
23.11.1956
−17,3
20.12.09
−22,5
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
17,7
05.01.1999
22,6
28.02.1960
27,1
30.03.21
29,4
25.04.07
33,1
28.05.17
38,1
26.06.19
41,4
25.07.19
40,4
12.08.03
35,5
14.09.20
30,3
07.10.1921
23,4
07.11.15
18,6
16.12.1989
41,4
2019
Ensoleillement (h) 614 814 143 1 832 2 164 2 278 2 349 2 242 173 1 158 625 526 17 762
Précipitations (mm) 63,2 61,2 59,6 54,6 68,3 57,5 69,6 65,1 70,9 75,4 70,6 78,5 794,5
Source : « Fiche 52448001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,5
0,8
63,2
 
 
 
8
0,8
61,2
 
 
 
12,3
2,9
59,6
 
 
 
16,4
5,3
54,6
 
 
 
20,2
9,3
68,3
 
 
 
23,6
12,5
57,5
 
 
 
26
14,5
69,6
 
 
 
25,7
14,2
65,1
 
 
 
21,3
10,7
70,9
 
 
 
16,2
7,9
75,4
 
 
 
10,4
4,1
70,6
 
 
 
7,1
1,7
78,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[5]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Saint-Dizier se trouve à mi-chemin entre Paris et Strasbourg sur la route nationale 4.

Transports[modifier | modifier le code]

La ville dispose d'une gare SNCF qui est terminus ou point d'arrêt des TER Grand Est :

Un service de cars TER assure des liaisons jusqu'à Vitry-le-François et Joinville/Chaumont, permettant de se rendre dans les communes, situées entre ces points d'arrêts, souvent non desservies par le train.

Réseau de bus urbains

Ticéa, le réseau de bus urbains, permet de se déplacer dans la ville.

Il est composé de 3 lignes régulières (1 - Alizé <> Chêne St-Amand, 2 - St-Exupéry <> Hôpital, 3 - Henry Bordeaux <> Marnaval), de 3 lignes renforts scolaires et d'un service de transports à la demande zonal (circule du lundi au vendredi, de 7h à 18h).

Réseau de bus interurbains

Un service de transports à la demande a été mis en place depuis 2018, avec un mini-bus qui relie Saint-Dizier à Wassy (4 allers-retours par jour, du lundi au samedi).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Dizier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Dizier, une agglomération inter-départementale regroupant 6 communes[10] et 30 594 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,3 %), zones urbanisées (15,5 %), prairies (7,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), terres arables (4,8 %), mines, décharges et chantiers (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %), eaux continentales[Note 4] (0,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[15].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Entre 2011 et 2020, le centre ville de Saint-Dizier et les abords du canal sont réaménagés dans le cadre de l'opération « Saint-Dizier 2020[17] », dirigée par l'architecte contemporaine catalane Carme Pinós[18].

Le chantier est considéré comme une œuvre majeure de l'urbanisme et du patrimoine contemporains en Europe[19].

Habitat[modifier | modifier le code]

Logements[20] Nombre en 2016 % en 2016 nombre en 2011 % en 2011
Total 13 428 100 % 13 285 100 %
Résidences principales 11 509 85,7 % 11 514 86,7 %
→ Dont HLM 4 049 35,2 % 4 058 35,2 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
220 1,6 % 149 1,1 %
Logements vacants[Note 5] 1 698 12,6 % 1 622 12,2 %
Dont :
→ maisons 5 793 43,1 % 5 540 41,7 %
→ appartements 7 334 54,6 % 7 602 57,2 %

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Un projet a pour objectif de rénover une partie du centre-ville pour y attirer de nouveaux habitants. Nommé «Cœur de ville », il voit actuellement le jour ().

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom actuel de la ville vient des restes de Saint Dizier qui y ont été déposés. La ville porta le nom de : Olona, Olognia, Olonna; Osne, Olunna[21],[22]. Olonna devint alors lieu de culte sous le nom de Sancti Desiderii Fanum, à l'origine du nom de Saint-Dizier.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Bien que la première mention du nom de la commune n'apparaisse que vers la fin du IXe siècle, l'occupation en est fort ancienne (des traces d'occupation à partir du néolithique).

La ville s'est substituée progressivement à la place forte gallo-romaine d'Olonna, où d'après la légende, des rescapés de la destruction d'Andemantunnum auraient rapporté la dépouille de leur évêque, Dizier, et en auraient fait un sanctuaire.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Plan des fortifications (XVIIe siècle).

