Samuel Tyszelman — Wikipédia

Samuel Tyszelman
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Szmul Cecel TyszelmanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Samuel Tyszelman est un militant communiste et résistant français, né le à Puławy (Pologne) et mort fusillé le (à 20 ans) à Châtenay-Malabry.

Biographie[modifier | modifier le code]

Samuel Tyszelman est le fils d'immigrants juifs polonais venus en France quand leur fils a trois ans. Il interrompt ses études pour assister son père qui est chapelier. Il milite dans les Jeunesses communistes. À l'été 1941, il devient membre des Bataillons de la jeunesse[1].

Il est arrêté, de même qu'Henri Gautherot[2], lors de la manifestation qui se déroulait le sur les Grands boulevards[3],[1]. Il est condamné à mort, ainsi que son camarade, le pour « aide à l'ennemi, ayant pris part à une manifestation communiste dirigée contre les troupes d'occupation allemandes » et fusillé le à La Vallée-aux-Loups, chemin dit de l'Orme-Mort, à Châtenay-Malabry.

Deux jours plus tard, Pierre Georges (le colonel Fabien) venge Tyszelman en tuant, pour la première fois en plein jour, un militaire allemand le , lors de l'attentat du métro Barbès[2],[3],[4].

La mention « Mort pour la France » est apposée sur son acte de décès par avis ministériel du [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Daniel Grason, Gérard Larue, Notice biographique, fusilles-40-44.maitron.fr
  2. a et b Marc Ferro, Pétain, éd. Fayard, Paris, 1987, 789 p. (ISBN 2213018332 et 978-2213018331) ; rééd. Hachette littérature, coll. « Pluriel », Paris, 2009, 789 p. (ISBN 978-2-01-270518-0), p. 340.
  3. a et b « Ce jeudi 21 août 1941, 8 heures », L'Humanité, 23 août 1994, sur le site humanite.fr, consulté le 31 août 2014.
  4. « Histoire, 1941 : l'attentat au métro Barbès, les débuts de la résistance en France », 18 août 2001. Repris de Jean Morawski, L'Humanité, sur le site lescommunistes.org, consulté le 28 septembre 2007.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Albert Ouzoulias, Les Bataillons de la Jeunesse, Les éditions Sociales, 1971 (ISBN 2209053722).
  • Hervé Villeré, L'affaire de la section spéciale, Le Cercle du Nouveau Livre, 1973

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]