Saramaca — Wikipédia

Saramaca
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Deux personnes saramaca en 2019 au Suriname.

Populations importantes par région
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Langues Saramaca

Les Saramaca, qui s'appellent eux-mêmes les Saamaka, sont un peuple bushinengué (noir-marron), descendant d'esclaves fugitifs d'ascendance africaine emmenés au Suriname pour travailler dans les plantations. Ils étaient anciennement appelés Bosnegers, littéralement nègres de la brousse, parfois traduit « Nègres de Bush »[1]. On considère que leur première fuite eut lieu en 1690. Une importante communauté Saramaca vit en Guyane.

Histoire[modifier | modifier le code]

Traité de paix[modifier | modifier le code]

Voir Vrede met de Saramaccaners (nl).

Langues[modifier | modifier le code]

Créole saramaka[modifier | modifier le code]

Le saramaka, saramacca ou saamaka (ce dernier étant un autonyme) est une langue créole à base anglo-portugaise, parlé par les Saramaccas du Suriname mais qui comporte un important vocabulaire portugais, également considéré comme une langue de France car parlée en Guyane française. Grammaticalement, le saramaca est proche des langues nengee tongo, mais s'en différencie par une part importante de son vocabulaire d'origine portugaise (environ 40%).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Village saramaka[modifier | modifier le code]

Saramaka (ou Saramaca[2]) est un quartier de la ville Kourou, en Guyane. Le quartier est principalement peuplé de Saramakas du Suriname qui se sont installés dans la zone lors de la construction du Centre Spatial Guyanais[3].

Droit[modifier | modifier le code]

Cour interaméricaine des droits de l'homme[modifier | modifier le code]

L'arrêt Peuple Saramaca c. Suriname est une décision de la Cour interaméricaine des droits de l'homme prise en novembre 2007 concernant les droits territoriaux des Saramacas au sein du droit surinamais. Cette affaire était en cours depuis le milieu des années 90. La décision prise par la Cour interaméricaine a fait jurisprudence pour les droits territoriaux de tous les peuples marrons et autochtones d'Amérique (sauf en Guyane), notamment sur le droit de la consultation préalable en Amérique latine[4].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Littérature orale[modifier | modifier le code]

  • Richard Price et Sally Price (trad. de l'anglais), Deux soirées de contes saramaka, Paris, Vents d'ailleurs, , 311 p.

Études[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Poutrin, « Panhuys (L. С van). The heathen religion of the Bush-Negroes in Dutch Guiana (Le fétichisme chez les Nègres Bush de la Guyane hollandaise). Comptes… », Journal de la société des américanistes, Persée, vol. 11, no 1,‎ , p. 314–314 (lire en ligne, consulté le ).
  2. CUCS 2007, p. 2.
  3. « Le littoral de Guyane Française : forte dynamique côtière en Amazonie », sur Centre National d'Etudes Spatiales, (consulté le )
  4. (es) Iván Bazán Chacón, « La sentencia de la Corte Interamericana de Derechos Humanos en el caso del pueblo Saramaka vs. Surinam y el derecho de consulta a los pueblos indígenas », Revista de Investigación de la Universidad Norbert Wiener, vol. 2, no 1,‎ , p. 41–61 (ISSN 2663-7677, DOI 10.37768/unw.rinv.02.01.003, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]