Au Moyen Âge, le développement de la cité se fait autour de son église (Notre-Dame), sous l'égide de ses seigneurs, les Dampierre. C'est en effet sous Guy II de Dampierre (1155-1216 ; marié à Mathilde de Bourbon) que commencent l'édification du château et celle de l'église. C'est Guillaume II de Dampierre, fils cadet de Guy II, frère puîné d'Archambaud VIII de Bourbon et époux de Marguerite comtesse de Flandre, qui, influencé par l'organisation des villes flamandes, promulgue une charte d'affranchissement, en 1228, qui lui permet de déléguer une partie de ses pouvoirs aux échevins de la ville[23].

En 1227, Guillaume II de Dampierre et sa femme Marguerite de Flandre fondent l'abbaye de Saint-Pantaléon au sud de Saint-Dizier.

C'est le 3e fils de Guillaume et Marguerite (leurs deux premiers fils sont les comtes de Flandre Guillaume et Gui), Jean Ier de Dampierre-Flandre († 1258), qui héritera des seigneuries de Saint-Dizier, Dampierre et Sompuis. Il sera également connétable de Champagne et épousera Laure d'Avraiville, fille de Mathieu II, duc de Lorraine. Jean II de Dampierre († 1307), fils aîné de Jean Ier, continue les sires de Dampierre et de Sompuis par sa fille Marguerite (1287-1316 ; mariée à Gaucher VI de Châtillon-Porcien), alors que son frère puîné Guillaume de Dampierre († après 1314), fils cadet de Jean Ier, reprendra la seigneurie de Saint-Dizier et la transmettra à sa descendance jusqu'à son arrière-petite-fille Jeanne (de Dampierre)-St-Dizier, dame de Roche-sur-Marne († après le 18 août 1408), qui épousera en secondes noces et sans postérité Jacques de Vergy († 1396 à Nicopolis ; fils prédécédé de Jean III de Vergy-Champlitte, Fouvent et Port-sur-Saône). La cité passe alors à la famille de Vergy (Jean IV de Vergy, sire de Fouvent et de Port-sur-Saône, † vers 1461, neveu de Jacques de Vergy)[24], alliée du parti des Bourguignons. Mais sous Charles VII, la Couronne achète la seigneurie en 1434.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Tour des remparts.
Vestige des remparts.

Saint-Dizier, par sa position stratégique, se voit assiégée lors du conflit entre l'empereur Charles V (Charles Quint) et François Ier, en 1544. La place forte se rend après une résistance de plusieurs mois. Le roi de France a lui-même salué l'héroïsme de ses habitants. Les rois l'offrent à des proches : ainsi, la ville passe à la famille de Lorraine-Guise : Claude Ier de Lorraine, sire de Guise, d'Aumale et de Joinville (1496-1550), est doté en mars 1524 par la régente Louise[25] ; il y séjourne et y fait des travaux, mais doit se retirer devant les troupes de Charles Quint qui s'emparent de Joinville et de St-Dizier en 1544. Propriété des Impériaux, Saint-Dizier sera rendue à la France au traité de Crépy-en-Laonnois, le . Puis St-Dizier appartient au douaire de la reine Marie Stuart en 1560 (petite-fille maternelle de Claude de Lorraine). Aux XVIIe et XVIIIe siècles et jusqu'à la Révolution, la terre de St-Dizier est aux Orléans, à la fois proches parents des rois (cf. Gaston ou Philippe) et héritiers des Guise[26].

En 1755, un incendie détruisit les trois-quarts de la vieille ville. L'église Notre-Dame fut également touchée à cette occasion. Seules quelques maisons de la place Émile-Mauguet et de la rue du Petit-Sauvage échappèrent à la destruction.

En 1814, Saint-Dizier fut à nouveau le centre de conflits. En janvier, Napoléon Ier y chassa les Russes : ce fut la première grande victoire de la Campagne de France. Il y remporta une seconde victoire en mars.

Le chemin de fer arrive à Saint-Dizier en 1855.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1910, la fin de l'hiver est marquée par une grande inondation et voit arriver les premiers avions ; un premier aérodrome est construit en 1913.

Durant le premier conflit mondial, la commune servit entre autres de point de départ pour l'approvisionnement du front, via la Voie Sacrée, pendant la bataille de Verdun.

