Samolaco (cheval) — Wikipédia

Samolaco
Région d’origine
Région Lombardie, Drapeau de l'Italie Italie
Caractéristiques
Morphologie cheval de selle
Taille ~1,50 m
Robe Alezan crins lavés ou bai

Le Samolaco est une race chevaline italienne rare originaire du Valchiavenna et de Valteline, en Lombardie. Cette race descendrait de chevaux andalous. Non-reconnue, elle est critiquement menacée de disparition, voire déjà éteinte.

Dénomination[modifier | modifier le code]

Cette race de chevaux tient son nom de la ville de Samolaco, près de Chiavenna dans la province de Sondrio. Elle est aussi nommée Chiavennese[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Ce cheval est présumé d'origine espagnole[1]. Il proviendrait de montures militaires espagnoles abandonnées au XVIIe siècle à Trivio di Fuentes, puis mélangées avec la souche locale[1],[2]. À partir de 1954, il reçoit l'influence de l'Avelignese, d'où résulte la race Samolaco-Avelignese[1],[2]. Cependant, l'élevage décline ensuite, menant à une importante consanguinité des chevaux restants[2].

En 1995, il n'en reste plus que 12 individus de pure race[1], recensés par la World Watch List de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)[2]. Ce cheval est apparu dans un reportage diffusé sur la chaîne de télévision Rai Linea Verde[2].

Description[modifier | modifier le code]

Le guide Delachaux estime sa taille à environ 1,50 m[1]. La tête est légère selon le guide Delachaux[1], lourde selon le Dr Alessio Zano[2]. Le poitrail est large[1]. La croupe est arrondie[1]. La crinière et la queue sont épaisses en crins[1].

La robe est généralement alezane, le plus souvent assortie de crins lavés[1], conséquences des croisements pratiqués avec l'Avelignese[2]. Le bai est possible[1].

Il est résistant, demande peu d'entretien et a le pied sûr, comme tous les chevaux de montagne[1]. L'élevage s'effectue le plus souvent en stabulation, avec une sortie au pâturage durant l'été[2]. Le Samolaco n'est pas une race de chevaux officiellement reconnue[1].

Utilisations[modifier | modifier le code]

C'est historiquement un cheval de bât[1]. L'autrice du guide Delachaux préconise son usage dans le tourisme équestre[1].

Diffusion de l'élevage[modifier | modifier le code]

C'est une race critiquement menacée, voire déjà éteinte dans les années 2010[1]. La race Samolaco-Avelignese est en effet citée comme éteinte par l′Associazione Culturale Samolaco[3].

Elle est propre à la région italienne de Lombardie[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Rousseau 2016, p. 141.
  2. a b c d e f g et h Zanon.
  3. (it) « Samolaco e i suoi luoghi di interesse – Samolaco Cultura » (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

  • (it) Alessio Zanon, « Samolaco », sur www.agraria.org (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Fogliata 1910] (it) Giacinto Fogliata, Tipi e razze equine in Rapporto con la produzione equina in Italia, con l'aggiunta della produzione del mulo : Seconda edizione, migliorata e notevolmente accresciuta, Pisa, Tip. Ed. F. Mariotti. BN 1910 2761, , 2e éd., 570 p.
  • [Rousseau 2016] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Guide des chevaux d'Europe, Delachaux et Niestlé, (ISBN 978-2-603-02437-9), « Samolaco », p. 141. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata