Saint-Haon-le-Châtel — Wikipédia

Saint-Haon-le-Châtel
Saint-Haon-le-Châtel
Blason de Saint-Haon-le-Châtel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Roannais Agglomération
Maire
Mandat
Gilbert Magnaud
2020-2026
Code postal 42370
Code commune 42232
Démographie
Gentilé Saint-Haonnois
Population
municipale
633 hab. (2021 en augmentation de 1,77 % par rapport à 2015)
Densité 728 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 04′ 00″ nord, 3° 54′ 57″ est
Altitude Min. 363 m
Max. 463 m
Superficie 0,87 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Roanne
(banlieue)
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Renaison
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Haon-le-Châtel

Saint-Haon-le-Châtel [sɛ̃.t‿ɑ̃ lə ʃatɛl] est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Avec seulement 87 hectares de superficie, Saint-Haon-le-Châtel est la commune la plus petite de la Loire et la 53e de France. En termes de densité, elle est ainsi la 22e la plus forte de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village médiéval typique fortifié surplombe la plaine de Roanne.

Les communes limitrophes sont uniquement Saint-Haon-le-Vieux au nord et Renaison au sud.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Nord-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 898 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roanne-Riorges_aéro », sur la commune de Saint-Léger-sur-Roanne à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Haon-le-Châtel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roanne, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[10] et 79 928 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,8 %), zones urbanisées (48,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Issu d'un ancien nom de baptême, du latin Abundius (abundus = abondant), popularisé par un saint dont on ne sait quasiment rien.

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant 954, le comte Artaud Ier lègue à Cluny l'église de Saint-Haon. Vers 1100, était le siège d'une "viguerie" appartenant aux derniers comtes de la première maison des comtes de Forez. Au XIIIe siècle, le collateur de la cure était le prieur d'Ambierle, lui-même dépendant de Cluny. A la même période un hôpital existait près d'une voie importante.

Depuis le , la communauté de communes de la Côte roannaise dont faisait partie la commune s'est intégrée à la Communauté d'agglomération roannais agglomération.

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D’argent au lion de gueules.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 mars 2008 Alain Pérard PS Président de la communauté de communes la côte roannaise
mars 2008 mai 2020 Yves Durand[16] PS Enseignant

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 633 habitants[Note 3], en augmentation de 1,77 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
800750868600707730719719749
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
657704723701731696714715674
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
620630538440438417388344386
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
407392410439535570568571588
2014 2019 2021 - - - - - -
617637633------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

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Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Eustache de Saint-Haon-le-Châtel du XIIe siècle.
  • Remparts du XIIe siècle.
  • Manoir de la Fleur de Lys.
  • Hôtel Pelletier.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Jules Jusserand (° 1855 - † 1932), diplomate et historien, ambassadeur aux États-Unis de 1902 à 1925, il possédait une maison au sein du village qui a érigé un monument à sa mémoire.
  • Louis Cazamian (° 1877 - † 1965), ancien élève de l' École normale supérieure de Paris, reçu premier à l'agrégation d'anglais en 1900, Louis Cazamian fut docteur en lettres peu de temps après (1903). Brillant critique littéraire, spécialiste de la littérature anglaise, il l' enseigna pendant de nombreuses années à la Sorbonne. Il fut également l'auteur fort connu d'un ouvrage universitaire écrit avec son collègue Emile Legouis : "Histoire de la littérature anglaise des origines à nos jours". Il est mort en 1965 dans la commune. Il y a également épousé Madeleine Clédat, angliciste connue pour ses traductions de poésie anglaise, et également professeur à la Sorbonne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Haon-le-Châtel et Saint-Léger-sur-Roanne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Roanne-Riorges_aéro », sur la commune de Saint-Léger-sur-Roanne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Roanne-Riorges_aéro », sur la commune de Saint-Léger-sur-Roanne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Roanne », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Saint-Haon-le-Châtel sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]