La réquisition par la Luftwaffe (armée de l'air allemande) de son aérodrome lors du second conflit mondial valut à Saint-Dizier de connaître de nombreux bombardements aériens par les forces anglo-américaines. Elle fut libérée de l'Occupation le [27].

La ville, grâce à un savoir-faire issu d'un long passé sidérurgique, a pu ensuite se développer et se spécialiser dans ce domaine (fonte d'art, mécanique agricole). Parallèlement, l'usine de crème glacée des frères Ortiz va se développer et sa marque, Miko, sera connue mondialement.

Pour faire face aux besoins en logement du personnel de ces industries en pleine expansion (notamment avec l'emploi de l'usine de tracteurs McCormick qui comptait 3 000 salariés venant de 100 km à la ronde), on construira aux abords de la cité Bragarde, au milieu des années 1950, un des premiers grands ensembles de France : le Vert-Bois. Initialement baptisée Saint-Dizier-le-Neuf, cette opération d'urbanisme voulue par Edgard Pisani a été une des premières villes nouvelles avec une cohérence complète en termes d'équipement urbain (logements, écoles, commerce, église, piscine). Regroupant environ 40 % de la population totale de la commune, c'est aujourd'hui un quartier prioritaire connu pour être particulièrement défavorisé comparé à des villes de même importance. Dans le cadre de la rénovation urbaine, une partie de cet ensemble urbain a été détruit.

Au milieu des années 1990, la municipalité a engagé un travail de renouvellement urbain transformant radicalement le centre-ville sous l'égide de l'architecte Carme Pinós[28].

Des fouilles préventives permirent de mettre au jour des tombes dont trois de nobles francs d'une grande rareté, les objets ont été versés au Musée municipal de Saint-Dizier.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La sous-préfecture.
L'hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune est depuis 1946 le chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Dizier du département de la Haute-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de la Haute-Marne.

Elle était de 1793 à 1973 le chef-lieu du canton de Saint-Dizier, année où celui-ci est scindé et la ville répartie entre les cantons de Saint-Dizier-Centre, Saint-Dizier-Ouest, Saint-Dizier-Sud-Est et de Saint-Dizier-Nord-Est[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est désormais le bureau centralisateur des cantons de Saint-Dizier-1, Saint-Dizier-2

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La ville était le siège de l'ancienne communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise créée fin 2000.

Celle-ci fusionne le avec ses voisines, et la nouvelle communauté d'agglomération, dont la ville est toujours le siège, reprend la dénomination de communauté d'agglomération Saint-Dizier, Der et Blaise.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans la Haute-Marne, la liste UMP menée par le maire sortant François Cornut-Gentille obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 5 330 voix (72,62 %, 31 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[30] :

  • Jean-Luc Bouzon (FG, 1 338 voix, 18,23 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
  • Nicole Samour (PS-PCF-EELV, 671 voix, 9,14 %, 1 conseiller municipal élu, également conseiller communautaire) ;

lors d'un scrutin où 53,85 des électeurs se sont abstenus.

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans la Haute-Marne, la liste d'union de la droite menée par Quentin Brière — qui avait le soutien de la maire sortante et du maire élu en 2014, François Cornut-Gentille — obtient la majorité absolue des suffrages avec 2 161 voix (50,04 %, 27 conseillers municipaux élus dont 25 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[31] :

  • Jean-Michel Feuillet —  liste centriste qui avait fusionnée avec celles du premier tour de Laurent Daval et de Pascale Krebs — (1 440 voix, 33,34 %, 6 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) ;
  • Jean-Luc Bouzon (Union de la gauche, 717 voix, 16,60 %, 2 conseillers municipaux et communautaires élus)

lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 70,84 % des électeurs se sont abstenus.

Politique locale[modifier | modifier le code]

