Saint-Gervazy — Wikipédia

Saint-Gervazy
Saint-Gervazy
Le château de Saint-Gervazy.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Serge Barthomeuf
2020-2026
Code postal 63340
Code commune 63356
Démographie
Population
municipale
337 hab. (2021 en augmentation de 5,31 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 57″ nord, 3° 13′ 01″ est
Altitude Min. 458 m
Max. 790 m
Superficie 14,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Issoire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brassac-les-Mines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Gervazy
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Saint-Gervazy

Saint-Gervazy est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Gervazy est traversé par le ruisseau de la Volave et est dominé par le pic du Montcelet (738 m). Ce dernier est surmonté par les restes d'une tour, ultime vestige d'un château. Outre le village proprement dit, Saint-Gervazy est constitué des hameaux de Segonzat, Scourdois et de Unsac.

Communes limitrophes de Saint-Gervazy
Madriat Collanges Vichel
Augnat Saint-Gervazy Moriat
Apchat Chambezon
Haute-Loire

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Autrac », sur la commune d'Autrac à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Gervazy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,6 %), terres arables (29 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,6 %), forêts (11,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Roche ou Rocher[13].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? Léon Leyreloup PS  
mars 2001 mars 2008 Bernard Jourlin    
mars 2008 En cours
(au 8 septembre 2020)
Serge Barthomeuf[14],[15]   Berger[16]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 337 habitants[Note 3], en augmentation de 5,31 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
715545660687725696714727752
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
709660630657635613630641641
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
570515435350310310286307341
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
242206249226264256290300314
2018 2021 - - - - - - -
333337-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le village comporte un château du XIIIe siècle restauré et ouvert à la location au public depuis septembre 2011[précision nécessaire].

L'église contenait une Vierge noire typique de la région Auvergne qui fut volée en 1983 et repérée dix huit ans plus tard dans un catalogue de vente aux enchères à Madrid et retrouvée en Hollande. Par sécurité elle était alors conservée dans le trésor de la cathédrale de Clermont-Ferrand. Depuis 2005, grâce à des fonds récoltés par l'Association de la Vierge Noire, elle a été restituée dans son emplacement d'origine, dans l'église Notre-Dame de Saint-Gervazy.

À côté du hameau d'Unsac, s'élève un dolmen constitué de six pierres levées formant un couloir et de deux dalles de chevet, l'ensemble formant une allée couverte. Les dalles de couvertures n'étant plus sur l'ensemble mais reposant à côté de l'allée. L'ensemble formant une allée couverte unique dans la région.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Mythologie et légende[modifier | modifier le code]

Une histoire se raconte depuis deux décennies dans le village, comme quoi la place du château aurait été le lieu d'un culte obscure dans les années de la révolution française. Une secte aurait ouvert un portail temporel vers un monde ténébreux, une sorte d'au delà infernal. Le portail avait été fermé la première fois par d'église, redevenue toute puissance en 1792 après la chute de Maximilien de Robespierre. Le portail a été ouvert une seconde fois en 1940 de manière mystérieuse et fermé six ans plus tard par un vétéran de la seconde guerre mondial, le vétéran aurait habite jusqu'au début des années 2010 dans une maison haute et étroite sur le pont du village. Il disait garder un portail derrière le château du village et veiller a ce que les monstres obscures ne reviennent pas... Il n'y a plus de traces de ce vétéran depuis la mise en vente de sa maison. Le notaire aurait retrouvé et mis a disposition des habitants du village une note que le vétéran a légué à la commune en guise d'héritage. En voici un extrait :

Héritage pour St Gervazy :

Pour fermer le portail réussir les artefacts suivants :

- Un crucifix sur lequel je veillerai pour l'éternité

- Une fiole d'eau bénite du Vatican cachée là où les prisonniers obtiennent leur dernier jugement

- De l'ail planté par le maire sur le domaine communal

Disposer les artefacts en triangle autour du portail et prononcer, AVANT MINUIT, l'incantation suivante :

"Pie VI, Pie VI, par ton pouvoir consacré par Dieu, ferme ce portail et fait taire les monstres en ce lieu."

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Gervazy et Autrac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Autrac », sur la commune d'Autrac - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Autrac », sur la commune d'Autrac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Issoire », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 9 avril 2014 (consulté le 23 juin 2014).
  15. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  16. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.