Sanctions contre la Biélorussie — Wikipédia

Les sanctions contre la Biélorussie sont un ensemble de mesures de sanctions prises par l'Union européenne, des pays européens indépendamment et également les États-Unis contre la Biélorussie, pour s'opposer principalement aux atteintes aux droits de l'homme et au caractère non-démocratique du pouvoir biélorusse.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 2006, les États-Unis mettent en place des sanctions contre 9 entreprises publiques biélorusse, sanctions qui sont suspendues en 2015[1]. En 2008, l'ambassadeur des États-Unis en Biélorussie est expulsé par la Biélorussie, depuis les ambassadeurs américains ne peuvent se rendre en Biélorussie et l'ambassade est dirigée sur place par un simple directeur[1].

En , la Biélorussie force un avion passant sur son espace aérien, à atterrir prétextant une alerte à la bombe, dans le but d'arrêter et de détenir l'opposant politique Roman Protassevitch et sa compagne. À la suite de cette action, plusieurs pays européens puis l'Union européenne interdisent leur espace aérien à tout avion biélorusse. En parallèle, un certain nombre de projets d'investissement de l'ordre de 3 milliards d'euros financés par l'Union européenne en Biélorussie sont gelés[2].

En , le rétablissement de sanctions décidé par les États-Unis en contre la Biélorussie à la suite de la répression du pouvoir, prend effet en ciblant 9 entreprises publiques. En réaction la Biélorussie décide de réduire la présence diplomatique américaine sur son sol, ainsi que de complexifier la délivrance de visas pour les ressortissants américains[1].

Le même mois, l'Union européenne annonce une série de sanctions sectorielles économiques[3] ainsi la mise en place de sanctions d'interdictions de circuler dans l'Union européenne et de gels de leurs avoirs placés dans l'Union européenne contre 78 personnalités biélorusses, ainsi que de 7 structures[4].

En août 2021, les États-Unis annoncent de nouvelles sanctions contre la Biélorussie, suivis par le Canada et le Royaume-Uni. Ainsi le Comité national olympique de la Biélorussie est visé à la suite de la tentative de forcer Krystsina Tsimanouskaya à revenir en Biélorussie. Plusieurs entreprises sont également sujettes à des sanctions comme l'entreprise d'engrais Belaruskali (en) ou la banque Absolutbank (be-tarask)[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « La Biélorussie annonce ses mesures de riposte aux sanctions américaines », sur Le Monde,
  2. Gabriel Grésillon, « Avion détourné : l'UE sanctionne la Biélorussie », sur Les Echos,
  3. « Les sanctions européennes sur la Biélorussie (fiche) », sur B2 Pro, le quotidien de l'Europe géopolitique,
  4. « L’Union européenne adopte de nouvelles sanctions contre Minsk après le détournement du vol Ryanair », sur Le Monde,
  5. « Les Etats-Unis adoptent de nouvelles sanctions contre la Biélorussie de Loukachenko », sur Le Monde,

Articles connexes[modifier | modifier le code]