En 2017, François Cornut-Gentille, maire depuis 1995, est réélu député de la Haute-Marne et, contraint par la législation limitant le cumul des mandats en France, démissionne de ses mandats de maire et de président de l'intercommunalité. Conformément à la réglementation, le conseil municipal élit sa successeure, Élisabeth Robert-Dehault, sans qu'il n'y ait de nouvelles élections municipales[32].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1944 mars 1971 Raoul Laurent[36] SFIO puis UNR Distributeur à la SNCF
Député de la Haute-Marne (1945 → 1946)
mars 1971 mars 1989 Marius Cartier[37],[38] PCF Résistant, homme d'équipe SNCF
Conseiller général de Saint-Dizier (1973 → 1985)
Conseiller général de Saint-Dizier-Nord-Est (1982 → 1985)
mars 1989 juin 1995 Guy Chanfrault PS Député de la Haute-Marne (1981 → 1993)
juin 1995 juillet 2017[32],[39],[40] François Cornut-Gentille RPR puis
UMP-LR
Député de la Haute-Marne[41] (1993 →)
Président de la CA Saint-Dizier, Der et Blaise (? → 2017)
Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député en 2017
juillet 2017[42] juillet 2020 Élisabeth Robert-Dehault LR Conseillère générale de Saint-Dizier-Centre (1998 → 2015)
Conseillère départementale de Saint-Dizier-2 (2015 → 2021)
juillet 2020[43],[44] En cours
(au 14 décembre 2020)
Quentin Brière[45] LR Avocat, collaborateur d'élus
Président de la CA Saint-Dizier, Der et Blaise (2020 →)

Jumelage[modifier | modifier le code]

La ville de Saint-Dizier est jumelée avec Drapeau de l'Allemagne Parchim (Allemagne) depuis 1971.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[46],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 23 068 habitants[Note 7], en diminution de 8,39 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 5005 8245 6145 8176 1636 3665 7057 1367 429
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 6428 07710 17011 22912 75412 77313 45813 37213 947
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 60114 66116 01917 57619 01918 29219 14919 53225 515
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
34 40736 61637 26635 18933 55230 90026 97224 82524 932
2021 - - - - - - - -
23 068--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Saint-Dizier est une des 26 communes françaises qui comptent actuellement moins de 30 000 habitants après un pic à plus de 30 000 habitants. Le pic de population à Saint-Dizier a été de 37 266 habitants en 1975. C'est la commune qui a subi la seconde chute la plus importante avec une diminution de 35,57 % entre 1975 et 2017.

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,1 % la même année, alors qu'il est de 31,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 11 098 hommes pour 12 284 femmes, soit un taux de 52,54 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
2,6 
6,6 
75-89 ans
12,4 
16,5 
60-74 ans
19,2 
21,7 
45-59 ans
20,9 
17,5 
30-44 ans
14,7 
20,8 
15-29 ans
15,9 
16,4 
0-14 ans
14,4 
Pyramide des âges du département de la Haute-Marne en 2020 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,5 
8,5 
75-89 ans
11,9 
20,1 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,4 
16,8 
30-44 ans
15,7 
16,6 
15-29 ans
13,7 
16,3 
0-14 ans
15 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Dizier compte plusieurs groupes scolaires regroupant écoles maternelles et écoles élémentaires. La ville dispose de trois collèges publics : Anne-Frank, La Noue et Luiz-Ortiz. Saint-Dizier compte également deux lycées publics : Saint-Exupéry (lycée général, technique et professionnel) et Blaise-Pascal (lycée technique et professionnel). Il existe au sein de cette ville un enseignement privé : l'ESTIC (collège et lycée) et l'Assomption (école maternelle et élémentaire). Enfin, on trouve aussi deux organismes de formation pour adultes : Greta et AFPA. Saint-Dizier dépend de l'académie de Reims (zone b).

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Meeting international de natation de 2013.
  • La Foire Exposition de Saint-Dizier qui se déroule à l'Ascension (11e édition en 2020)
  • 10 km de Saint-Dizier (15e édition en 2017)
  • Festival de théâtre scolaire et amateur Mai'scènes[50]

Santé[modifier | modifier le code]

Saint-Dizier compte deux hôpitaux et une clinique : centre hospitalier Geneviève-de-Gaulle-Anthonioz, centre hospitalier de la Haute-Marne « André-Breton » (psychiatrie, réadaptation, convalescence) et clinique François-Ier qui se situe dans une aile de l'hôpital et appartenant au groupe Courlancy (Reims).

Sports[modifier | modifier le code]

Le Centre nautique de Saint-Dizier.

Saint-Dizier compte plusieurs clubs sportifs[51] et infrastructures à usage sportif.

Le COSD possède plusieurs sections (tennis, rugby, natation, triathlon, volley). La section football du COSD a disparu. Cependant, il existe trois clubs de football sur Saint-Dizier: le CS Bragards, l'Espérance SDZ et Marnaval. L'UJB permet la pratique du basket et du judo. Un club de judo existe également à Marnaval. Le quartier de Marnaval compte aussi un club de football et un club de tennis. Enfin, il y a dans la ville le Cercle Pugiliste de Saint-Dizier.

