Serge Koster — Wikipédia

Serge Koster
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Serge Koster vel KotlarzVoir et modifier les données sur Wikidata
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Serge Koster, né le dans le 4e arrondissement de Paris et mort le [1] dans le 13e arrondissement de Paris[2], est professeur de lettres, critique littéraire et écrivain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Il est né dans une famille juive. Ses parents ont fui la Pologne dans les années trente pour la Palestine avant de rejoindre la France. Il rencontre en 1960 Geneviève, celle qui sera son épouse. Il a une fille, Delphine, et trois petits-enfants[3]. En 1970, son père meurt dans un accident de voiture : c'est le choc qui provoque l'écriture de son premier livre Le soleil ni la mort édité par Maurice Nadeau en 1975.

Carrière[modifier | modifier le code]

Après une enfance dans des pensionnats, il fait ses études aux lycées Lakanal et Louis-le-Grand, puis à la Sorbonne. Agrégé de grammaire, il enseigne le français au lycée Voltaire à Paris.

Il a longtemps été l'un des critiques de l'émission radiophonique Le Panorama de France Culture ainsi que du Monde et de La Quinzaine littéraire[4].

Depuis 2015 il fait partie du comité de rédaction de La Nouvelle Quinzaine littéraire où il signe des articles[5].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Romans, récits et nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Le Soleil ni la mort, Denoël, 1975.
  • Le Rêve du scribe, Denoël, 1976.
  • Une histoire qui ne finira jamais, Flammarion, 1978.
  • Les Langues de terre, Flammarion, 1980.
  • L'Homme suivi, Flammarion, 1982.
  • Le Voyage inachevé, Flammarion, 1983.
  • Une femme de si près tenue, Flammarion, 1985.
  • La Condition du passager, Flammarion, 1987.
  • L'Amour voyageur, Seghers, 1990.
  • Trou de mémoire, Critérion, 1991. Prix Wizo, 1991. Réédition, PUF, « Perspectives critiques », 2003.
  • La Nuit passionnément, Patrice de Moncan, 1993.
  • À celle qui écoute, Julliard, 1994.
  • Noëlle, cadeau (nouvelle), La Musardine, 1998 (in Contes érotiques de Noël).
  • La Tristesse du témoin, Verticales, 1999.
  • J'ai dû heurter un astre. Triptyque amoureux, La Musardine, 2000.
  • Le Commerce des corps, Éditions du Rocher, 2005.
  • Ces choses qui blessent le cœur, Éditions Léo Scheer, 2007.
  • Figures de style (en collaboration avec Jean-Jacques Morize). Editions Sydney Laurent , 2021.

Essais[modifier | modifier le code]

  • Francis Ponge, Henri Veyrier, 1983[6].
  • Michel Tournier, Henri Veyrier, 1986 (2e édition, Julliard, 1995 - 3e édition, Zulma, , revue et augmentée ). Grand prix de la critique du Pen Club, 2005.
  • Racine, une passion française, PUF, « Perspectives critiques », 1998. Grand prix de l'essai de la Société des gens de lettres, 1998.
  • Sérénité du dédain (Flaubert, Proust, Léautaud), PUF, « Perspectives critiques », 2000.
  • Pluie d’or. Pour une théorie liquide du plaisir, La Musardine, 2001.
  • Adieu grammaire ! PUF « Perspective critique », 2001. Prix de la critique de l’Académie française, 2002.
  • L’Aura de leur nom, PUF, « Perspectives critiques », 2003.
  • « La vieillesse dans les textes », PUF, 2007 (in Fondation Eisai, Quand est-ce que je vieillis ?).
  • Léautaud tel qu'en moi-même, Éditions Léo Scheer, 2010.
  • Je ne mourrai pas tout entier, Éditions Léo Scheer, 2012.
  • Les blondes flashantes d'Alfred Hitchcock, Éditions Léo Scheer, 2013. Traduction espagnole Las fascinantes rubias de Alfred Hitchcock de Manuel Arranz, Editorial Periférica, Cáceres 2015[7].
  • Mes brouilles, Éditions Lėo Scheer, 2014.
  • Montaigne sans rendez-vous[8], Éditions Lėo Scheer, 2015.
  • Un été sans fin[3], Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2015.
  • Tournier parti, Editions Pierre-Guillaume de Roux, 2019.

Préfaces[modifier | modifier le code]

  • Claude Roy un poète, Gallimard Jeunesse, 1980.
  • Une nuit au Luxembourg par Remy de Gourmont, L'Arbre Vengeur, 2003.

Traductions[modifier | modifier le code]

  • Catulle ou l'invective sexuelle, La Musardine, 2002.
  • Martial ou l'épigramme obscène, La Musardine, 2004.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Simplifia
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  3. a et b « Dans la peau de Serge Koster - Causeur », sur causeur.fr via Wikiwix, (consulté le ).
  4. SELIS (1966-2013).
  5. « Quinzaines - Articles », sur nouvelle-quinzaine-litteraire.fr (consulté le ).
  6. Serge (1940- ) Auteur du texte Koster, Francis Ponge / Serge Koster, (lire en ligne)
  7. (es) « Has buscado catalogo », sur Editorial Periferica (consulté le ).
  8. « Editions Léo Scheer : Montaigne sans rendez-vous (Serge Koster) », sur leoscheer.com (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]