En ce qui concerne les infrastructures sportives, Saint-Dizier possède un stade d'une capacité de 8 000 personnes (stade Charles-Jacquin), un centre nautique (en cours d'agrandissement) où se déroule le meeting international de natation de Saint-Dizier, le complexe Suzanne-Lenglen où le COSD-TCB dispose de 10 courts (4 courts couverts, 4 courts outdoor en béton poreux et 2 courts en terre battue) où se déroule le tournoi international courant octobre (« future », 15 000 $) et deux dojos pour le judo (Marnaval et UJB). Enfin, Saint-Dizier compte d'autres infrastructures par le biais des associations et des établissements scolaires ainsi qu'un skate-park (parc du Jard).

Médias[modifier | modifier le code]

  • Le Journal de la Haute-Marne est un journal quotidien départemental
  • Puissance Télévision est la chaîne de télévision locale qui émet depuis 2016
  • Radio Latitude est une radio locale diffusée à Saint-Dizier sur le 107.9 et à Troyes
  • Champagne FM est une radio régionale privée diffusée sur le 101.4
  • Active Radio est une radio associative diffusée sur le 100.6
  • La Voix de la Haute-Marne est un journal hebdomadaire départemental

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, rue Guy de Bourbon, édifiée en 1202 mais en grande partie reconstruite après l'incendie de 1775 abrite un orgue d'Aristide Cavaillé-Coll de 1862 dans un buffet de la deuxième moitié du XVIIIe siècle provenant de l'abbaye de Larrivour près de Lusigny-sur-Barse. Le portail de l'église est d'origine ;
  • Église Saint Martin de Gigny, place De Gaulle, au faubourg de Gigny
  • Église Saint-Martin de La Noue, place de la République, au faubourg de La Noue
  • Église Saint-Charles de Marnaval, rue de Savoie, au faubourg de Marnaval
  • église Notre-Dame d'Hoëricourt.
  • Église Sainte Thérèse du Vert-Bois, 2 Capitaine Eon
  • Ancienne chapelle du couvent de l'Adoration-Réparatrice, 12 rue Commune de Paris
  • Ancienne chapelle des religieuses de l'Assomption, Rue Godard-Jeanson
  • Chapelle de l'établissement scolaire de l'Immaculée-Conception, 12 rue De Lattre, édifiée en 1863 sur les plans de l'architecte Hubert Fisbacq. Celui-ci s'est inspiré de la Sainte Chapelle du Palais de Justice de Paris ;
  • Chapelle de la maison diocésaine Saint-Michel, 4 rue Vandeuil;
  • Chapelle de la base aérienne 113
  • Chapelle Cité des Ajots, 26 avenue Giraud.
  • Chapelle centre hospitalier André Breton, carrefour Henri Rollin
  • Chapelle du cimetière de Gigny.
  • Temple de l'Église réformée de France, 34 rue Lalande
  • Synagogue rue du Maréchal De lattre de Tassigny rue De Lattre
  • Église évangélique protestante, 1 rue des Lachats
  • Évangélique baptiste, 110 rue Ernest Renan
  • Évangélique vie et lumière, 119 avenue Giraud
  • Salle du royaume des témoins de Jehovah, 14 3 rue Buffon

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Saint-Dizier est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Marne. Elle gère l’Aérodrome de Chaumont-Semoutiers.

Industries[modifier | modifier le code]

La tour Miko, devenue un des emblèmes de la ville.

L'économie de la ville connaît un fort déclin industriel, notamment dans le secteur mécanique, alors que la base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson et les deux établissements hospitaliers sont pourvoyeurs d'emplois.

  • L'industrie est principalement occupée par le secteur de la métallurgie (Hachette et Driout) toujours prospère dans le nord de la Haute-Marne.
  • Le grand architecte de l'Art nouveau Hector Guimard faisait fabriquer à la fonderie de Saint-Dizier [1] ses fontes ornementales (balcons…). On en voit de nombreux et beaux exemplaires en parcourant la ville.
  • Le deuxième grand secteur concerne la fabrication de machines et d'équipements, avec :
    • International Harvester, prenant la suite de la CIMA (Compagnie internationale de machines agricoles, elle-même issue des usines Champenois) installe en 1950 une usine destinée à la fabrication de tracteurs agricoles, qui deviendra Case IH en 1984 avant d'entrer dans le giron de FiatAgri en 1999 puis d'Argo-Landini en 2000 et enfin en 2011 du groupe chinois YTO[52], leader du marché chinois. L'usine compta 2 800 employés au plus fort de son activité en 1982 et 223 en 2011 au moment du rachat par YTO ; En 2020, il ne reste plus rien de l'activité productive sur le site ;
    • l'installation de Ammann-Yanmar en , spécialiste en mini tracto-pelles, contrôlé à 100 % par le groupe japonais Yanmar depuis 2010[53].
  • La ville fut également le lieu d'installation de la famille Ortiz, à l'origine de la marque Miko, et où la société rachetée par Unilever y possède une usine très importante pour le dynamisme de la cité bragarde.
  • Enfin, la base aérienne 113 de Saint-Dizier « Saint-Exupéry » est également un grand pourvoyeur d'emplois, avec environ 2 000 militaires. Elle accueille 3 escadrons d'avions de combat Rafale.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le théâtre.
Le musée municipal.
Saint-Dizier. L'étang de la Marina.
Carte postale ancienne.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Les principaux monuments de la ville sont :

  • l'ancien château médiéval du XIIe siècle dont il subsiste un corps de bâtiment dans lequel est installé depuis 1959 la sous-préfecture ainsi que deux tours d'entrée ; il reste par ailleurs quatre tours des anciens remparts ;
  • la halle aux Blés bâtie en 1860 a été transformée en théâtre à l'italienne en 1906 ;
  • il subsiste dans le centre-ville plusieurs maisons à pans de bois rescapées de l'incendie de 1775. La plus connue est la Maison Parcollet datée du XVIe siècle ;
  • Maison du Petit-Paris, maison décorée de Marcel Dhièvre ;
  • l'hôtel de ville érigé en 1863 sur pilotis à la place d'un ancien bastion ;
  • le Musée municipal rassemble des collections en paléontologie, ornithologie, archéologie, beaux-arts et quelques fontes Guimard ;
  • le quartier de la Noue et ses pittoresques « voyottes » ;
  • Villa, 45 Clos-Mortier ;
  • le viaduc routier de Marnaval ;
  • la Chambre de commerce et d'industrie construite en 1897 ;
  • le Musée du souvenir français ;
  • le Monument représentant le siège de 1544 dédié à la mémoire des Bragards (1906)[54] ; il est l'œuvre de R.Carillon et sur ses faces : La ville de Saint-Dizier à ses héroïques défenseurs. Souscription publique 1901_1905; les armes de l'ingénieur Marino, du capitaine Lalande et du comte de Sancerre, défenseurs de la ville[55] ;
  • l'église Saint-Martin de Gigny ;
  • l'église Notre-Dame-de-l'Assomption ;
  • l'église Saint-Martin de la Noue ;
  • la synagogue de Saint-Dizier rénovée en 2011.

En centre-ville, l'ancien site de l'usine Miko a été transformé en cinéma multiplexe, le Ciné Quai, qui conserve aujourd’hui la tour Miko des années trente avec une exposition qui retrace l'histoire du site. L’usine fonctionne toujours mais a été déplacée dans la zone industrielle de Trois-Fontaines avec la construction d'un immense entrepôt de stockage pouvant contenir 35 000 palettes environ (40 m de hauteur, 40 m de largeur et 80 m de longueur). Ce qui en fait un des plus gros frigo d'Europe !

Saint-Dizier se trouve à 15 km du lac du Der-Chantecoq, qui comprend une importante base de loisirs, plusieurs petits commerces et un casino.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Les fontes d'art d'Hector Guimard qui ornent les balcons et qui embellissent la ville (Fontaine Wallace) qui font de Saint-Dizier un des hauts lieux de la fonderie et de la métallurgie [2]. La ville est dotée de plusieurs structures culturelles comme le théâtre et Les Fuseaux ainsi qu'un musée.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

La Bragardise, spécialité de Saint-Dizier.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Armes de Saint-Dizier

Les armes de la commune de Saint-Dizier se blasonnent ainsi :
'D'azur à un château de trois tours d'argent maçonné de sable, ouvert et ajouré du champ, posé sur une coque de bateau aussi d'argent, au franc canton dextre, de gueules chargé de la légion d'honneur d'argent, et au franc canton sénestre, palé de gueules et de sinople de huit pièces chargé d'une croix de guerre d'argent.
'L'écu surmonté de la couronne murale à quatre tours et accompagné de deux branches, une de chêne à dextre, l'autre de laurier à senestre, avec au-dessous, sur liston d'argent la devise : Regnum sustinent.

Les habitants de Saint-Dizier sont appelés les Bragards.

L'explication la plus proche de l'étude de la langue du XVIe siècle renvoie au vieux verbe Braguer qui signifie se vanter (voir le dictionnaire Littré Braguer) : après le siège de 1544, le fait d'armes des habitants de Saint-Dizier a tourné en vantardise, d'où un surnom possible et plausible. En wallon, bragarz désigne les jeunes gens qui, enrubannés, empanachés, l'épée au côté, font les honneurs d'une fête de paroisse (XVIe s.).

Décorations[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bruno Pernot, Les Grandes Inondations de 1910 en Haute-Marne, Langres, Éditions Dominique Guéniot, 2010. (ISBN 978-2-87825-477-8).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « Saint-Dizier » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  4. « Station Météo-France « Saint-Dizier » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Saint-Dizier », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  17. « Les défis de ville: Saint-Dizier - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion,
  18. AMC, « Saint-Dizier 2020 », AMC,‎ (lire en ligne)
  19. Maison à part, « Saint-Dizier réinvente sa cité », sur www.maisonapart.com
  20. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en, liens externes.
  21. « toponymie : Champagne-Ardenne », sur crehangec.free.fr (consulté le ).
  22. « dictionnaire topographique du département de la Haute-Marne - CTHS » [PDF].
  23. « Charte d'affranchissement accordée aux bourgeois et habitants de Saint-Dizier par Guillaume de Dampierre et Marguerite de Flandre, son épouse, en 1228, et confirmée par Louis X en 1314 », Mémoires de la Société des lettres, des sciences, des arts, de l'agriculture et de l'industrie de Saint-Dizier. Années 1880-1881,‎ , p. 7-24 (lire en ligne)
  24. « Maison de Vergy, p. 8 », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2007 et 2021
  25. « Actes du règne de François Ier : n° 2129 (lettres de la régente Louise), p. 400 », sur Catalogue des Actes de François Ier, t. Ier, Imprimerie nationale,à Paris, 1887
  26. « Histoire de Saint-Dizier », sur Patrimoine de France : Château de Saint-Dizier
  27. « Saint Dizier la seconde guerre mondiale », sur free.fr via Wikiwix (consulté le ).
  28. « Estudio Carme Pinós », sur www.cpinos.com
  29. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Résultats officiels pour la commune Saint-Dizier
  31. « Municipales 2020 à Saint-Dizier en Haute-Marne : Quentin Brière élu maire, les résultats du second tour : Ce dimanche 28 juin 2020, Quentin Brière est devenu le nouveau maire de Saint-Dizier, juste devant Jean-Michel Feuillet et sa nouvelle liste qui regroupe celle de Laurent Daval et celle de Pascale Krebs, candidats du premier tour », France 3 Grand Est,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. a et b Grégory Marin, « Non-cumul des mandats. Petits détournements pour garder le manche : Ils ont été élus sénateurs ou députés, la loi leur impose de quitter un de leurs mandats. Mais à droite surtout, on n’envisage pas de passer les commandes », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Mais le « système » le plus abouti a été bricolé par le maire LR de Saint-Dizier (Haute-Marne), François Cornut-Gentille, député depuis 1993, maire depuis 1995 et président de la communauté d’agglomération, qui avait expliqué au Journal de la Haute-Marne chercher un moyen de « contourner la loi », se voulant « un Poutine » local. Ici, Medvedev est une femme qui gardera un œil sur leurs intérêts : Élisabeth Robert-Dehault, épouse d’un ancien haut dirigeant du patronat de la métallurgie. Du bureau de maire qu’il a gardé, Cornut-Gentille supervisera. À la tête d’un « comité stratégique » comprenant la nouvelle maire, le président de la communauté d’agglomération et lui-même ».
  33. « Les maires depuis 1848 », Conseil municipal et élus, sur https://www.saint-dizier.fr (consulté le ).
  34. « Henri, Victor, Henri Rollin (1880 - 1933) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  35. « Conseils départementaux », Journal officiel de l'État français, édition Lois et décrets, no 139,‎ , p. 1595 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  36. « Raoul Laurent (1912 - 1994) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  37. « Marius, Alexandre Cartier (1993-1992) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  38. Gilles Alvès, « Cartier Marius, Alexandre : Né le 5 janvier 1913 à Puellemontier (Haute-Marne), mort le 31 décembre 1992 à Saint-Dizier (Haute-Marne) ; homme d’équipe à la SNCF ; responsable interdépartemental du Front national (Haute-Marne, Haute-Saône, Vosges) ; secrétaire de la fédération communiste de Haute-Marne (1953-1971) ; vice-président du conseil général de Haute-Marne (1945-1949), député (1945-1951, 1956-1958), maire de Saint-Dizier (1971-1989) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  39. Nicolas Braemer, « Fin du cumul des mandats : une si difficile succession : C’est comme si on écorchait vifs les sénateurs-maires, ou députés-maires, forcés de rendre un de leurs mandats à la suite de l’entrée en vigueur de la loi en terminant avec le cumul des mandats. La douleur est telle qu’ils ont mis au point des scénarios rivalisant d’originalité pour garder le pouvoir… », La lettre du cadre.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. Charlotte Belaich, « Non-cumul : les ex-maires « ont du mal à couper le cordon » : Ils sont députés ou sénateurs et ont été obligés de quitter leur mairie cette année pour rester au Parlement. Vraiment ? Beaucoup d’entre eux tirent toujours les ficelles dans leur commune, de façon plus ou moins grossière », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ) « A Saint-Dizier (Haute-Marne), François Cornut-Gentille (LR), député depuis vingt-quatre ans et maire depuis vingt-deux, s’est, lui, adjugé la délégation «aux grands projets culturels et au musée», précédemment dévolue à un adjoint. L’ancien député-maire avait d’ailleurs prévenu : interrogé pendant la campagne des législatives, il admettait qu’il comptait garder la main. « Ce sera un détournement de la loi. Je considérerai que je suis en charge des grands projets », disait-il très calmement, avant de lâcher, goguenard : «Je ne sais pas qui sera Medvedev, mais je serai Poutine. On comprendra où sera le pouvoir ».
  41. « Résultats des législatives 2017 : François Cornut-Gentille (LR) rempile pour un sixième mandat en Haute-Marne : Le maire de Saint-Dizier l’a emporté grâce au front républicain au second tour. Dans la 1re circonscription, c’est LRM qui gagne », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Elisabeth Robert Dehault, nouveau maire de Saint-Dizier en Haute-Marne : Elisabeth Robert Dehault est élue nouveau maire de Saint-Dizier. L'ancienne adjointe en charge des grands projets culturels et du musée a été élue ce matin à une large majorité en Conseil municipal. L'ancien maire François Cornut-Gentille (LR) quitte la mairie après sa victoire aux législatives », France 3 Grand Est,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. « Quentin Brière devient le nouveau " Patron " de la Ville : Élisabeth Robert-Dehault a passé le témoin à Quentin Brière à la tête de la mairie bragarde. Une passation de pouvoirs, dans la continuité. Le nouvel édile livre les projets à mener durant son mandat », La Voix de la Haute-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. Pierre Rival, « À Saint-Dizier, Quentin Brière s’entoure d’une équipe de fidèles : Le jeune maire de 31 ans s’est constitué une équipe à sa main lors du conseil d’installation du 3 juillet », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Municipales 2020 : ce qu'il faut savoir sur Quentin Brière, le nouveau maire de Saint-Dizier, en Haute-Marne : Arrivé à Saint-Dizier en 2017, Quentin Brière, 30 ans, s’est souvent vu reprocher sa jeunesse et ses origines par ses adversaires pendant cette campagne. Pourtant, c’est pour lui qu’ont voté les Bragards ce dimanche 28 juin », France 3 Grand Est,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Dizier (52448) », (consulté le ).
  49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Haute-Marne (52) », (consulté le ).
  50. « Les trois coups bientôt frappés | Le Journal de la Haute-Marne », sur www.jhm.fr (consulté le ).
  51. « Annuaire des associations, rubrique Sports », sur le site de la commune de Saint-Dizier (consulté le ).
  52. Reprise par le groupe Yto-France 3 Région-8 mars 2011
  53. http://www.ammann-yanmar.fr/french/index.asp?contentid=21 historique du site de St Dizier
  54. Voir la revue Fontes no 60 (édition ASPM)
  55. « Monument du siège de 1544 – Saint-Dizier | E-monumen », sur e-monumen.net, (consulté le )
  56. Louis Brouillon, Sermaize-les-Bains et la région environnante...guide du tourisme et du promeneur, Chalons sur-Marne, imprimerie Martin Frères, 1908.